Arsenal Supporter Club France

Fair Play Financier

Démarré par Vince, 05-02-2011, 04:57:25

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Vince

Article (de When Saturday Comes traduit par les Cahiers du Foot) pas directement lié à la règle du Financial Fair Play mais qui parle de l'argent dans le foot en Angleterre, en prenant l'exemple de Chelsea.

CiterCHELSEA, LE PRIX DES TITRES
Mike Ticher - lundi 26 septembre 2011

Notre partenariat avec When Saturday Comes se poursuit: dans le cadre des célébrations du 25e anniversaire de l'indispensable magazine britannique, l'article de Mike Ticher explique que l'argent des clubs ne fait pas forcément le bonheur des supporters. Titre original : Financial Times - traduction Jérôme Latta.



En 1996, j'ai interviewé un porte-parole du cabinet Deloitte & Touche, portant le costume, à propos de son travail sur l'économie des clubs. Il m'avait patiemment présenté un de leurs premiers rapports annuels, m'expliquant pourquoi cette industrie n'était pas durable: si les clubs n'arrivaient pas à maîtriser les salaires des joueurs, avait-il assuré, un désastre se produirait à l'horizon de quelques années.
Les clubs n'ont pas maîtrisé les salaires, mais il n'y a pas eu de krach. Ils ont trouvé de nouvelles et abondantes sources de revenus (ou exploité plus efficacement les anciennes), ont parfois été sauvés miraculeusement en dernière extrémité, sont devenus des objets de convoitise pour de riches magnats, ont contourné des règlementations très lâches et s'en sont généralement sortis sans trop de dommages.

Ferrailleurs et grossistes en boucherie porcine
Une des leçons des vingt-cinq dernières années est donc que les clubs professionnels sont quasiment invulnérables, aussi improbables leurs comptes puissent-ils paraître. L'histoire récente du Royaume-Uni ayant douloureusement montré les limites du concept de \"Trop gros pour échouer\" (Too big to fail, NdT), personne ne devrait être trop confiant dans l'avenir de clubs flottant sur une bulle gonflée par l'endettement ou la munificence de certains mécènes. Mais l'expérience enseigne que peu de supporters ont de vraies raisons de craindre que leur équipe disparaisse avant le cinquantième anniversaire de When Saturday comes. Ce qui devrait les inquiéter, plutôt, c'est la teneur de leur relation avec ce club... tant cette relation a été bouleversée, pour le meilleur et pour le pire, par le statut juridique de ceux-ci et le profil de leurs propriétaires.
Avant 1982, année qui vit Tottenham opter pour le statut de Société anonyme (Public limited company, NdT), il n'y avait pas beaucoup d'alternatives au modèle classique de la propriété privée, que le Guardian décrivit l'an passé en évoquant la figure du \"propriétaire traditionnel, personnalité locale et généralement philanthrope\" - mais que le magazine Foul qualifia dans les années 70, en des termes moins amènes, de \"ferrailleurs et autres grossistes en boucherie porcine\" dotés d'une vision très étroite des intérêts du jeu.

L'aliénation en échange du succès
Comme bien d'autres modèles britanniques traditionnels - s'agissant des stades, des méthodes d'entraînement ou de la médiatisation - les pratiques en vigueur durant des décennies ont commencé à donner de la bande durant les années 80. Avec un public qui désertait les travées, beaucoup de propriétaires n'eurent plus les moyens de soutenir leur club local, aussi généreuses qu'aient été leurs motivations. En conséquence, de nombreux clubs, les plus petits en particulier, devinrent la proie d'une cohorte bigarrée d'opportunistes, d'auto-promoteurs et de désosseurs - tous ayant figuré avec une déprimante régularité dans les pages de WSC.
Les conquêtes durement acquises du mouvement des Supporters trusts [1] offrent à ces clubs un modèle crédible à long terme - non pas un modèle applicable instantanément et partout, mais un de ceux qui promettent aux supporters une certaine stabilité et de bien meilleures chances d'être associés à la gouvernance de leur club. Mais à l'autre extrémité de l'échelle, ils ne disposent que de l'option opposée: une aliénation profonde en échange d'un succès plus ou moins garanti. Les propriétaires russes, américains, moyen-orientaux et asiatiques des clubs dominants en Premier League (plus Blackburn) sont différents de leurs homologues des années 90 sous deux angles évidents: ils sont étrangers et ont beaucoup plus d'argent. Qu'ils viennent d'un autre pays ne signifie pas forcément qu'ils s'écartent de ce que les supporters désirent: Randy Lerner est au moins aussi sensible à cela que l'était Doug Ellis [2]. Mais la plupart du temps, ce modèle a ajouté un étage de pouvoir au sein du club, obligeant les fans à s'adresser au singe perché sur l'orgue de barbarie plutôt qu'à celui qui en joue depuis l'autre côté des océans (sans manquer de respect à Garry Cook [3])

