Edu Gaspar

[Vince]

Edu rejoint officiellement Arsenal, comme Directeur Technique (ou Directeur Sportif), un rôle très important car il supervisera et coordonnera tout l'aspect sportif de l'équipe première à l'Academy en passant par la cellule de recrutement et sera notamment en charge du recrutement. Il était jusque là le directeur technique de la sélection brésilienne, et avant ça directeur sportif aux Corinthians.

Raul Sanllehi : "On est très excité que Edu nous rejoigne. Il a une grande expérience et une connaissance du Football, et surtout c'est un homme d'Arsenal. Il comprend le Club et ce qu'il défend pour nos millions de fans autour du monde. Son arrivée est celle de la dernière pièce d'un puzzle de notre nouvelle organisation Football. Il travaillera avec Unai Emery et les autres coaches, il jouera un rôle important dans notre vision du Football en faisant en sorte que l'on ait une philosophie solide et constante dans toutes nos activités."

Edu : "Arsenal a toujours eu une place spéciale dans mon coeur et je suis ravi de revenir dans ce grand Club dans ce nouveau rôle. On a une équipe forte, des jeunes joueurs très talentueux avec des gens fantastiques à tout les niveaux. J'ai hâte d'aider à faire une différence."

[we are the Arsenal !]

"On a une équipe forte" faut lui dire que ce n'est plus la même équipe qu'à son époque Il y a du boulot sur planche...

[viper83]

Bonne nouvelle ! 
Ca va faire du bien d'integrer des anciens de la génération 2000.

[Vince]

Edu - Première Interview



Ses sentiments après ce retour à Arsenal ..

D'abord c'est un plaisir de revenir à la maison, car j'ai été ici 5 ans et j'y ai vécu des bons moments, de très beaux souvenirs aussi. C'est un plaisir d'être là à nouveau.
 
Félicitation pour la Copa America, le secret de cette victoire ..
 
Il y a beaucoup de choses. Les gars ont compris la situation dans cette compétition. La mentalité était fantastique, car on jouait au Brésil, chez nous, devant nos fans, ce n'est pas simple. Même si c'est la Copa America, une compétition différente, car je dis toujours que dans cette compétition on se bat contre plusieurs choses, pas seulement les adversaires, il y a pleins de choses qui entourent cette compétition, et si les gars et le staff en sont conscient on peut la remporter.

Pourquoi avoir quitté le Brésil pour Londres ?

Beaucoup de choses. Comme je l'ai dit, c'est toujours un plaisir de rentrer à la maison, mais devenir le premier Directeur sportif de l'histoire d'Arsenal est un gros challenge pour moi comme pour le Club. Je crois aussi en Premier League, c'est la première fois qu'un brésilien occupe ce rôle, donc c'est une grande responsabilité. J'ai hâte de progresser, de tout donner pour le Club, donner mon expérience. Faire venir ma famille ici était important aussi, car je ne pouvais pas vivre loin d'eux. Ce sera une opportunité d'être réuni à Londres à nouveau, ça me rend plus fort et c'était un point important aussi.

Ses souvenirs de joueurs à Arsenal ..

Pour moi mon meilleur souvenir, c'était l'ambiance dans le groupe. On remportait beaucoup de titres, on était très fort, il y avait de grands joueurs, mais la mentalité du groupe, les gars autour, le staff, c'était parfait. On travaillait dur, mais on s'amusait aussi. C'était important car à l'époque gagner était important, mais il faut prendre du plaisir aussi et c'était le cas. C'était un très, très bon vestiaire sur le terrain comme en dehors.

Avec qui est-il toujours en contact ?

Beaucoup. Patrick bien sûr, c'est un ami proche. Il y a Freddie qui est là, je parle toujours avec lui. Ray Parlour est là aussi, il y a Dennis, Pires, Lauren, Sol Campbell, Martin Keown. Quand je rentre à Londres, j'en profite toujours pour discuter avec lui. C'est un gars très sympa. Lehmann ... oui, beaucoup d'entre eux.

L'ambiance dans le vestiaire ..

Dans un vestiaire, au quotidien, ce n'est pas simple à maintenir une bonne ambiance. Il y a tant de personnalités, tant de bons joueurs, chacun a parfois sa vision des choses, mais dans ce groupe ce qui était bien c'est que tout le monde poussait vers la même direction, très dur. Je me rappelle de discussions dans le vestiaire, mais quand on fermait la porte, tout le monde comprenait que l'on avait un objectif commun. On se disait "OK, on trouvera une solution, mais on va tous travailler plus dur ensemble pour régler cette situation" car la compétition n'est pas simple, la Premier League est très dure. On était aussi en Champion's League, qui n'est pas simple non plus. Bien sûr parfois on se disputait dans le vestiaire, on était dans le doute, mais on fermait la porte, et on se battait ensemble, on gérait ces choses. C'est nécessaire, la transparence est importante. Il faut se dire les choses en face. On ne doit pas simplement s'occuper de son cas personnel mais du cas de l'équipe, sinon ça ne marche pas.

L'importance de sa connexion avec Arsenal ..

Oui, c'est important pour moi de déjà connaitre le Club avant de débuter dans ce rôle. Si on ne comprend pas un Club, on ne comprend pas les gens qui y travaillent, et c'est difficile de travailler, donc j'ai déjà cet avantage, je sais comment le Club fonctionne, je connais les fans, je sais ce que veux le Club. Ca rend les choses plus simples.

Construire une mentalité dans un groupe ..

