Dennis Bergkamp

[serwal]

http://www.rmc.fr/blogs/luisattaque.php

un peu plus bas dans la page il y'a un extrait du DVD les plus grand joueurs de l'histoire

[gunners_dz]

un grand moment de nostalgie, 6 min de bonheur j'ai l'impression de retourner a mon adolescence

Quand on vois ces buts, on vois d'où Henry c'est inspiré xD

[groganga]

Je me permet de remonter le topic

God's Return

[img align=C]http://cache1.bigcartel.com/product_images/28343097/DB_mockup_store.jpg[/img]


God's Return - Dennis Bergkamp T-Shirt (Limited Edition)

[Thearsenal]

IL - ME - LE - FAUT.

[Vince]

[large]Bergkamp responsable de l'Academy de l'Ajax[/large]



Il reprend le poste laissé vacant par Frank de Boer, qui a été promu entraineur de l'équipe première.

[gunner4life]

c'est bon ça, il commence pas mal sa jeune carrière d'entraîneur

[gunner597]

ca fait plaisir de le voir prendre des responsabilités a l'Ajax pourquoi pas un jour chez nous

[gunner007]

IL - ME - LE - FAUT.

PAREIL !!! Où, combien ???

[serwal]

ils sont a 15£ limité a 250 exemplaire

[clarck59]

c'est bon ça, il commence pas mal sa jeune carrière d'entraîneur

Il prend du gallon à l'Ajax pour ensuite prendre la place de Wenger

ils sont a 15£ limité a 250 exemplaire

A mon avis à ce prix là, ils ont du se vendre comme des petits pains

[A10GunnerFan]

Espérons juste que ça ouvre une collaboration encore meilleure avec l'Ajax. Même si ils vont pas souvent loin en LDC, leurs jeunes sont très très bon!

[Vince]

Prochain FourFourTwo

[gooners14]

[img align=C]http://www.gunners.fr/uploads/categories/club/4d5e751ce8145.jpg[/img]
Interview de Dennis Bergkamp
Par BlakesOnevendredi, 18 février 2011Lu 1145 foisAnciens4 commentaire(s)
A l'occasion, d'une interview dans le magasine FourFourTwo Dennis Bergkamp répond aux questions des lecteurs.
 
Qui était ton joueur préféré, enfant ? (Amanda Nixon, via email)
J'admirais Glenn Hoddle. Il se distinguait par sa technique : les deux pieds, de beaux contrôles, très précis. A l'Ajax, Johan Cruyff était le coach de l'équipe première. Un soir, il est venu à notre entrainement et a fait une session - c'était vraiment intimidant. Un grand nom comme ça coachant les joueurs de 12 ans ! Mais il m'a parlé d'une façon très décontracté : 'Juste joue ton match, fait toi plaisir.' Plus tard, il m'a guidé jusqu'à l'équipe première. Les autres au Club disaient que je n'étais pas assez fort ou agressif, mais il disait : 'Regardez seulement le talent'.
[img align=C]http://img708.imageshack.us/img708/8500/37893867.png[/img]
Quelle était ta réaction quand tu as su que l'Ajax voulait te recruter à 12 ans ? (Tommy McManaman, via email)
Ils m'ont d'abord contacté quand j'avais 11 ans, mais mes parents qui étaient très terre à terre, pensaient que l'Ajax était plein de gens prétentieux, donc ils ont dit 'ce n'est pas toi, profite du football.' Un plus tard, l'Ajax a redemandé. Cette fois il y avait un autre garçon du coin avec qui aller. Une fois à l'Ajax, on trouvait que tout changeait. Le développement des jeunes était moins systématique : c'était juste prendre plaisir et jouer deux fois par semaine. Ce n'était pas difficile pour s'adapter. Bien sûr, vous devez gagner chaque match, et c'était une mentalité différente, mais ce n'était pas rigoureux.