Financial times
Le club que je soutiens depuis mon enfance, Chelsea, a remporté autant de trophées au cours des huit dernières années que durant toute son histoire précédente, grâce à l'argent de Roman Abramovitch. De toute évidence, cela a rendu heureux bien des vieux supporters, et cela en a attiré bien plus, dont la profondeur de l'attachement doit toutefois encore être établie. Mais les plus modestes succès antérieurs, et même ceux de la fin des années 90, m'avaient donné infiniment plus de plaisir. Il y avait encore un lien rattachant le club à son histoire, bonne ou mauvaise. Elle résidait dans certains joueurs formés au club et dans l'expérience partagée d'une lente renaissance après le nadir du début des années 80. En ce sens - et seulement en ce sens -, Ken Bates [4] me manque.
Les dépenses exorbitantes d'Abramovitch sont clairement un problème pour l'équilibre de la Premier League. Mais \"acheter\" aussi ostensiblement des trophées devrait aussi être un problème pour les fans de Chelsea eux-mêmes. Bien sûr, personne ne gagne le championnat ni la Ligue des champions sans un maximum de liquidités, mais Chelsea (et désormais Manchester City) sont différents. Ils semblent déterminés à supprimer toutes les sources d'identification positive au club. La continuité de Manchester United s'incarne en Alex Ferguson, Arsenal peut se prévaloir d'une politique ancienne de formation des jeunes et Liverpool d'un sens de la tradition qui permet à Kenny Dalglish de constituer un candidat crédible à un poste de dirigeant, même avec de nouveaux propriétaires.

Les consommateurs ont perdu
Le Chelsea FC représente un cas extrême à tout point de vue. Il a toujours eu une communauté de supporters d'origines géographiques et sociales diverses, difficile à mobiliser et entretenant un lien distendu avec le club. Imaginez que n'importe quel des top clubs anglais subisse un krach financier soudain (que la providence nous en garde). Quels supporters seraient les plus susceptibles de rester fidèles et de s'organiser concrètement pour sauver le club? Certainement pas ceux de Chelsea. Ce fossé entre les fans et le club n'a fait que se creuser au cours de l'ère Abramovitch. Sous Ken Bates, aussi méprisant était-il envers les préoccupations des supporters, au moins aviez-vous une chance de recevoir une réponse quelconque. Et durant des années, il devait au moins de soucier de remplir le stade, ce qui n'est plus le cas d'Abramovitch.
Il y a vingt-cinq ans, quelques observateurs avançaient l'idée que les supporters gagneraient plus d'influence sur le plan économique s'ils acceptaient de se comporter comme des consommateurs. Cela s'est avéré faux, en partie parce que ces consommateurs n'allaient pas se détourner de leur \"produit\" au profit d'un autre, en partie parce que la demande en faveur du football s'est révélée à la fois plus forte qu'on ne le pensait et incroyablement résistante à la hausse des prix. C'est encore plus vrai pour Chelsea, où rien ne semble pouvoir sanctionner économiquement la façon dont des fans sont traités par un club qui en dispose à sa guise.