Ce n'est pas seulement les joueurs, le Club doit partager cette mentalité. Il faut avoir la mentalité de gagnant. C'est le monde dans lequel on vie. On peut parler de faire du bon boulot, faire d'autres choses, mais sans résultats je ne vois pas comment ça peut fonctionner. Peut-être que c'est injuste, mais c'est la réalité. On doit se battre dur pour les résultats, on doit comprendre le monde dans lequel on est. On est Arsenal, un grand Club, on doit comprendre la situation. Se battre pour gagner. Pour ça il faut se préparer, en travaillant dur, en donnant tout, en se donnant les moyens de progresser, travailler dur pour aller là où le Club veut aller.

Comment il a changé depuis son départ ..

Moi je n'ai pas beaucoup changé, j'ai gardé la même personnalité. J'essaie de parler aux gens franchement, car c'est important. Et partager mes idées, être ouvert, écouter les gens, c'est important. A l'intérieur du Club comme en dehors.  Ca fait 9 ans que je suis Directeur Sportif, ça se passe bien donc je garde cette approche.

Ce qu'il attend des joueurs ..

On doit comprendre que le talent n'est plus suffisant. Tout le monde doit se battre pour les talents, tout le monde parle de talents, et bien sûr c'est important chez les Footballeurs, mais dans le monde réel ce n'est plus suffisant. Il faut faire en sorte qu'ils puissent s'exprimer, qu'ils soient à l'aise dans le Club, et les joueurs doivent comprendre ce que le Club pense d'eux, et le Club doit savoir aussi ce qu'ils pensent du Club. A la fin, on doit travailler ensemble, aller dans la même direction. Le message est important et tout le monde doit le comprendre, même les joueurs les plus talentueux, ils doivent comprendre que le talent n'est plus suffisant. IL va falloir travailler dur, prendre soin d'eux, bien se préparer avant l'entrainement, à l'entrainement, après l'entrainement, en dehors des terrains. Le talent plus ça fait que les joueurs peuvent atteindre le plus haut niveau.

Quel est le travail d'un Directeur Sportif au quotidien ?

Beaucoup de choses. Les gens pensent que le Directeur sportif est impliqué dans le processus de signature des joueurs, de la vente des joueurs, de garder les joueurs, prêter les joueurs du Club. C'est bien sûr une part importante du métier, mais pour moi il y a des choses plus importantes, il faut travailler avec les joueurs que l'on a aujourd'hui. L'avenir c'est l'avenir, et recruter des joueurs fait partie de l'avenir, et je participerai à ça, mais je dois prendre soin du présent aussi. J'ai expliqué aux joueurs à mon arrivée que je ne suis pas le genre de gars à rester dans mon bureau en attendant que quelqu'un frappe à la porte et me donne un message. Je veux être impliqué, dans le quotidien du groupe, avec eux, avec Unai, avec le staff, essayer de les conseiller si besoin. Le lien avec l'Academy est important car les gens l'oublient, on ne parle que des grandes recrues, mais il faut prendre soin de l'Academy. C'est un de mes devoirs.

Pour ce qui est du moyen terme ?

Ca fait partie de mon rôle, avec le long terme. Unai doit travailler sur le très court terme, ça veut dire au jour le jour, préparer le prochain match. Je dois lui donner l'opportunité de mettre toute son énergie sur le très court terme. Le moyen terme, le long terme, on s'en occupe à travers l'Academy.

Sa relation avec Emery depuis Valence ..

C'est un grand plaisir de travailler à nouveau avec lui, peu importe si il était mon coach et que je suis son Directeur Technique maintenant - tant qu'il y a du respect. On se respectait beaucoup, et c'est toujours le cas. Il est toujours le même, gros travailleur, beaucoup d'énergie. 

Sa présent en tournée aux USA ..

C'est important d'être impliqué comme j'ai dis, être dans le procès dès que possible pour comprendre, car mon job est nouveau. Je suis nouveaux aussi dans ce rôle au Club. C'est important que l'on s'adapte, je dois comprendre le Club dès que possible car il y a tellement de gens impliqués. Le Club a beaucoup grandit depuis mon départ, et le fait d'être ici rend les choses plus confortables. Je ne vais pas me reposer avant longtemps !

Que dire aux fans inquiet pour l'avenir du Club ?

Il faut comprendre les fans, c'est important. Mais ils doivent nous comprendre aussi. Car ici on a une philosophie, le Club change beaucoup, j'ai vu ça avant mon arrivée, j'ai vu beaucoup de changements après le départ d'Arsène. La structure du Club change beaucoup. Dans ce process, on va avoir besoin de temps. Je sais que le temps joue contre nous, on en est conscient. Mais on va leur donner de bonnes choses je suis sûr.  J'ai discuté avec Vinai et Raul, j'ai ressenti cette énergie. Je suis très confiant. C'est pourquoi je suis ici, on va faire de bonnes choses à l'avenir, pas forcément sur le très court terme mais on y est presque !

Dans un an, où souhaiterait-il que le Club soit ?

Je ne dirais pas que c'est un rêve, mais il faut se concentrer à rejouer à nouveau en Champion's League. Il faut se renforcer, je veux que les fans prennent du plaisir, comme avant, le Club aussi. Je sais comment ils vivent pour le Club, ils aiment le Club, il faut leur donner quelque chose en retour pour qu'il prennent du plaisir à suivre le Club.

[adam]

100 balles que c'est un homme de paille qui n'aura que très peu de compétence mais qui est là pour sauter avant Raul et Vinai si ça ne marche pas.