Comment faisais tu pour être si calme sous la pression : les années d'entrainement ou juste ton tempérament ? (Karabo Mogudi, via facebook)
Je suis plutôt concentré. Et je ne montre pas mes émotions à tout le monde - seulement aux gens avec qui je travaille et ma famille. Je ne suis jamais nerveux. J'essaye toujours de rester au premier niveau : les bonnes choses ne sont pas si bonnes et les mauvaises choses ne sont pas si terribles. Maintenant je dis aux garçons que j'entraine : 'Jouez avec le sourire' et ils répondent 'tu le faisais pas'. Quand je jouais j'étais si concentré que c'était comme si j'étais glacé. Mais au fond j'étais vraiment heureux.

Une centaine de buts, meilleur buteur 3 années d'affilée dans le championnat Hollandais... D'un grand buteur à l'Ajax, tu es devenu un buteur de grand but le reste de ta carrière. Qu'est qui a changé ? (Olly Parker, Birmingham)
Mon rôle a changé. A l'Ajax, vous aviez 5 occasions par matchs. A l'Inter, vous étiez chanceux si vous en aviez une. Et à Arsenal, j'étais plus à l'aise à jouer derrière l'attaquant, juste à l'extérieur de la surface. Ce n'était pas ma qualité d'aller dans la surface et de pousser le ballon au fond des filets. J'ai toujours été surpris pas des joueurs comme Ian Wright. Il excellait dans ce domaine.
[img align=C]http://img835.imageshack.us/img835/3935/98176098.jpg[/img]
Qu'as-tu ressenti quand tu as fini meilleur buteur lors de ton premier grand tournoi à l'Euro 92 ? Est que tu t'es dis j'y suis finalement 'arrivé' ? (Jackie Addison, Londres)
L'équipe a gagné en 88 et j'ai rejoint l'équipe juste après la Coupe du Monde de 1990, qui fût un flop. Je sentais que je voulais m'intégrer, donner mon meilleur. Pour moi ce tournoi était là pour faire ma 'part du boulot'. J'ai marqué contre l'Allemagne et l'Ecosse, et d'autres buts importants. Je me suis dit : 'ils peuvent pas se plaindre.' Mais si je compare à l'Ajax, c'est une autre étape.

J'ai entendu que Johan Cruyff a essayé de vous persuader ne pas rejoindre l'Inter. Pourquoi ? (Alan Eaves, Middlesbrough)
Il ne me l'a pas dit avec de mots mais il voulait que je le rejoigne à Barcelone. Il n'arrêtait pas de me dire toutes les équipes dans lesquels je ne devais pas aller, laissant Barcelone comme seul choix ! J'ai toujours eu le sentiment que je devais aller en Italie, le plus grand championnat à l'époque. Je ne voulais pas aller au Milan car Gullit, Van Basten et Rijkaard y étaient allé. Il restait la Juventus ou l'Inter. On a eu un meilleur feeling avec les gens de l'Inter. Ils ont fait beaucoup de promesses - Plus tard, j'ai su qu'ils faisaient souvent ça. Ils disent : 'On va jouer plus offensif.' Ils l'ont fait mais seulement le premier mois ! Ce n'est pas ce que j'espérais. Mais l'Italie fût bon pour mon développement. J'ai appris à être plus professionnel, à jouer contre deux ou trois défenseurs, et jouer avec des joueurs qui étaient là pour eux et non pour l'équipe.