Peut-être les supporters, pour la plupart, mesurent-ils leur satisfaction uniquement à l'aune des succès sur les terrains. En ce cas, la politique d'Abramovitch leur convient parfaitement. D'autant que les modèles de gestion alternative ne sont pas légion pour les clubs d'élite. Mais peut-être ne suis-je pas le seul qui serait prêt à échanger toute notre argenterie contre ne serait-ce qu'une once de ce que Wimbledon [5] a réussi à créer.
[1] Les Supporters trusts sont des associations fondées par les supporters pour peser sur les choix de leur club voire, dans certains cas, investir et exercer des prérogatives au sein de celui-ci.
[2] Randy Lerner est un homme d'affaires américain propriétaire d'Aston Villa depuis 2006. Doug Ellis est un entrepreneur anglais qui a fait fortune dans le tourisme, président controversé d'Aston Villa de 1968 à 1975, puis de 1982 à 2006.
[3] Garry Cook a été président délégué de Manchester City de 2008 à 2011.
[4] Ken Bates a été l'actionnaire majoritaire et le président de Chelsea de 1982 à 2003.
[5] À la suite de la délocalisation du Wimbledon FC à Milton Keynes, ses supporters ont fondé l'AFC Wimbledon en 2002, propriété du Dons Trust, qui est reparti tout en bas de l'échelle. Après cinq promotions en neuf saisons, il vient d'accéder à la Football League - quatrième division nationale.

jones79

Trés bon article,il exprime trés bien la malaise de certains vrais supporters et leur attachement aux racines de leur clubs.

darren

cet article pose un problème qui touche à la survie du foot en générale et le foot anglais en particulier, les gens se laissent emporter par l'euphorie de l'argent, tout ça finira mal!
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

Vince

[large]Wenger - Il faut plus de clarté[/large]

\"Je suis moins optimiste qu'il y a un an. Et quand cette règle sera effective, tout dépendra des conditions. Je ne suis pas sûr que l'UEFA a complètement trouvé toutes les conditions qui feraient que cette règle fonctionne.

L'UEFA a été testé par l'affaire Sion, quand ils les ont exclu [de l'Europa League pour avoir fait jouer un joueur inéligible], et on dirait que quand ce sera de plus gros Club ils auront peur, si ils ont l'intention de mettre a exécution le Fair Play Financier par la force.

Donc je ne suis pas sûr qu'ils soient capable de l'imposer. J'espère car je suis un grand fan mais je suis moins convaincu qu'il y a un an.\"

TITI N°1

wenger ouvre enfin les yeux

on sera pas en haut de l'affiche en angleterre grace à cette régle............. les clubs dopés au pognon continurons de l'être et de plus en plus
229 buts ............en attendant janvier 2013.

Vince

Il met surtout la pression sur l'UEFA pour faire respecter son réglement.

fabrice17

jamais cette régle ne verra le jour, le pognon appel le pognon c'est la regle dans le foot et pas depuis aujourd'hui malheuresement

darren

Partout dans le mond, on se pose des questions sur le pognon, pourquoi pas dans le foot? :fou: on vient d'apprendre qu'un etat pouvait faire faillite pourquoi pas un club de foot? Wenger emet des doutes sur les modalités d'application de cette regle! dans toute chose, il faut du temps pour trouver le meilleur moyen de faire respecter cette regle!
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

gudybas

le principe était bon mais après en mettre en application, c quasi impossible, c comme vouloir empêcher l'investissement dans un club. Suffit de voir le nouveau contrat de sponsoring de city, il y a rien d'interdit la dedans. Et puis vérifier si le montant correspond au marché..impossible.
ça va rien changer pour les gros clubs, mais ça va empêcher les petits et moyens de faire faillite et cie.

Vince

Surtout que les salaires augmentent chaque année pendant que de plus en plus de Club sont en difficulté financière.

Vince


Vince

[large]UEFA: Primes gelées pour 23 clubs[/large]

L'UEFA a annoncé mardi le gel des primes de compétitions européennes 2012-2013 de 23 clubs, dont l'Atletico Madrid, vainqueur de l'Europa League et de la Supercoupe d'Europe, en raison de retards de paiement, au titre de première mesure du fair-play financier.

 Aux côtés de l'Atletico se trouvent notamment le Sporting Lisbonne, Malaga, Fenerbahçe et le Rubin Kazan. La plupart des clubs visés sont d'Europe de l'est. \"La chambre d'investigation de l'Instance de contrôle financier des clubs (CFCB), présidée par l'ancien Premier ministre belge Jean-Luc Dehaene, a annoncé aujourd'hui (mardi) que 23 clubs en lice dans les compétitions de clubs de l'UEFA 2012-2013 ont vu le paiement de leurs primes temporairement retenu dans l'attente de futures investigations\", explique un communiqué de l'UEFA.