[Vince]

Quelqu'un à des nouvelles ? A part faire des selfies avec les fans, on ne sait toujours pas à quoi il sert. A quoi bon avoir engagé un directeur sportif si c'est pour n'avoir aucune communication de sa part, on a aucune idée de ce qui est fait en interne pour la direction technique et le management de nos joueurs.

[darren]

Quelqu'un à des nouvelles ? A part faire des selfies avec les fans, on ne sait toujours pas à quoi il sert. A quoi bon avoir engagé un directeur sportif si c'est pour n'avoir aucune communication de sa part, on a aucune idée de ce qui est fait en interne pour la direction technique et le management de nos joueurs.

Il est au courant au moins ? 

[Vince]

Quelqu'un à des nouvelles ? A part faire des selfies avec les fans, on ne sait toujours pas à quoi il sert. A quoi bon avoir engagé un directeur sportif si c'est pour n'avoir aucune communication de sa part, on a aucune idée de ce qui est fait en interne pour la direction technique et le management de nos joueurs.

Il est au courant au moins ? 

Il doit être au courant du salaire qui est versé sur son compte en tout cas

[Skoxy]

Tu as un organigramme claire du Club Vince? ou chacun a des responsabilités bien définies?

[darren]

Organigramme claire !? Pourquoi faire ?  Comme sur le terrain : chacun fait ce qu'il peut. 

[DiosBergkamp]

Un article dans The Athletic, je le copie colle en anglais, je ne sais pas si Vince voulait le traduire ?
Cette relation Edu/Joorabchian sera à suivre sur nos prochains mouvements au mercato

Since Kia Joorabchian's family fled Iran after the fall of the Shah, he has had various incarnations: aspiring scientist, oil trader, newspaper tycoon and notorious football magnate to name but a few. Through all the years, one thing has remained consistent in his identity: Joorabchian is an Arsenal fan.

Some years ago, Joorabchian investigated the possibility of investing in the club of his heart. Ultimately, he made do with a £100,000-a-year corporate box. Until recently, his considerable influence in football did not extend to the Arsenal boardroom. He remained a spectator, just another supporter. When Joorabchian took his seat to watch Arsene Wenger's teams, it was strictly pleasure -- no business.

However, that is now changing. Wenger's departure has opened the door to a new era. There is another team close to Joorabchian's heart -- Brazil's Corinthians -- and it is through his association with the Sao Paulo outfit that he came to know their former player Edu Gaspar. When Arsenal wanted Edu to be their new technical director earlier this year, it was Joorabchian who brokered the deal.

Joorabchian, who has spent so long on the periphery at Arsenal, finally has a man on the inside.

The year before Joorabchian made headlines in England by bringing Carlos Tevez and Javier Mascherano to West Ham United, he had already sent shockwaves through South American football by shifting the Argentine pair to Corinthians.

It was 2004 when the Brazilian club struck a deal with MSI (Media Sports Investments), a London-based investment fund fronted by Joorabchian. He publicly promised to rival Real Madrid and Manchester United in building "a team of Galacticos". MSI pledged to wipe the club's debts and invest a minimum of $35 million in exchange for 51 per cent of profits. A club that had been on the brink of economic crisis suddenly became a landing spot for some of South America's brightest talent.

The $22 million deal to sign Tevez from Argentina's Boca Juniors was reportedly four times the previous Brazilian transfer record, and MSI put up a significant percentage of the money. In return, they had control of 35 per cent of the player's registration rights -- a strategy that was to become common practice for Joorabchian's fund. Mascherano is said to have arrived as part of a collaboration between MSI and Global Soccer Agencies (GSA) -- a firm linked to Israeli 'super-agent' Pini Zahavi.

It was around this time that Joorabchian also began working with Jorge Mendes. It was the Portuguese agent who oversaw the transfer of Nuno Assis from Vitoria Guimares to Benfica in 2005. What was seemingly a straightforward deal between two Portuguese teams was in fact significantly more complex: the €600,000 transfer fee was paid in full by MSI. The player was then registered with Dinamo Moscow, before getting loaned to Benfica. MSI were effectively trading in 'player futures'.

The Corinthians deal came a few years before either Stan Kroenke or Alisher Usmanov bought shares in Arsenal, and Joorabchian has since admitted MSI explored the possibility of a takeover at the club before deeming it "far, far too expensive". Corinthians came cheaper, and also afforded a chance to control the South American market -- not only would the club become the destination of choice for local talent, but would also be the principle point of export when it came to moving those players to Europe.

Edu's career with Corinthians and Brazil would later be built on his relationship with revered manager Tite, but back in 2005 Joorabchian was less than enamoured with the coach and wanted to hire his own man. According to Brazilian media, a furious Joorabchian took the coach to task after a 1-0 derby defeat against Sao Paolo, even criticising him for choosing a player other than Tevez as penalty taker. Hours later, Tite was gone, replaced by Argentine Daniel Passarella.

MSI's impact on Corinthians was initially positive: in 2005, they won their first Brazilian championship in six years. However, things soon unravelled. The partnership between Corinthians and MSI was scheduled to run for 10 years but lasted just three.

Cracks began to show when questions were inevitably asked about where the money was coming from. Who were MSI, the mysterious consortium Joorabchian represented? The Sao Paulo organised crime squad and the state public prosecutor instigated an inquiry which concluded there was sufficient evidence to "show that the Corinthians-MSI partnership is being used to practise the laundering of money". Controversial Russian oligarch Boris Berezovsky and Georgian tycoon Badri Patarkatsishvili were identified as probable investors. Patarkatsishvili, the owner of Dinamo Tbilisi, but was best known for his aggressive attempts to assume political power in Georgia.

