Arsenal Supporter Club France

Jens Lehmann

Démarré par RedArmy, 14-03-2011, 21:03:36

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Vince


Vince

C'est bon j'ai trouvé.

Selon le Mirror, Arsenal s'intéresserait à Jens Lehmann pour intégrer le staff en tant que coach des gardiens.

http://www.mirror.co.uk/sport/football/news/arsenal-consider-return-former-goalkeeper-10730536

DiosBergkamp

Il y a pas mal de rumeurs comme quoi le boulot de Peyton (l'actuel coach en chef des gardiens) n'est pas appréciée par les gardiens eux même.
Ça fait peut-être parti du changement voulu par le board, qui force la main de Wenger.

Taz

Il à confirmé aux médias allemand que c'était fait et qu'il commence de suite avec l'équipe première .
Topic à redéplacer :)
Only One Arsenal ! ! ! 


Vince

05-07-2017, 15:47:18 #214 Dernière édition: 05-07-2017, 16:04:41 par Vince
Welcome back :hi:




we are the Arsenal !

Wenger qui fait un petit pied de nez à Tony Adams au passage :P

Bouligoal

S'il peut transmettre sa rage aux joueurs, je ne dis pas non. Mais j'espère qu'il saura canaliser sa hargne. Parce que sanguin comme il est, il peut te niquer une bonne ambiance à lui tout seul.
229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!

DiosBergkamp

Citation de: we are the Arsenal ! le 05-07-2017, 16:25:19
Wenger qui fait un petit pied de nez à Tony Adams au passage :P


C'est quand même bien différent, être l'un des coachs des gardiens et être coach adjoint de l'équipe première, je mettrais pas ça au même niveau.
Pour moi Adam est juste aigri alors qu'il a rien montré justifiant de lui faire à ce point confiance.

Vince

Non justement, Lehmann épaulera Wenger, il s'occupera de tout les joueurs, pas simplement des gardiens.

DiosBergkamp

Ah d'accord, j'étais resté sur l'info du staff des coachs des gardiens. Ça correspond à quoi comme poste du coup ? Il remplace quelqu'un ou c'est une addition ?

we are the Arsenal !

C'est ce qui me semblait, il a un rôle plus important que coach adjoint des gardiens ! C'est une addition en plus, je crois.

Vince

Je vois plus Neil Banfield, à voir.

gunner4life

bonne nouvelle,  j aimais bien son caractere meme si parfois ca l a deservi en se faisant déconcentrer par les provocations des adversaires.
je me souviens d une fois où il a pris la tete d un joueur entre ses grosses paluches pour le, pousser, excellent !!!!!

Vince

Lehmann - Un tremplin pour ma carrière

Interrogé par Bild à propos de ses ambitions en tant que coach depuis son arrivée à Arsenal, il a declaré :
"Oui, c'est le but, travailler un jour quelque part comme entraineur principal. J'ai discuté avec lui [Wenger]. Il y a ensuite eu deux autres discussions, et on m'a dit ce que je pourrais faire pour aider. Je suis le seul nouveau dans le staff, donc j'écoute beaucoup et je garde mes yeux ouverts. Ma place sera plutôt en haut dans les tribunes en haut, plutôt que sur le banc, je suppose. J'espère contribuer positivement."

Vince

CiterWenger - Son exigence nous fera du bien



"C'est quelqu'un d'exigent, et qui transmet son envie de gagner aux joueurs, les aider à atteindre leurs objectifs. C'est ce qu'on attend d'eux. Il peut aussi donner des conseils car il a connu des périodes difficiles, où il n'était pas en forme, mais son attitude rigoureuse peut être comparé à celle de Mertesacker. C'est important que nos joueurs soient entouré d'hommes comme eux.

Il apprécié le retour sur les terrains d'entrainement, il revit le plaisir qu'il avait quand il était à Arsenal. Il est toujours très motivé, ça ne s'en va jamais. Quand on veut faire les choses bien, ça ne s'en va pas."

Bouligoal

Ah la rigueur et la discipline allemande :love: :respect:
229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Taz

Only One Arsenal ! ! ! 