Quel était le problème entre toi et tes coéquipiers de l'Inter ? (Jim Gervais, email)
En fait, j'étais bien avec eux. Il y avait quelques joueurs qui étaient là depuis 10 ou 15 ans- comme Bergomi, Ferri et Battistini, et ils étaient sympas avec moi. J'avais une bonne relation avec Nicola Berti aussi. C'est un bon gars. Je n'ai jamais eu de problème avec quelqu'un. La seule chose qui me décevait c'était avec Ruben Sosa : on aurait pu être plus l'un pour l'autre car on était les deux attaquants. Peut être qu'il avait un ressentiment envers moi mais on a jamais réussi a bien travailler sur le terrain. En dehors du terrain, on n'avait aucun de problème.
[img align=C]http://img510.imageshack.us/img510/7443/93752506.png[/img]
Que ressentais tu quand une partie de la presse italienne renommait le trophée du 'Donkey (\"boulet\") de la semaine' en 'Bergkamp de la semaine' ? Trouves tu que la presse anglaise et plus facile que la presse italienne ? (Alex Feakes, Southampton)
Ils attendaient de moi que je leur parle tous les jours en détail ! j'ai dit 'S'il y a un match dimanche bien sûr je vous parlerai le lundi du match. Mais je ne vais pas en reparler le mardi et le mercredi. Donc je parlais aux médias deux fois par semaine, ce qui est beaucoup comparé à l'Angleterre, et encore plus par rapport à la Hollande.' Mais ils étaient mécontents, ils voulaient que je leur parle tous le temps, et je disais non. J'ai besoin de ma vie privée et la presse anglaise respecte ça. Les tabloïds anglais m'ont critiqué d'abord car je n'avais pas marqué lors de mes sept ou huit premiers matchs. D'accord. Ca ne me gène pas si on critique mon football. Mais en Italie, ils inventaient des histoires ridicules. Une fois, je me suis coupé les cheveux et ils ont dit que mes cheveux tombait car je n'arrivais pas à faire face.
Il me semble me souvenir que Massimo Moratti aurait dit à Bruce Rioch : 'Tu auras de la chance si Bergkamp marque 10 buts pour toi !' A quel point ses mots t-ont t-il stimulé ? (Ron Stockbrigde, Northampton)
Je suis surpris d'entendre ça, car on s'entendait très bien, il aime le football et il était désolé de me voir partir. A la fin de ma seconde année à l'Inter, il a dit 'Il y aura des changements -s'il te plaît reste.' J'ai décidé que je ne voulais pas attendre. Mais il n'y avait pas de rancœur.
[img align=C]http://s3.amazonaws.com/webjam-upload/rioch_bergkamp___6cf7e1fbd3374874b3ac393b2a063e3b%28450x340%29__36__.jpg[/img]
Si ta famille suivait Manchester United quand tu étais jeune, et ton joueur préfère enfant était Glenn Hoddle, pourquoi tu as rejoint Arsenal ? (Jonathan Bowen, via email)
Mon père était un fan de Denis Law, pas un supporter de Manchester United. Et je n'étais pas un fan de Tottenham. J'étais un fan de Hoddle. Mon projet était d'aller en Angleterre après l'Italie. J'adorais leur passion, les supporters. Mon agent connaissait David Dein car Glenn Helder était à Arsenal, et ils ont parlé au téléphone. Bruce Rioch et Dein on fait beaucoup de promesse ; parler de jouer de façon offensive. Je ne prenais pas ça sérieusement après mon expérience à l'Inter. Mais je me suis dit : Arsenal ? D'accord. Ils ont gagné la Coupe des Coupes, ils avaient Ian Wright, ils avaient une équipe établie avec huit ou neuf joueurs qui jouaient toujours. Ca paraissait stable, et je me suis dit : 'Ca me correspond. C'est un grand Club et c'est comme ça que je veux jouer au football. Et Highbury était bien. Voyons comment ça se passe.' Je ne m'attendais pas à y rester 11 ans, mais dès le premier jour, c'était exactement l'endroit où je voulais être.