Joorabchian denied their involvement, but then-Corinthians president Alberto Dualib has since admitted to attending meetings with both men. He also named Berezovsky as an investor in Corinthians' planned stadium overhaul.

MSI, Joorabchian and Dualib faced charges of money laundering, currency evasion, tax evasion and gang formation. In June 2007, the partnership was scrapped. Joorabchian was wanted for arrest, and MSI left its Brazilian offices empty and abandoned. Dualib was left to deal with the fury of the fans, who took to the streets in protest. Six months later, a debt-ridden Corinthians were relegated for the first time in their history.

Remarkably, that was not the end of Joorabchian's association with Corinthians. It would be 2008 before his arrest warrant was suspended; 2014 before he was cleared of all charges. Through that period Joorabchian was less conspicuous in Brazil, but never fully out of sight.

The fall-out between Dualib and Joorabchian was significant. When Andres Sanchez rivalled Dualib for the club's presidency in 2007, Jooarabchian canvassed for the new man. "He [Joorabchian] never walked away", Dualib told Portal da Band. "In the very election that I lost, he worked for the opposition".

Once Sanchez took power, Joorabchian was back in favour. For their part, Corinthians stabilised and returned to the top flight at the end of 2008. Having done so, they made a couple of striking signings: goal-scoring legend Ronaldo, who had spent a year out of the game recovering from knee surgery, and former Arsenal and Valencia midfielder Edu Gaspar.

For Edu, this move represented a move back to the club where he had begun his professional career more than a decade before. Edu is revered in Sao Paulo -- so much so that when he was robbed at gunpoint in his Brazilian home, the perpetrators paused briefly to ensure a terrified Edu signed an autograph.

"I was born in Corinthians,' said Edu. "I started playing for Corinthians at five, I went to the first team, won important titles, was sold and then I came back and finished my career here ... Corinthians is a club like no other in the world. Now, it is a rich club but it came from the poor people."

It was an emotional homecoming, but not an especially successful ones: a succession of injury problems limited him to just 15 Serie A appearances in a season and a half. Player and club agreed it would be best to cancel his contract and allow him to retire. Edu was only 32.

As one door closed though, another opened. A few months later, Corinthians announced Edu would succeed William Machado as sporting director.

It's here that his working relationship with Joorabchian began in earnest. In Edu's first year in charge, Corinthians were engaged in a lengthy transfer saga over none other than Joorabchian client Tevez. After Tevez allegedly refused to come on as a Manchester City substitute in a Champions League match against Bayern Munich in September 2011, Edu and Joorabchian held talks in London about a possible €20 million deal. Edu also travelled to meet Patrick Vieira, then-football development executive at City. In the end, after a significant fine and lengthy exile, Tevez chose to remain in England.

Nevertheless, Corinthians built an impressive team, featuring a number of known Joorabchian associates, such as future Tottenham Hotspur midfielder Paulinho. With Tite back at the helm, Corinthians won the 2011 Brazilian title.

When they beat Boca Juniors the following June to win the Copa Libertadores, South America's equivalent to the Champions League, Joorabchian was present in the corporate seats. Later that year, they completed a historic treble by beating Chelsea 1-0 in the Club World Cup Final. As Edu stepped on to the pitch in Yokohama, Japan to join the trophy celebrations, Joorabchian is believed to again have been watching from the stands.

All the while, Joorabchian was becoming a pervasive and powerful figure across world football -- including England. With Wenger's Arsenal still unwilling to do business, his London outpost was Chelsea.

The likes of Ramires, Oscar, Lucas Piazon and a certain David Luiz all wound up at Stamford Bridge, thanks to the work of Joorabchian and Brazilian business partner Giuliano Bertolucci.

Joorabchian is keen to point out that, unlike Bertolucci, he is not a football agent. He styles himself as an intermediary rather than a player representative.

"I'm not a football agent and I don't practise as an agent", he told The Guardian in 2008. "I think the agency business is very different ... We also have a business that advises players on their rights. We advise them on their image, on their financial stability, we advise them on every aspect, because a lot of agents are not professional to do that. A lot of agents work for us and basically they just do the player transfer. We provide the structure, and for that they work for us".

Joorabchian found himself at the heart of London's burgeoning Brazilian football community. His wife Tatiana is Brazilian, and his relationships with his clientele became social as well as professional. However, when Chelsea faced Corinthians in that Club World Cup Final, Piazon was in little doubt as to who Joorabchian would be cheering on. "He is a Corinthians fanatic," he told Trivela. "His two teams are Corinthians and Arsenal. If we play against Arsenal, he doesn't support us."

Joorabchian and Edu's relationship was not always straightforward. Not every player deal born of it was deemed a success. In 2013, Corinthians consented to sign Joorabchian client Alexandre Pato from AC Milan for €15 million.

His reported €45,000 a week wages made him one of the club's highest earners. However, the move became an unmitigated disaster.

His salary and attitude put him at odds with team-mates, and the nadir arrived when he missed the decisive penalty when a Brazilian cup quarter-final against Gremio went to a shootout. With the club's place in the competition at stake, Pato went for a tame Panenka which barely got off the ground. Brazil international goalkeeper Dida fell to his side to make the simplest of saves. The incident was somehow emblematic of Pato's perceived failings: a lackadaisical attitude and a preference for style over substance. Soon after, around a hundred Corinthians ultras stormed the training ground, reportedly brandishing crowbars and singing songs about breaking Pato's legs. It's a deal Corinthians fans have since dubbed the worst in their history.