Vince

Taz t'as compris que c'est une blague? :P :look:

Vince

15-11-2017, 18:11:31 #228 Dernière édition: 15-11-2017, 18:17:47 par Vince
CiterExtraits du livre de Jens Lehmann

Les Invincibles ..



Personne ne croyait en nous en 2003/04, Arsenal avait laissé passé le titre la saison précédente négligemment, et on débutait la saison avec une seule recrue : un vieil allemand, complètement fou. Comme d'habitude, Man Utd était favoris pour le titre, suivit de Chelsea, qui avait été renforcé par les incroyables dépenses de Roman Abramovich. En fait, ils étaient supposé être les principaux rivaux de Man Utd pour le titre. Et nous on ne l'acceptait pas, les matchs étaient tués généralement après 20 minutes, on menait déjà 2-0, sans donner d'espoir à l'adversaire.

Cependant, à une occasion, j'ai été très critiqué. Parfois, je jouais à 30-35 mètres devant mes buts, où je pouvais intercepter 95% des ballons qui venaient. Ca m'a cependant fait faire deux erreurs, en Champion's League en donnant pratiquement une passe décisive à l'attaquant avec ma tête ou quelque chose comme ça. Des moments comme ceux là vous font passer pour Mr Bean, et comme en Angleterre, que ce soit au Pub ou dans les journaux, chaque situation de jeu est interprété aussi intensément qu'un passage de la Bible, les exégètes ont délivré leur verdict : ce gardien est cinglé.

Malgré tout, je m'adapte bien dans le système de jeu d'Arsenal. Ma première saison est l'un des meilleurs de ma vie; je n'ai fait aucune erreur en 38 matchs. Sur le sol Anglais, Arsenal est littéralement imbattable. A la fin de la saison, on a établit un record qui ne sera peut-être jamais égalé : 26 victoires, 12 matchs nul, et aucune défaite. On a accumulé 90 points, et je n'ai concédé que 26 buts.

Quand je réfléchis aux raisons de cette série incroyable aujourd'hui, je me rappelle de quelques choses en particulier : d'abord, le groupe était construit de manière parfaite, un mélange fantastique de jeunes et de joueurs expérimentés, qui ont tous des qualités exceptionnelles, et qui jouaient ensemble dans une sorte de frénésie.

Ensuite, notre condition physique : Chelsea était notre plus féroce rival, et ils se sont essoufflé sur la fin, ce qui nous a permit d'être champions à 3 jours de la fin de la saison. Troisièmement, une parfaite analyse de tout les paramètres du jeu : cette saison était la première où Wenger et son staff ont utilisé Prozone, un logiciel qui permet d'examiner l'adversaire et nos propres performances au détail prêt. Ca permet d'obtenir des données en terme de périodes de possession, de capacité de sprint, de condition physique, de distribution du jeu pour chaque joueur, etc ... Wenger savait utiliser Prozone pour rendre à la fois notre jeu et celui de l'adversaire très claire.

Enfin, l'éducation tactique : un logiciel seul est peu utile si le manager n'est pas capable de faire passer le message à ses joueurs pour qu'ils appliquent les consignes sur le terrain. Les méthodes d'entrainement spécifiques existent pour améliorer la fluidité du jeu; parfois on jouait 11 contre 0. Parfois, l'échauffement consistait à un 11 contre 11; une équipe ne défend pas, gêne faiblement les 11 autres qui entrainent leur jeu de passe pendant 5-10 minutes. Et à chaque but on échange les rôles. Tout tourne autour du jeu sans interruption, comme un skier qui slalome autour de piquets. Une différente version de cet exercice c'était une opposition milieux offensif & attaquants contre le back four. Pendant ce temps, le manager corrige chaque mauvaise trajectoire de jeu, chaque passe inutile. Pour moi, Arsène Wenger était un maître sans égal du développement de jeu offensif.

Après tout, c'est ce que les gens venaient voir. Highbury était toujours complet, alors qu'à Chelsea, occasionnellement, malgré les stars et les succès. Malheureusement, on a seulement réussit à appliquer cette domination qu'en Angleterre, pas en Champion's League.

L'élimination contre Chelsea ..