\"Les clubs participant aux compétitions de clubs UEFA 2012-2013 devaient fournir des informations concernant l'état de leurs retards de paiement au 30 juin 2012, mesure faisant partie des demandes liées aux règles du fair-play financier et de licence des clubs 2012\", poursuit l'UEFA. A la suite de sa dernière réunion en août 2012, la chambre d'investigation de la CFCB a identifié l'existence de 23 cas d'importants retards de paiement à l'égard d'autres clubs et/ou d'employés et/ou d'autorités fiscales et sociales\", selon l'UEFA.

Les 23 clubs visés: Borac Banja Luka (BIH), Buducnost Podgorica (MNE), Sarajevo (BIH), Rudar Pjevlja (MNE), Zeljeznicar (BIH), Ruch Chorzow (POL), CSKA Sofia (BUL), Sporting Portugal (POR), Hajduk Split (CRO), Dinamo Bucarest (ROM), Osijek (CRO), Rapid Bucarest (ROM), Atletico Madrid (ESP), Vaslui (ROM), Malaga (ESP), Rubin Kazan (RUS), Maccabi Netanya (ISR), Partizan (SRB), Shkendija 79 (MKD), FK Vojvodina (SRB), Floriana (MLT), Eskisehirspor (TUR), Fenerbahçe (TUR).

Vince

[large]Malaga suspendu 4 ans[/large]

L'UEFA commence à sévir à l'encontre des équipes qui ne respectent pas le fair-play financier. L'instance dirigeante du football européen a décidé de suspendre Malaga de toute compétition européenne entre 2013 et 2017 et lui a donné une amende de 300 000 euros. Le club espagnol, qui jouera les huitièmes de finale de la Ligue des champions face au FC Porto, a jusqu'au 31 mars 2013 pour être raccord avec la nouvelle politique financière exigée par l'UEFA.

gunner597

:up: mais City,Paris,Chelsea ils ont le totem d'immunités

Nytak

Gogo leur piquer Isco :)

PieRR

Citation de: NytakGogo leur piquer Isco :)
à fond! Il devrait pas être trop cher...

gunners62

Daccord avec gunner597 chelsea le psg ou autre on leurs dit rien :lass:
tu joue à Arsenal tu progresse, tu quitte Arsenal tu faiblis !
                             TH14    TH14     TH14

Skoxy

Citation de: gunners62Daccord avec gunner597 chelsea le psg ou autre on leurs dit rien :lass:
on commence avec les \"petits\" avant de s'attaquer aux plus grands :P

captainFABREGAS

Citation de: PieRR
Citation de: NytakGogo leur piquer Isco :)
à fond! Il devrait pas être trop cher...
On sera loin d'être les seuls sur lui (MU etait dejà dessus apparement) :sorry:

Vince

Citer[large]Le fair-play financier en 5 questions[/large]
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/La-fair-play-financier-en-5-questions/459481



Le PSG, Manchester City et plusieurs dizaines d'autres clubs vont savoir s'ils ont enfreint les régles du fair-play financier. Avant que la commission ad hoc de l'UEFA ne livre son verdict, début mai, le point en cinq questions sur son opération \"comptes propres\".

Où en est le processus du fair-play financier ?
Il a été lancé en mai 2010. Les clubs avaient trois ans pour «ne pas dépenser plus qu'ils ne gagnent». Fin février, les inspecteurs financiers de l'UEFA ont demandé à 76 clubs - sur les 237 engagés dans les compétitions européennes - de clarifier leur dossier. La semaine dernière, la chambre d'instruction de l'instance de contrôle (ICFC) a fait savoir qu'elle déciderait début mai pour chacun des cas s'il doit être absout, considéré comme une infraction mineure, l'objet d'un règlement, ou s'il doit être déféré à la chambre de jugement pour sanction dès 2014-2015.