Edu himself admitted the deal had been a spectacular failure: "We were all happy when he arrived - even the media was cheerful, I remind you. But he didn't have the guts that our supporters demand of any player signed by Corinthians. It's not that he should have been mean on the pitch, but to have a little bit of knife between his teeth; to think, 'If I'm not doing well technically today I'll do it in another way, I'll use my strength'."

Corinthians were ultimately so desperate to get rid of Pato that Edu agreed to pay half his salary for the duration of a two-year loan with neighbours and rivals Sao Paulo. When that expired at the end of 2015, it looked as if Pato might have to return to Corinthians. However, another loan club was hurriedly secured for the next six months.

Arsenal were linked in the press, but Wenger flatly denied the rumours. Where could Pato possibly go? Chelsea, of course. He joined Joorabchian's Brazilian contingent at Stamford Bridge, starting only once and making two total appearances, before moving on to Spain and then China. In March, he rejoined Sao Paulo.

China was a powerful new market for Joorabchian. Just two days before Pato moved to London, a £25 million deal took Ramires from Chelsea to Jiangsu Suning.

In the same month, four players left freshly-crowned Brazilian champions Corinthians for Chinese football. Roberto de Andrade, Corinthians' president, lamented that "the Chinese clubs don't even know my name". One suspects the Chinese buyers may well have been more familiar with those of Edu and Joorabchian.

In June 2016, months after making Corinthians champions again, Tite left for Brazil's national team and took Edu with him. The former midfielder spent the best part of three years with Brazil until Arsenal's head of football Raul Sanllehi began negotiations with Joorabchian -- now representing Edu -- to bring him back to the club he played for from 2001-05, including the Invincibles season.

During this past summer's transfer window, Joorabchian took the unusual step of speaking out about the club he has supported since his childhood in London. Asked to comment on the Arsenal ownership situation, he said: "I feel for those guys who have just come in. They have incredible, knowledgeable people there.

"(Unai) Emery is a fantastic coach who has worked at Sevilla and at Paris Saint-Germain, Raul (Sanllehi) has been at Barcelona, and Edu has been at Brazil. I think finally in the backroom staff, they have people who really understand football and are football people, the question is whether or not the finances will be made available."

Ultimately, money was made available to spend -- and a chunk of it went on signing David Luiz, a Joorabchian client.

The deal to sign the Brazil defender came about in somewhat strange circumstances. In January, with his Chelsea contract just a few months from expiring, Luiz was frustrated at only being offered a one-year extension. However, once Chelsea were placed under a two-window transfer embargo by FIFA, the club relented, and in May he signed a new contract believed to run until 2021.

Barely three months later, Luiz was so keen to leave for Arsenal that he reportedly refused to train.

Around this time, Arsenal were being publicly linked with a bid for another Joorabchian client, Barcelona's Philippe Coutinho. Romain Molina, a journalist who has written a book about Emery, was moved to say: "Kia is behind the arrival of Edu at Arsenal, so the interests of the club will follow his own, as usual.

"To allow Kia to bring back the sporting director brings many risks -- ask QPR, Reading (both have signed several Joorabchian clients), Corinthians. It remains to be seen whether Edu remains 'independent' in his choices. The past shows that Kia, Pini (Zahavi) and family have the last word."

Arsenal have no such concerns and are happy that they and Edu maintain full control of such decisions.

In the end, Luiz joined Arsenal on a long-term contract. It was the third time he had changed clubs on a deadline day in his last four moves.

Joorabchian is once more a familiar face at the Emirates -- only this time, he's welcome in the directors' box as well as the corporate seats. Sanllehi has shown himself to be amenable to working with 'super-agents' -- or the less catchy 'super-intermediaries', if Joorabchian prefers.

This is already opening up new markets for Arsenal. In the summer, Arsenal signed two Brazilians, Luiz and teenage forward Gabriel Martinelli. One imagines they won't be the last. With Edu at the helm and Joorabchian in the background, there's every possibility Arsenal could displace Chelsea as the destination of choice for South American footballers in London.

Perhaps Joorabchian might also help Arsenal offload some of their unwanted players. Historically, they have been poor sellers, but his contacts in China and elsewhere could provide a lucrative exit route for those deemed surplus to requirements.

Joorabchian maintains an interest in Corinthians -- just a few weeks ago, he was linked with a deal to broker a partnership between Corinthians and Ferroviaria, a smaller club in Sao Paulo state. However, his focus may now be shifting to London.

For a long time, Wenger's Arsenal were uncomfortable embracing some of the realities of the modern market. However, this is a new era. Sanllehi has willingly struck this Faustian pact. Arsenal have opened the door to the man who helped bring Corinthians unprecedented success and disastrous failure.

Hiring Edu meant welcoming Joorabchian into the Arsenal fold. For better or worse, the club may never be quite the same again.

[Vince]

J'ai lu aussi, mais ça me paraissait un peu compliqué à traduire, et ça concerne pas tant que ça Arsenal. C'est surtout sur la carrière de ce "super-intermédiaire".

[Vince]

En gros les trucs à retenir c'est :

- Kia Joorabchian est un fan d'Arsenal (en tout cas c'est ce qu'il prétend), en plus d'être un fan des Corinthians. Et le fait qu'il soit l'agent d'Edu et que Sanllehi est proche du milieu des "super-agent" lui ouvre les portes des loges des dirigeants à l'Emirates.
- Son passé est mitigé, il a connu des succès comme des échecs et a été inquiété par la justice. Mais sa spécialité c'est de faire venir des brésiliens (plus ou moins talentueux) dans des grands Clubs européens. Il a aussi de très bonnes connexions en Chine. En gros ses joueurs passent par l'Europe avant de partir en Chine pour signer de gros contrats (Oscar, Paulinho, Tevez, Ramires, Pato, etc ...).
- Son influence à Arsenal reste à prouver, même si il est l'agent d'Edu et David Luiz. Ce qu'on sait c'est que lorsqu'il s'est impliqué aux Corinthians ça s'est très mal passé, ils ont été relégué et la justice enquêtait sur ses méthodes (blanchiment d'argent, évasion fiscale, etc ...)