On était certainement la meilleure équipe d'Europe, si ce n'est du monde, cette saison là, et pourtant on a été éliminé en quart de finale contre Chelsea. C'était un des moments les plus amères de ma carrière. On menait 1-0 à la fin de la première mi temps, quand Claude Makélélé fait une frappe plein axe de 27 mètres à la 51ème minute. C'était les nouvelles balles faites par Nike, elle s'est mise a flotter vers moi comme une chauve souris complètement bourrée. J'ai manqué de l'attraper, elle rebondit entre mes bras et mon menton, pour finalement arriver dans les pieds de Frank Lampard, qui n'a plus qu'à la mettre au fond pour égaliser.

On était simplement déprimé et à la 87ème, Wayne Bridge marque le but du 2-1. C'était la première victoire de Chelsea contre Arsenal en 9 ans, mais la joie n'a pas duré pour Chelsea qui fut éliminé par Monaco en demi finale. Je pense qu'après avoir éliminé Chelsea, on aurait été jusqu'en final, et on l'aurait remporté face au Porto de José Mourinho.

La fin de l'Invincibilité ..



Finalement, on est resté 49 matchs sans défaites en championnat. Pendant un long moment il y avait 0-0 à Old Trafford, jusqu'à ce que Wayne Rooney se laisse tomber dans ma surface et l'arbitre siffle pénalty. Le nom de l'arbitre était Mike Riley, et je me rappelle toujours de lui aujourd'hui. On finit avec une défaite 2-0, notre série historique a été terminé grâce à un plongeon.

Une victoire et 3 nuls plus tard, on joue Liverpool à l'extérieur, et on perd à nouveau. C'était seulement ma seconde défaite en Premier League, et pourtant le manager vient me voir et me dit, 'Jens, tu n'es plus aussi frais qu'avant, t'as l'air fatigué, je te met au repos. Si tu commences à avoir des problèmes pour aller en sélection à cause de temps de jeu, j'accepterai de te laisser partir'.

Naturellement, je me suis senti trahi, prêt à frapper le mur sous le coup de la colère. Je ne voulais pas me laisser faire. Je n'étais plus un homme qui peut faire ses bagages du jour au lendemain : mes enfants s'étaient enfin habitué au pays après un an et demi; je ne pouvais pas forcer un autre départ.

Ce soir là j'ai réfléchis, puis Didi Hamann m'appelle; il jouait pour Liverpool. 'Ecoute, Jens. On a besoin d'un nouveau gardien'. C'était tentant, si on met de côté le climat horrible à Liverpool. Mais en écoutant mes pensées, j'ai décliné. 'Non merci, je continue de me battre à Arsenal'. Et comme un signe, Manuel Almunia fait un mauvais match contre Bolton Wanderers le match suivant. Deux semaines plus tard on perd à nouveau contre Man Utd, et je me retrouve à nouveau dans les buts.

Finale de FA Cup 2005 ..



A la fin de la saison, on rencontre Man Utd en finale de FA Cup, au Millennium Stadium de Cardiff. C'était un match concentré sur un but - le notre. Man Utd étaient largement supérieur et ont enchainé les occasions, mais j'étais capable de toutes les sauver, aidé par mon ami Freddie Ljungberg, qui dégage sur la ligne lorsque j'ai été battu par une tête de van Nistelrooy dans mes 6 mètres. Le seul mot qui se répétait dans mon crane c'était 'Fight, Fight'. Je savais que je répondrais présent ce jour là : sinon mon manager était prêt à me retirer de l'équipe en un battement de cil, et c'était au revoir Londres, une nouvelle école et peut-être un nouveau pays pour mes enfants, toutes ces conneries. Une pression immense.

Cependant, on a survécu cette demi heure, et une séance de penalty se présentait. Le hollandais van Nistelrooy tire le premier et marque, puis Paul Scholes, et soudainement c'est le classique Angleterre v Allemagne. Encore une fois je suis le chanceux, je sauve sa frappe. Nos 4 penaltys rentrent, et Patrick Vieira marque le penalty qui nous gagne la coupe. Ca restera son dernier but, il rejoindra la Juventus après 8 ans à Londres.