Les pertes restent-elles autorisées ?
Oui, dans la limite de 45 ME sur les deux derniers exercices, à condition de boucher les trous. Le PSG, \"seulement\" 9 ME de pertes en 2012 et 2013, n'est pas à l'abri : notre journal a révélé que son contrat de 200 ME avec QTA, l'office de tourisme qatarien, risque fort d'être \"décoté\", en raison des «liens» entre ce sponsor en or et QSI, son propriétaire. Le plaidoyer parisien (la promotion du Qatar par le sport) n'aurait pas convaincu. Michel Platini se dit «pas sûr du tout que le PSG respecte le fair-play financier» dans un entretien au Parisien, ce jeudi. Si le montant du contrat QTA est revu «en fonction du prix du marché», le PSG, comptes au rouge, s'exposerait aux sanctions.

Quels sont les autres grands clubs concernés ?
«J'ai mon bon de validation» sourit Jean-Michel Aulas, le président de l'OL (19,8 ME de pertes en 2013). Le cas de Monaco, non européen cette saison, sera regardé à l'automne. Idem Liverpool (110 ME de pertes en deux ans). Si Arsenal, MU et Chelsea (cette année) sont au vert, City affiche un déficit cumulé de 181 ME. Lié aux projets de centre d'entraînement et d'académie, se défend le club. Son contrat maillot avec Etihad, la compagnie aérienne d'Abu Dhabi, dirigée par le demi-frère de cheikh Mansour, peut aussi poser problème. En Espagne, Valence et l'Atlético sont sous la loupe.

Que risquent les clubs ?
En théorie, jusqu'à l'exclusion des compétitions de l'UEFA, comme Malaga en 2012 pour impayés. Michel Platini l'a exclu pour cette fois, évoquant plutôt «des sanctions significatives». Une amende ou, plus gênant, une limitation de la masse salariale ou l'interdiction d'aligner les recrues de l'été ? Si la chambre d'instruction retoque sa copie, le PSG devra jouer serré : s'engager sur le champ à moins dépenser ou risquer une décision de la chambre de jugement, indépendante de la première, que le club pourra toutefois contester devant le Tribunal arbitral du sport. En espérant être fixé avant la fin du mercato (9 juin - 2 septembre).

Le fair-play financier est-il efficace ?
Le dernier rapport financier de l'UEFA montre au moins des signes que les nouvelles règles sont prises en considération. En 2012, la masse salariale (65% du budget moyen des clubs) n'a pas augmenté plus vite que les recettes (7%). Pour la première fois depuis six ans, le déficit des clubs européens a baissé de 1,7 milliard d'euros à 1,1. «Encourageant» pour l'UEFA qui note encore que si 38 Championnats européens sur 53 restent en déficit (dont la Ligue 1), ils étaient six de plus en 2011. «Mais il y a encore beaucoup de travail à faire pour réduire encore ces pertes.»

DiosBergkamp

La baisse du déficit (600M, c'est énorme !) me laisse perplexe.

Pour mai on n'aura pas de grosses sanctions, au pire ce sera ammende et interdiction d'inscrire les recrues aux compétitions européennes. Mais c'est encourageant pour la suite !

TheArmoury

Une amende serait ridicule ... Ce serait quoi le message ? Ça ressemblerait à l'accord entre la ligue et Monaco, tu paies une amende pour pouvoir être \"hors la loi\".
Pas idiot d'interdire les nouvelles recrues à jouer la CL.

Vince

Citer[large]Le fair-play financier en 5 questions[/large]
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/La-fair-play-financier-en-5-questions/459481



Le PSG, Manchester City et plusieurs dizaines d'autres clubs vont savoir s'ils ont enfreint les régles du fair-play financier. Avant que la commission ad hoc de l'UEFA ne livre son verdict, début mai, le point en cinq questions sur son opération \"comptes propres\".

Où en est le processus du fair-play financier ?
Il a été lancé en mai 2010. Les clubs avaient trois ans pour «ne pas dépenser plus qu'ils ne gagnent». Fin février, les inspecteurs financiers de l'UEFA ont demandé à 76 clubs - sur les 237 engagés dans les compétitions européennes - de clarifier leur dossier. La semaine dernière, la chambre d'instruction de l'instance de contrôle (ICFC) a fait savoir qu'elle déciderait début mai pour chacun des cas s'il doit être absout, considéré comme une infraction mineure, l'objet d'un règlement, ou s'il doit être déféré à la chambre de jugement pour sanction dès 2014-2015.