[Vince]

Edu Gaspar Interview



Interviewé aux côtés de Vinai par le média du Club, il a déclaré :

"C'est simple, ma position ici c'est de mettre en place un processus clair sur comment on va recruter, qui a la responsabilité, comprendre où on a besoin de recruter, la position, les caractéristiques que l'on a besoin. Tout ça doit être très clair en interne. La décision que l'on a pris, de changer un peu notre structure, c'est clair pour moi. Je veux travailler avec moins de gens, je veux travailler beaucoup plus souvent avec StatDNA, que l'on a en interne et qui est très important. Les gens avec qui je veux travailler, je veux qu'ils soient très proche de moi. Je veux que l'on crée un groupe qui travaille ensemble. Je ne veux pas des gens qui travaillent dans leur coin ou sur un pays. Je veux un groupe rapproché. Moins de personnes mais plus de responsabilités. C'est ma vision et dans ce processus le plus important c'est que chacun soit clair sur les responsabilités de chacun pour prendre la bonne décision.

Tout ce qui est lié au Football doit passer par moi. Tout les contacts, les agents, interne, externe, ça doit passer par moi - je dois être le premier à appeler. Ensuite je partage l'information avec Mikel et le Board, et Vinai. Tout ce qui est lié aux joueurs doit être partagé avec Mikel. Il y a beaucoup de départements au Club qui sont liés au Football. Qui est celui qui s'occupe de ces gens ? Je pense que c'est le Directeur Technique bien sûr, en lien avec le manager. C'est presque impossible qu'une seule personne s'occupe de tout. C'est beaucoup de responsabilités, et je suis confiant, préparé à diriger Arsenal de cette manière."

A propos du mercato ..

"C'est un marché compliqué. Tout le monde attend, tout le monde veut des échanges ou des prêts. Par exemple beaucoup de Clubs me demandent pour des prêts ou des échanges mais ils ne sont pas prêt à faire les choses qu'ils me demandent. Pour moi c'est important qu'en interne on a un plan clair sur les joueurs que l'on veut garder, les joueurs que l'on veut prêter, les joueurs que l'on veut vendre. Après, il faut se montrer patient, comprendre comment fonctionne le marché, attendre pour prendre la bonne décision."

[adam]

Traduction : Pu de scouting. Tu veux signer à Arsenal, tu passes par 3 ou 4 agents que j'aurai moi meme choisi.

[we are the Arsenal !]

La question est, Est-ce que le département StatDNA font aussi du scouting... Ou est-ce qu'ils sont là juste pour vérifier, compiler et analyser les stats d'un mec qu'on aura ciblé au préalable !!

[adam]

Premier mercato en tant que directeur sportif. Donc le bilan c'est (corrigé moi si je me trompe) :
- Arrivés : Cedric - Mari - Gabriel - Partey - Runarsson - Willian
- Départ : Martinez
- Pret : Torreira - Guendouzi

Donc il fait venir 6 joueurs. 3 ont le meme agent que lui, 1 son agent c'est Guilherme Miranda donc forcement en tant qu'ancien directeur sportif du Bresil il le connait, 1 il signe la clause full price le dernier jour du mercato 1 mois après le début du championnat. Et le dernier c'est le gardien remplacant de dijon pote de l'entraineur des gardien.

Au niveau des départs on prend de l'argent sur Martinez, sur lequel à mon avis il a pas fallu faire un gros taff vu sa fin de saison et les nombreux clubs interessés. A coté de ça, on a vendu aucun boulet. Aucun.

Torreira part en pret dans un championnat qui ne l'aidera pas à s'imposer plus tard ici. Notre seul chance est qu'il prenne de la valeur mais est ce que Simeone va faire un pillier de son milieu un joueur preté ?
Guendouzi par en pret c'est cool. Mais on aura pu lui mettre la pression pour qu'il prolonge au moins d'1 ans avant de partir. On ne l'a pas fait, et donc l'an prochain il revient à 1 ans de la fin de son contrat, et toute la valeur qu'il peut prendre il va la perdre avec ce seul element puisque 6 mois après il peut déjà négocier avec un autre club. Et a ce moment là son contrat si on veut le prolonger il demandera encore plus d'argent.

Chacun tirera la leçon qu'il veut de ce mercato.


PS  : J'allai oublier le fait qu'il n'a aucun plan. Maitland Niles on vend puis l'offre arrive pui on vend pas, ElNeny on vend puis on vend pas, Holding à deux doigt de partir en pret mais dernière minute il reste, Nelson doit partir en pret mais il reste etc.

[we are the Arsenal !]

Tout ça en restructurant le département sportif. Je dirais que c'est normal qu'il s'appuie sur son réseau, faut pas s'étonner si à l'avenir de plus en plus de joueurs sud américain débarquent à Arsenal, ça a déjà commencé avec Gabriel, Martinelli et Willian. Une chose est certaine, le bilan vente est catastrophique, on a pas réussi à faire ce qu'on voulait. La gestion des joueurs non-homegrown également est pas terrible, on se retrouve à ne pas pouvoir en inscrire deux en PL.