Plus tard, des larmes coulent sur mes joues; relaxation, soulagement et joie. Pour la première fois je suis élu homme du match, et j'étais émerveillé par la tournure des chose pour le mieux. Il y a 3 mois, j'étais sur le banc, torturé par mes pensées de départ. Maintenant, je suis à nouveau rempli d'énergie positive avec l'envie de travailler dur et j'ai accompli l'objectif de ma saison. Toutes les décisions que j'ai prise se sont révélé les bonnes.

La finale de 2006 ..



Alors que Ronaldinho se rapproche, j'ai une fraction de seconde pour me décider. Je reste dans mes buts ou je sors ? Pas le temps de se chamailler à propos d'Alexander Hleb qui est coupable de la perte de balle, même si toute l'équipe a perdu le ballon sur le côté droit. Mes défenseurs, Sol Campbell, Kolo Touré et Emmanuel Eboué auraient pu se mettre sur leur voie. Mais Eboué n'a pas réussit à suivre Samuel Eto'o qui fait un appel par la droite. Le meneur de jeu de Barcelone a utilisé ce moment d'incertitude - ou peut-être de panique face à un ingénieux adversaire - pour passer le ballon entre moi et mes défenseurs avec l'extérieur du pied.

Je peux voir Eto'o qui sprinte vers moi. 'Je peux y arriver' je pense, je me prépare pour un long tacle glissé. Soudainement, je réalise que l'attaquant camerounais est plus rapide que j'avais anticipé. Mon calcul de timing, réalisé instinctivement comme souvent, est faux pour la première fois depuis très longtemps. Peu importe combien je détends ma jambe, Eto'o touche se ballon avant moi, et m'élimine. 'Pas but' mon esprit crie. Je n'avais pas concédé un seul but de toute la campagne en Champion's League cette saison - un record sans précédent, une marque pour l'éternité. Cette série devait bien s'arrêter à un moment donné, bien sûr, mais pas maintenant, pas pendant les 20 premières minutes de la finale. Est-ce que c'est pour cette raison que ma main agrippe la jambe d'Eto'o ? Jusqu'à aujourd'hui, je ne sais toujours pas pourquoi je n'ai pas maitrisé mes doigts lors de cette 19ème minute un soir de Mai au Stade de France en 2006.

Pendant un moment, l'espoir revient. Ludovic Giuly sprinte venu de ma gauche, récupère le ballon et le met au fond des filets. J'ai entendu le coup de sifflet de l'arbitre et je me sens chanceux; peut-être qu'il a vu quelque chose qui pourrait me sauver. Les joueurs de Barcelone entourent l'arbitre, lui demandent pourquoi n'a-t-il pas laissé l'avantage.  En réalisant que Terje Hauge ne changerait pas sa décision, ils changent leur stratégie. Carlos Puyol et Mark van Bommel brandissent un imaginaire carton rouge sous le nez de l'arbitre, une image qui brûle dans mon esprit. Ca ne se fait pas. Les joueurs, bien sûr, courent vers l'arbitre pour lui dire quoi faire parfois, mais demander ouvertement l'expulsion d'un joueur ça ne se fait pas. A la fin, le seul réconfort que j'ai, c'est que les gens se rencontrent toujours à nouveau. Il y a toujours des opportunités de se venger.

Quand l'arbitre me tend le carton rouge, je me suis sentit la personne la plus seule de la planète; je n'avais même pas la fore de me plaindre. Ca ne pouvait pas être vrai, j'ai pensé, en plongeant mon visage entre mes gants. Ca n'est pas possible, je ne suis pas expulsé à la 20ème minute de ce match crucial, pas après la saison que l'on a vécu. Par sens d'auto-protection, j'en ai voulu à mes défenseurs de m'avoir mis dans cette situation, avec leurs échecs. J'ai fais la tête en sortant du terrain alors qu'Almunia est rentré, avec Robert Pirès qui doit lui laisser sa place. Pirès était le pion sacrifié, et je lui ai offert mes excuse dans le vestiaire plus tard.