Arsenal est connu pour avoir une culture de la boisson dans les années 90 notamment avec Tony Adams, Paul Merson et Ray Parlour - est ce que ce fut un choc ? (Andy Edwards, Londres)
C'était quelque chose, je n'arrivais pas à comprendre ! En pré-saison, on était dans un camp d'entrainement en Suède et on s'entrainait deux fois par jour. Le soir, je suis sorti me balader avec ma femme et on a vu tous les joueurs d'Arsenal assis à la terrasse d'un pub. Je me suis dit que c'était incroyable. Le plus drôle c'est qu'on ne le remarquait pas à l'entrainement car ils étaient si forts qu'ils donnaient 100 pour cent. Je ne buvais pas, et ils me respectaient. Ils buvaient, j'ai pensé 'Ca fait parti de la culture anglaise donc tu dois le respecter.' L'année suivante Arsène est arrivé et tout a changé. Plus tard, on a eu du succès grâce à nos défenseurs anglais. Ils étaient le mental de l'équipe, ce qui manquait aux européens. Ils disaient \"rentrer leur dedans\" et toutes sortes de phrases. J'adorais ça, spécialement 'A quel point tu en veux ?\" J'y pensais. Ca me tracassait. Est-ce que j'en voulais plus que l'adversaire ? Qu'est ce que t'es prêt à donner ? Qu'est ce que tu es prêt à faire pour être meilleur ? C'est la tradition des guerriers anglais ; un code d'honneur. On y allait ensemble et on donnait tout.
[img align=C]http://i.telegraph.co.uk/multimedia/archive/01119/tony-adams_1119903c.jpg[/img]
Tu étais un peu une machine à passe décisive à Arsenal : y en t-il une qui sort du lot ? Cette passe pour Freddie Ljungberg contre la Juventus à Highbury, quand tu dribbles deux joueurs et passe le ballon dans l'intervalle ? (Anita Jonhson, Londres)
C'était ma favorite, je pense que ça me ressemblait pas de ne pas avoir le ballon dans les pieds tout le temps. J'attendais que Freddie fasse sa course. A cette époque, il venait toujours de quelque part et je le trouvais. Je me souviens de beaucoup de passes décisives avec Ashley Cole aussi. Je le voyais du coin de l'œil. Il commençait sa course. S'il s'arrête, c'était une mauvaise passe mais il a continué de courir, car il savait ce que j'allais faire et j'ai mis le ballon juste à la l'extérieur du second poteau, dans la surface, il avait juste à le couper avec sa vitesse. Vous ne pouvez pas défendre ça. Il n'y avait pas d'arrière droit capable de revenir si vite ! Vous pouvez comparer ça à un quaterback : vous voulez voir et faire la passe parfaite. Le plaisir de marquer on le connait, mais pour moi faire une passe décisive c'est presque le même sentiment. C'est comme résoudre un puzzle. J'ai toujours une image dans ma tête sur ce qui se passera deux ou trois secondes plus tard. Je peux le calculer. C'est un plaisir immense de faire quelque chose que personne d'autre ne peut voir.
Etiez vous inquiet de perdre votre place quand Bruce Rioch a quitté Arsenal à la fin de la première saison ? (Arthur Potts, Halifax)
A cet âge, avec la façon dont je jouais, je n'étais jamais inquiet pour ma place. Quand Bruce est parti j'étais inquiet que le syndrome italien arrive encore. On a eu une bonne pré-saison avec Bruce et d'un coup - bang- Il était parti. Je ne savais pas à quoi m'attendre. Arsène Wenger arrivait et je connaissais sa réputation. Ca m'a calmé, je savais comment il aimait jouer à Monaco.
[img align=C]http://newsimg.bbc.co.uk/media/images/41912000/jpg/_41912276_bergkamp_wenger416.jpg[/img]
Ton triplé contre Leicester en 1997, le but gagnant contre l'Argentine en 1998 en quart de finale en coupe du Monde, le fameux but contre Newcastle en 2002 - quel est le meilleur ? (James Janes, Londres)