Le recrutement de Partey sauve un peu notre mercato en terme de recrument et la prolongation de Aubameyang et de Saka était primordiale, pour le coup ils ont bien fait leur taff même si c'est Arteta qui les a convaincu de rester !     

[DiosBergkamp]

D'accord avec Adam, côté départ ca a été mal géré. On a l'air con maintenant à avoir pris un gardien n°2 qui n'est pas homegrown alors qu'on a pas réussit à faire le ménage dans l'effectif.

Côté arrivées, Partey + Gabriel + Willian ça fait un joueur titulaire par ligne, c'est quand même significatif. Comme tu dis, on a aussi l'air de cons de payer une clause à quelques heures de la fin du mercato, on a perdu deux mois du joueur ! Ça montre qu'on cherchait à avoir Aouar en priorité.

Je sais pas quel rôle a eu Edu dans les prolongations, mais faut aussi garder dans le bilan de cet été les prolongations de Saka et de Auba qui sont peut-être nos deux meilleurs joueurs de champ !

[Lba]

Il me semble que pour Mari et Cédric c'est plutôt lié à Raul non ?

On peut souligner que Raul s'occupait d'à peu près tout, le virer était nécessaire mais le timing était pas génial.

Sinon vous oubliez la prolongation de Martinelli aussi.

[Vince]

Compliqué de faire un bilan d'Edu vu qu'on ne sait pas qui s'est occupé de tel transfert ou qui était d'accord/pas d'accord sur tel transfert vu que Raul est partit récemment.

Mais si on fait le bilan du recrutement d'Arsenal c'est on ne peut plus mitigé. J'ai rarement connu un effectif d'Arsenal aussi déséquilibré, que ce soit en nombre de joueurs (31 joueurs en équipe première), dans les positions (10 défenseurs centraux, comparés aux milieux créatifs), et le nombre de non-homegrown (19). C'est pas comme si on découvrait ça le 6 Octobre, bien avant l'été dernier on avait ce problème et on l'a aggravé. Après en terme de qualité on est pas mal dans tout les secteurs ... sauf à la création. Un problème qui ne date pas non plus du 6 Octobre, j'ai toujours dit qu'on devait recruter au moins 2 joueurs dans ce secteur et on en a recruté 0.

[we are the Arsenal !]

Dans le rôle de créateur Ceballos peut faire le taff, Willian aussi et Partey étant un box to box peut apporter de la créativité également, mais je suis d'accord il nous manque un spécialiste à ce poste (je ne comptes pas Ozil).

[TheArmoury]

Très clairement l'été prochain ce sera un tournant pour notre effectif, on va perdre pas mal de joueurs et pas que des petits salaires et il faudra effectivement recruter de nouveau au milieu de terrain et vendre les joueurs qui n'ont plus d'avenir au club. Le cas Guendouzi, ce sera un bon marqueur pour juger des qualités d'Edu à gérer un dossier compliqué. Soit on le prolonge ou c'est une vente mais hors de question de le garder sur sa dernière année de contrat.

Mais le mercato est difficile à juger, il est pas loin d'être très bon pour concernant les arrivées mais très mauvais sur les départs ...

[Vince]

Ca sent quand même beaucoup l'amateurisme. Arteta et Edu débutent dans leur métier, et ils ont eu tout le soutient du Board et des propriétaire. Mais se retrouver dans cette situation avec 31 joueurs en équipe première, dont un tiers de défenseurs centraux, et 19 joueurs non-homegrown, c'est incroyable, j'ai jamais vu un effectif aussi mal géré à Arsenal. Surtout qu'on fait des économies avec le staff, tout ça pour gâcher des sommes folles avec les joueurs, on va payer des joueurs à ne pas jouer de toute la saison. Et en plus dans les prêts qui ont été signé à la va vite le dernier jour, je serais pas surpris si on continue de payer une partie de leur salaire.

[Vince]

Edu fait le bilan du mercato

"Je suis content de notre travail, car on a fait face à une situation difficile avec le COVID et sur le marché, tout le monde est inquiet par rapport à l'avenir, si il y aura de l'argent ou pas, les revenus, donc c'est assez difficile mais ce qu'on a fait est incroyable. C'est pas seulement Edu, c'est pas seulement Arteta, il y a beaucoup de gens qu'il faudrait mentionner aussi, dans le département financier, juridique, médical, recrutement, gestion de prêts, mais n'oublions pas non plus le soutient, et il a été important, du Board et des propriétaires. Sans eux, on aurait pas pu faire grand chose, et je suis à l'aise avec la façon dont on travaille, et communique ensemble, on parle presque tout les jours, donc c'est super. Avec ce genre de relation, je me sens plus fort. C'est ce qu'ils nous offrent à moi et Mikel, donc c'est comme ça qu'on travaille.

Je pense que l'effectif a été amélioré en qualité et physiquement. Thomas, il était dans nos plans pour l'avenir, quand on discutait avec Mikel. Je pense qu'on a eu tout les joueurs que l'on voulait. Willian, il apporte son expérience et physiquement aussi avec sa vitesse (!!). Gabriel aussi physiquement nous apporte beaucoup, avec sa présence. Dani, qualité. Thomas, physique, qualité et un mental très fort. Mais à la fin, tout ces joueurs qui sont signé, ils sont très fort ici [montre ses jambes], et aussi ici [montre sa tête], ce qui est important pour moi car quand on discute avec les joueurs, ils ont beaucoup d'ambition, ils sont enthousiastes, et ils ont faim de remporter un titre à nouveau.