Suite à mon expulsion, je rentre dans le vestiaire, enfile un t-shirt propre. Qu'est-ce que je fais maintenant ? Pendant quelques minutes je reste assis, indécis, avant de monter les marches vers les tribunes. Je me retrouve face à Sir Alex Ferguson. Il me fixe, comme si il voyait Lucifer en personne. 'Bad Luck' je lui dit en haussant les épaules. Je continue mon chemin et je fini par trouver un siège. Je suis rejoins par Lasse et Mats [ses enfants], qui étaient assis avec ma femme et mon frère. Je met mes enfants sur mes genou, et je craque.

Il n'y a pas de mot pour décrire ce moment, je suis inconsolable, tout mes objectifs, mes espoirs, mes ambitions ces derniers mois disparaissent dans un trou noir de déception. Néanmoins, tout n'est pas perdu. J'encourage mon équipe, et en effet, on ouvre le score avec une belle tête de Sol Campbell - à 10 contre 11. Barcelone attaque en vain, et on garde cet avantage jusqu'à la pause.

Dans le vestiaire, je vois tout le monde assis silencieusement comme d'habitude. Personne ne me fait de reproche; j'ai été trop performant les derniers tours. Pour ne pas me sentir complètement inutile, je vais voir chaque joueur pour leur demander de remporter ce match, avant qu'Arsène donne des instruction à sa manière posée. Au moins on mène au score, mais quand je retourne avec mes enfants, je réalise que ce match va dans une seule direction : notre but.

Campbell était dans une forme fantastique, et on forme un bastion autour de lui. Barcelone, cependant, a toujours de l'énergie, et encore Eto'o récupère le ballon dans un moment crucial. Cette fois, il pénètre dans la surface de réparation, lève brièvement la tête, et voit Almunia, mon remplaçant, qui bouge trop tôt, il anticipe sur la gauche avant même qu'il ne tente sa frappe. La balle va entre lui et son poteau - 1-1. Déçu, je m'affale sur mon siège, j'applaudis en réalisant que l'on a nos chances d'aller aux prolongations puis aux penaltys.

Cependant, Almunia a anéantit mes espoirs. Son comportement a changé depuis l'égalisation; il n'était plus positif. Je le connaissais bien, j'espérais qu'il retrouverais ses esprits, mais en vain. D'une manière ou d'une autre, doucement, l'attitude du gardien se transmet au reste de l'équipe, et ce but vainqueur n'était qu'une question de temps. A 5 minutes de la fin, Henrik Larsson lance Juliano Belletti, qui met le ballon entre les jambes de Manuel dans un angle mort.

Le reste est rapide. Juste après le match, on rentre à Londres, Arsène Wenger me dit qu'après l'égalisation, il savait qu'on ne gagnerait pas. Pourquoi ? On aurait pu garer le bus et aller jusqu'aux penaltys ? Eventuellement, notre arrivée en Angleterre clos le débat. Pas de diner collectif, pas de temps pour le deuil, rien. Arsenal n'était pas fait pour socialiser; pendant mes 5 ans là-bas, on a organisé qu'une seule fête de Noël.

Que reste-t-il de cette année 2006 ? Je deviens le numéro un dans les buts de l'Allemagne. J'ai établis un record historique, qui ne sera peut-être jamais battu, de 852 minutes sans concéder de buts dans la plus grosse compétition européenne. Bien sûr, pour gagner un tel trophée, il faut un peu de chance et une grande équipe, mais ça reste d'un point de vue personnel mon plus gros succès, et le réussir à la fin de ma carrière est merveilleux. C'est vrai que j'ai été élu gardien de l'année, la saison précédente, mais une telle récompense dépend des grâces du jury, composé de joueurs et de journalistes. Ces 852 minutes en contraste, c'est un fait qui ne peut être débattu. Je restera probablement le seul gardien à n'avoir jamais concédé de but pendant toute une campagne en Champion's League, et qui pourtant ne remportera pas la finale.

Skoxy


Bouligoal

229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Nono

C'est touchant et on sent toute l'amertume qu'il a envers Almunia pour la finale.