Le but contre l'Argentine est mon meilleur but. Marquer de cette façon, dans mon style, à ce stade de la compétition. J'adore le beau football mais ça signifiait quelque chose pour moi, et ça nous a permis d'aller en demi-finale de Coupe du Monde. Ma réaction après ce but était émotive car je me souvenais de mes rêves de Coupe du Monde quand j'avais sept ou huit ans. Comment je l'ai fait ? D'abord il y a eu un échange de regards  avec Frank de Boer - il allait donner la balle. Ensuite, la course, distancer le défenseur de 5 mètres. Le ballon venait par-dessus mon épaule. J'ai couru tout droit, sauter pour récupérer la balle, l'arrêter. La seconde touche de balle pour tourner à l'intérieur, m'assurer qu'Ayala était parti, et avoir un meilleur angle de but. Mon objectif était le second poteau et d'enrouler le ballon. Après la seconde touche, je savais que rien ne pouvais mal aller. Aucune chance ! Tu donnes absolument tout, comme si ta vie te menait à cet instant. Quant au but contre Newcastle, ma première pensée fût : 'Je dois tout faire pour marquer.' 9 mètres avant que la balle arrive, j'avais décidé de tourner autour du défenseur. Le but de Leicester était pur, mais il y  avait un peu de chance pour celui de Newcastle. Contre Leicester, quand la balle est arrivée je savais ce que je voulais faire : contrôle, revenir à l'interieur, marquer.
[img align=C]http://img265.imageshack.us/img265/1006/91224606.png[/img]
Avec tous les joueurs que les Pays Bas a eu dans les années 90, à quel point es tu déçu ne pas avoir gagner de trophée ? Quel était le plus grand problème : les entraineurs, les joueurs, l'esprit d'équipe ? (Pat Dixon, Rochdale)
En 1992, on était très proche, mais on avait une équipe qui arrivait à sa fin. Est-ce qu'on en voulait assez ? Qu'est qu'ils voulaient accomplir ? Etre champion d'Europe encore ? Ils auraient pu avoir plus faim. Si seulement on avait franchi ce palier supplémentaire, on aurait réussi facilement. En 1994, la Coupe du Monde fut une expérience fantastique, mais au finale je crois qu'on n'était juste pas assez bon pour la gagner. Mais on n'aurait assurément pas du perdre contre le Brésil. En 1996, bien, on connait le problème. Tous les problèmes, les joueurs de l'Ajax sont entrés dans l'équipe. Mais en 1998, on aurait du gagner. On était la meilleure équipe. On aurait du battre le Brésil, on aurait donné à la France un bon match en finale. Ils ne voulaient pas nous jouer d'après ce que j'ai compris. Et la même chose en 2000 en championnat d'Europe : on aurait du battre l'Italie facilement et aller en finale. Aux Pays-Bas, on pratique les penalties tout le temps maintenant ! Donc à la fin, on a eu vraiment eu de grand joueurs, mais on n'a pas franchi ce palier. Parfois, je pense qu'on doit être moins similaire. On est tous des joueurs techniques, on réfléchit, passer le ballon et jouer de la bonne manière. Mais parfois vous avez besoin d'un défenseur qui balance la balle dans tribune ! Et devant, être plus clinique.
[img align=C]http://img12.imageshack.us/img12/2655/76649228.jpg[/img]
Préfères tu gagner la Coupe du Monde en jouant 'dirty' ou perdre en jouant du 'Total football' ? (Chris Gallery, via twitter)
La finale de Coupe du Monde laisse un gout amer dans la bouche car les joueurs néerlandais jouaient un si bon football en qualification, dans la tradition hollandaise - attaquer. Ils l'ont même fait un peu en compétition. Et en 2008, ils ont joué comme ça contre l'Italie et la France. Donc l'équipe avait beaucoup de potentiel, et ils ont en quelque sorte oublié de jouer au football contre l'Espagne. Les tacles étaient plus importants, on a jamais été bon à ça. Ce n'est pas notre truc de jouer 'dur', et on n'aurait pas du le faire. C'était probablement la frustration de ne pas pouvoir jouer notre jeu. Connaissant Franck [De Boer], Philip [Cocu] et [Bert] Van Marwijk, je suis sûr que je n'étais pas prévu. Ce n'est pas leurs styles. Philip m'a dit que ce n'était pas intentionnel mais il semblait un peu embarrassé. C'est pas vraiment hollandais, non ? Il y a deux grandes nations du football, l'une essaye de jouer au football et l'autre essaye de l'empêcher de progresser en jouant d'un façon qui n'avait jamais été produite avant.