[Les prolongations] sont un autre point positif, car normalement on parle de recrues, mais moi et Mikel on se concentre beaucoup sur les joueurs déjà présent. On devait prolonger des joueurs, on doit respecter les joueurs déjà présent au Club, donc quand c'est possible on les prolonge rapidement. Martinelli était le premier, même avant le début du mercato, ensuite Bukayo et enfin Auba pendant l'été. Ces 3 joueurs, selon moi, il fallait les prolonger avant le début du mercato, mais bien sûr il y a des négociations, des discussions, des réunions, mais on l'a fait et c'est un point important aussi.

Un jour, j'aimerai montrer aux fans comment on travaille, comment on a travaillé, car si vous aviez vu mon plan il y a 6-7 mois avec Mikel, Thomas en faisait déjà partie. Donc vous avez vu combien de mois on a dû essayer pour trouver le bon joueur pour le Club. Beaucoup de choses à faire, de réunions, on a dû voir comment on pouvait acheter le joueur, si on avait les moyens financiers, le processus juridique, le processus financier, discuter avec le joueur, l'agent, donc il y a beaucoup de choses mais à la fin on l'a fait. [Il était confiant] A partir du moment où les propriétaires et le Board nous ont donné le feu vert. Honnêtement, c'est un énorme investissement dans la période actuelle, et bien sûr on avait besoin de leur feu vert. Quand j'ai montré mon plan, j'ai pu voir qu'ils étaient excités, ils le comprennent, il appuyé sur le bouton vert, et ensuite j'étais très, très confiant car ce n'est pas facile d'investir autant d'argent en ce moment."

[DiosBergkamp]

Ouais enfin si Partey était dans tes plans depuis des mois et que tu attends les dernières heures du mercato pour faire sauter la clause libératoire (ce que tu aurais pu faire dans les premières heures du mercato donc), c'est peut-être que t'as pas fait un super boulot mister Edu non?

[Vince]

Et puis c'était avant tout un joueur recommandé par Cagigao, tout comme Gabriel, viré depuis. Tout le travail pour ces deux joueurs a été fait en amont par Cagigao (même chose pour Martinelli). Il n'y a au aucun message de la part du Club ou des dirigeants (Edu ou même Arteta qui avait aussi été recruté comme joueur grâce au travail de Cagigao) suite au départ de l'ex-responsable de la cellule de recrutement, et Edu raconte que c'est un joueur qui faisait partie de ses plans il y a 6 mois, comme si c'est lui qui en avait eu l'idée.

[TheArmoury]

Pas une ligne évidemment sur les départs et les nombreux centraux de l'effectif ... Heureusement que le mercato d'hiver est dans moins de 3 mois !

[Vince]

Edu fait le bilan du mercato - part 2

"La situation sur le marché était très étrange. C'était difficile à gérer, car tout le monde n'était pas 100% à l'aise avec les deals. Même des prêts ou des échanges c'était encore plus difficile. Je pense qu'on s'en est plutôt bien sortit. Lucas Torreira par exemple (prêté sans option d'achat), ou Matteo (prêté sans montant et sans option d'achat), je pense que c'était important pour eux de partir pour jouer, être plus à l'aise et heureux, car les deux sont venu me voir, et voir Mikel pour parler d'un départ pour jouer plus. Et ils sont allé dans de bons Clubs, l'Atletico Madrid pour Lucas, c'est un grand Club qui joue en Champion's League, ils évoluent dans un système sympa pour lui. Et Herta Berlin c'est pareil. Il pourra jouer plus de matchs, évoluer dans sa carrière, et bien sûr on continue de les suivre car ce sont des joueurs d'Arsenal et c'est important de le rappeler.

Quand on a signé ces recrues, on devait gérer aussi car on a le droit qu'à 17 joueurs [étrangers non-homegrown] dans notre liste. Alors j'ai discuté avec Mikel des joueurs qui pourraient ne pas en faire partie et comment gérer cette situation difficile. Ce qu'on a fait c'est qu'on s'est assit pour discuter avec les joueurs, on a été ouvert avec eux, j'ai parlé avec leurs agents, j'ai été ouvert avec eux. On ne peut qu'être ouvert, clair dans la discussion, et face à face, pour expliquer pourquoi Mikel a pris cette décision. [Encore des possibles arrivées/départs d'ici le 16 Octobre ?] On ne s'arrête pas, bien sûr on est ouvert. "

[we are the Arsenal !]

Ouais enfin si Partey était dans tes plans depuis des mois et que tu attends les dernières heures du mercato pour faire sauter la clause libératoire (ce que tu aurais pu faire dans les premières heures du mercato donc), c'est peut-être que t'as pas fait un super boulot mister Edu non?

ça fait plusieurs mois qu'on négociait avec l'Atlético et le joueur, sauf que l'Atlético ont refusé toutes nos propositions car bien sûr on ne voulait pas payer la clause de 50 M, payer la clause c'était en dernier recours. C'est bien fait pour leur gueule car ils pensaient qu'on avait pas les tunes pour payer sa clause et quand ils se sont intéressés à Torreira vous pensez bien qu'on a proposé que Partey soit dans le deal, une nouvelle fois refusé par l'Atlético, on voulait une vente pour Torreira encore une fois l'Atlético reste sur ses positions et ne souhaite qu'un prêt. Au final on accepte car Torreira avait porté son choix sur l'Atlético. Le fait de payer la clause de Partey dans les dernières heures et en plus directement à la liga à peut être foutu en rage l'Atlético mais c'est un juste retour de bâton, car ils nous ont pris pour des blaireaux... Le prochain coup de p*te, j'espère qu'on le réserve pour ce cher Aulas