DiosBergkamp

Toute l'amertume qu'il a pour Almunia tout court. Parceque lui en vouloir alors qu'il est sans doute le plus responsable sur la finale...

Bouligoal

Almunia..... Quand j'y repense. Je le considère comme l'un des (si ce n'est LE) pires gardiens de l'ère moderne d'Arsenal (post 2000 on va dire). A part quelques fulgurances ici et là (notamment un péno arrêté vs Tottenham), c'était faible.
229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Vince

Le problème d'Almunia c'est qu'il se retrouve comme un des doyens de cette équipe de jeunes, avec Gallas. Il a une personnalité trop effacée, en tout cas sur le terrain, pour inspirer une quelconque autorité. Et puis les jeunes de l'époque, en plus d'ùtre majoritaire, ils avaient eux une personnalité affirmée. Le groupe de l'époque était instable, je suis pas surpris de lire toutes les histoires ou de lire Wenger dire qu'il n'a jamais eu un groupe aussi concentré/sérieux/motivé ...

Sinon en tant que gardien, Almunia était moyen bon, plus adapté pour un football latin, et beaucoup trop vulnérable dès qu'ils faisait une erreur à une baisse de confiance. Il était par contre très fort dans l'exercice des penaltys.

we are the Arsenal !

Il passerait presque pour un gentil dans son livre Jens, alors qu'on sait qu'il n'y avait pas plus têtu et grande gueule que lui !! :lol: Par contre c'était indéniable son apport sur le terrain et malgré sa boulette en finale, comment lui en vouloir alors qu'il avait fait une compétition et une saison hors norme jusque là. Après Seaman, Lehmann c'était surement celui avec lequel j'étais le plus serein derrière, encore plus qu'avec Cech aujourd'hui.

Fly Millenium

Le problème d'Almunia c'est qu'il avait le niveau pour jouer à Watford et qu'il n'a jamais été constant chez nous. On retiendra davantage ses bourdes que les matchs où il a été décisif. Il n'y a que sur penalty où il était vraiment bon.

Vince

Citation de: we are the Arsenal ! le 16-11-2017, 19:12:23
Il passerait presque pour un gentil dans son livre Jens, alors qu'on sait qu'il n'y avait pas plus tùtu et grande gueule que lui !! :lol: Par contre c'était indéniable son apport sur le terrain et malgré sa boulette en finale, comment lui en vouloir alors qu'il avait fait une compétition et une saison hors norme jusque là. Après Seaman, Lehmann c'était surement celui avec lequel j'étais le plus serein derrière, encore plus qu'avec Cech aujourd'hui.

Quand Almunia lui prend sa place, c'était pas non plus immérité. Lehmann sur la fin de sa carrière à Arsenal n'était plus celui de 2004 ou de la Champion's League 2006.

jones79

Citation de: Vince le 16-11-2017, 19:20:46
Citation de: we are the Arsenal ! le 16-11-2017, 19:12:23
Il passerait presque pour un gentil dans son livre Jens, alors qu'on sait qu'il n'y avait pas plus tùtu et grande gueule que lui !! :lol: Par contre c'était indéniable son apport sur le terrain et malgré sa boulette en finale, comment lui en vouloir alors qu'il avait fait une compétition et une saison hors norme jusque là. Après Seaman, Lehmann c'était surement celui avec lequel j'étais le plus serein derrière, encore plus qu'avec Cech aujourd'hui.

Quand Almunia lui prend sa place, c'était pas non plus immérité. Lehmann sur la fin de sa carrière à Arsenal n'était plus celui de 2004 ou de la Champion's League 2006.
Il y a quand mùme le match de référence contre Barcelone 2-2 où Almunia avait fait arrùt sur arrùt.

DiosBergkamp

C'est vrai que ce match, il était on fire. Il nous a évité d'être 5 buts derrière à la mi-temps :lol:

Et je me souviens que quand il prend la place de Lemahn, c'est parceque l'Allemand était vraiment sur la fin, pas beaucoup de monde le pleurait, il avait fait son temps. Pas fan de ses déclarations sur Almunia en tous cas, il le descend bien sans vraie raison. Mais bon, j'imagine qu'il faut bien ça pour vendre des livres !