Est-ce que tu penses que ta peur de l'avion a affecté ta capacité à jouer ? Les longs voyages en bus et en bateau devaient beaucoup t'épuiser ? (Ben Welch, écrivain dans FourFourTwo)
C'était le contraire. Quand j'ai arrêté de prendre l'avion ça ma libéré. Trois jours avant un match, je m'inquiétais du prochain vol. Ca m'empêchait d'apprécier le football donc j'ai du prendre une décision aller en thérapie pendant des mois ou des années, ou juste ne plus prendre l'avion. Tout le monde l'a accepté. Quand j'ai rejoint Arsenal, l'une des premières choses que j'ai dites dans les négociations de contrat c'était que je ne prenais pas l'avion mais que je pouvais aller n'importe où en voiture. Ca n'a jamais été un problème.

Avec quel attaquant as-tu le plus aimé jouer -Van Basten, Henry, Kluivert, Wright, Anelka- et qui était le meilleur ? (Darren Jonshon, Michigan, USA)
Dans mon esprit, c'est plus à moi de m'ajuster au jeu de quelqu'un d'autre. Avec Nicolas Anelka, c'était facile car il était si rapide. Va derrière le défenseur, je te passe la balle et tu es en un-contre-un avec le gardien. Thierry Henry est fantastique avec tous ses gestes techniques. Et Ian Wright était génial. Mais si je dois en choisir un, je dirais Thierry Henry à cause de la saison des Invincibles avec lui. Les joueurs d'aujourd'hui, j'aimerai un joueur rapide qui fait des courses et marque. David Villa, peut-être. Il y a une différence entre les dribbles et les dribbles utiles. Les gestes techniques de Henry étaient totalement utiles. Il y avait quelque chose derrière tous ses mouvements : frapper au but, recevoir une passe. Marco van Basten avait une technique différente. C'était un grand finisseur et avait aussi un beau touché de balle. C'est dur de choisir. Mais je dirais Thierry car j'ai travaillé avec lui longtemps à l'entrainement et on avait une vraie relation.
[img align=C]http://img403.imageshack.us/img403/7792/51406440.jpg[/img]
Quel est le meilleur défenseur contre qui tu aies joué ? (Robert Frumkin, via email)
Je pense que les meilleurs joueurs sont comme Sol Campbell, Jaap Stam - dur, des défenseurs sérieux, rapides et qui peuvent lire le jeu. J'ai toujours adoré jouer contre des joueurs comme [Sinisa] Mihajlovic ou [Marco] Materazzi- des joueurs avec une grande gueule qui font des tacles pas très propres, vous marchent sur vos pieds, et vous donnent un coup de coude quand personne ne regarde. J'y allais.  Vous devez vraiment avoir un bon match contre ces joueurs, et contre les défenseurs en général qui avaient un air : 'Regarde moi, je suis fantastique.' Je n'aime pas ça. Je préfère les défenseurs comme Martin Keown qui font leur boulot et peut être qu'ils ont une grande gueule dans les vestiaires mais de façon marrante. Il était super pour parler trash : 'Allez, allez, on va les avoir ... tu penses que tu peux me passer ? Oh yeah ?''

Thierry Henry a dit que tu étais le meilleur joueur avec qui il a joué, mais qui gagnerait un match en un-contre-un ? Marvin Rose, Reading)
On a jamais fait ça ! Même à entrainement, il y avait trop de respect entre nous qu'on n'aurait pas fait ça à l'autre. Il me battait avec sa vitesse sans aucun doute. Mais à l'entrainement, s'il était en un-contre-un avec moi, il passait la balle à quelqu'un d'autre et c'était pareil quand c'était moi face à lui. Avec les autres joueurs, tu peux le faire. Mais contre lui...non !

Pourquoi tu as changé d'avis après avoir dit que tu n'entrainerais pas ? (Paul Aminu, Glasgow)
Quand j'ai arrêté de jouer, je ne voulais pas entrainer. J'ai joué au golf et passer du temps avec mes enfants pendant deux ans. Mon fils jouait pour l'équipe locale et j'allais avec lui à l'entrainement. Ensuite, j'ai pris part à une session d'entrainement et j'ai vraiment apprécié. De retour en Hollande, je pouvais avoir mes badges de coach en un an. Au début, j'ai pensé que ce n'était pas pour moi, ensuite 'Allez concentre toi dessus pendant un an'. J'ai eu mon diplôme, donc je peux être coach n'importe où, là j'ai envie d'aller. Marco van Basten a été direct au téléphone. Je dois avoir un certain nombre d'heures avec une équipe professionnelle pour le cours. Marco a dit :'Pourquoi tu ne viens pas le faire avec l'Ajax ?' Je peux me voir coacher un jour là-bas. Peut être coach des attaquants quelques fois par semaine. Et je me vois aussi le faire à Arsenal - je pourrais faire partie du staff. Entrainez me ramène dans le bain du foot, mais j'ai besoin qu'on me pousse.
[img align=C]http://img517.imageshack.us/img517/1627/92062885.jpg[/img]
Est-ce que le football intelligent, joueur, beau, de tradition néerlandaise se meurt ? (Joey Voce, Liverpool)
Oui. Je pense qu'il s'éteint, mais d'autres équipes sont en train de grandir.  Si on regarde comment joue Barcelone et Arsenal, elles pourraient être des équipes néerlandaises. Quand l'un donne la balle, le joueur deux, trois, quatre et cinq sont déjà en mouvement. Les équipes néerlandaises ne jouent plus comme ça. Si vous regardez les matchs, on voit un joueur avec le ballon et un autre bouger. Personne d'autre. Donc celui qui bouge reçoit la balle. C'est devenu facile à défendre. Donc il y a peu de passes réussies et peu de mouvement. C'est plus des longs ballons, et les joueurs étrangers qui viennent ne sont pas au même niveau que nos jeunes joueurs. Peut être que la première année, ils ne sont pas assez bons que les autres joueurs, mais donnez leur juste de l'expérience et donnez leur confiance de jouer au football. On doit faire les choses différemment. Il y a plusieurs années, quand j'ai rejoint l'équipe première, avec Cruyff, on jouait.

[gunner007]

Dennis I love you !!!

[gunners_dz]

Merci G14

[The Iceman]

Merci gooners14 !

[MikArsha]

Merci pour l'article !

[gunner597]

merci pour l'interview il devrait en donner plus souvent

[Son of a Gun]

Bergkamp.

[we are the Arsenal !]

Rien à dire ils ont la classe ses attaquants néerlandais!! sur et en dehors des terrains

[Vince]

Je vais prendre le temps de lire ça

[gooners14]

Ce joueur restera sans doute comme le joueur le plus classe de l'histoire du football, tous supporteurs quelque soit son club serait d'accord pour le reconnaître.

[toitoine]

Tout à fait d'accord, la classe absolue!

Merci G14!!!

[viper83]

[serwal]

A noter que Bergkamp a ete designé assistant coach a l'Ajax

[verokiss14]

C'est bien d'accumuler de l'expérience avant de revenir au club...

[Gunnerski]

Dennis Bergkamp scores a wonder goal in Ajax training

[TITI N°1]

la technique ne se perd pas apparement

[viper83]

[Hot]

J'avais loupé son interview elle est terrible

Un véritable plébiscite de ce que fais Arsenal, le beau jeu, donner sa chance aux jeunes.

Par contre il manque clairement le fighting spirit, des joueurs qui aiment rentrer dedans même si on le retrouve de plus en plus notamment chez Woj ou Wilshere ( les deux nouveaux )