Les pertes restent-elles autorisées ?
Oui, dans la limite de 45 ME sur les deux derniers exercices, à condition de boucher les trous. Le PSG, \"seulement\" 9 ME de pertes en 2012 et 2013, n'est pas à l'abri : notre journal a révélé que son contrat de 200 ME avec QTA, l'office de tourisme qatarien, risque fort d'être \"décoté\", en raison des «liens» entre ce sponsor en or et QSI, son propriétaire. Le plaidoyer parisien (la promotion du Qatar par le sport) n'aurait pas convaincu. Michel Platini se dit «pas sûr du tout que le PSG respecte le fair-play financier» dans un entretien au Parisien, ce jeudi. Si le montant du contrat QTA est revu «en fonction du prix du marché», le PSG, comptes au rouge, s'exposerait aux sanctions.

Quels sont les autres grands clubs concernés ?
«J'ai mon bon de validation» sourit Jean-Michel Aulas, le président de l'OL (19,8 ME de pertes en 2013). Le cas de Monaco, non européen cette saison, sera regardé à l'automne. Idem Liverpool (110 ME de pertes en deux ans). Si Arsenal, MU et Chelsea (cette année) sont au vert, City affiche un déficit cumulé de 181 ME. Lié aux projets de centre d'entraînement et d'académie, se défend le club. Son contrat maillot avec Etihad, la compagnie aérienne d'Abu Dhabi, dirigée par le demi-frère de cheikh Mansour, peut aussi poser problème. En Espagne, Valence et l'Atlético sont sous la loupe.

Que risquent les clubs ?
En théorie, jusqu'à l'exclusion des compétitions de l'UEFA, comme Malaga en 2012 pour impayés. Michel Platini l'a exclu pour cette fois, évoquant plutôt «des sanctions significatives». Une amende ou, plus gênant, une limitation de la masse salariale ou l'interdiction d'aligner les recrues de l'été ? Si la chambre d'instruction retoque sa copie, le PSG devra jouer serré : s'engager sur le champ à moins dépenser ou risquer une décision de la chambre de jugement, indépendante de la première, que le club pourra toutefois contester devant le Tribunal arbitral du sport. En espérant être fixé avant la fin du mercato (9 juin - 2 septembre).

Le fair-play financier est-il efficace ?
Le dernier rapport financier de l'UEFA montre au moins des signes que les nouvelles règles sont prises en considération. En 2012, la masse salariale (65% du budget moyen des clubs) n'a pas augmenté plus vite que les recettes (7%). Pour la première fois depuis six ans, le déficit des clubs européens a baissé de 1,7 milliard d'euros à 1,1. «Encourageant» pour l'UEFA qui note encore que si 38 Championnats européens sur 53 restent en déficit (dont la Ligue 1), ils étaient six de plus en 2011. «Mais il y a encore beaucoup de travail à faire pour réduire encore ces pertes.»

darren

Citation de: TheArmouryUne amende serait ridicule ... Ce serait quoi le message ? Ça ressemblerait à l'accord entre la ligue et Monaco, tu paies une amende pour pouvoir être \"hors la loi\".
Pas idiot d'interdire les nouvelles recrues à jouer la CL.
Entièrement d'accord avec toi, il faut juste interdire à ces clubs d'aligner leurs nouveaux jouets en CL.
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

Taz

CiterFair-play financier : l'UEFA chercherait des noises au PSG, à City... et presque vingt équipes

Le Manchester Evening News assure ce lundi que Manchester City figure, avec le PSG, dans les équipes averties par l'UEFA dans le cadre du fair-play financier. Mais ils ne sont pas seuls. Le journal anglais assure qu'au total, ce sont quasiment vingt équipes qui risquent une sanction.
Le PSG fait partie des clubs susceptibles de perdre quelques plumes au titre du fair-play financier. C'est une certitude depuis les récentes allusions de Michel Platini. Manchester City l'accompagne parmi les équipes qui devraient avoir à rendre des comptes, nous apprend lundi le Manchester Evening News. Mais là où le journal anglais frappe fort, c'est qu'il y a, selon ses informations, une petite vingtaine de clubs à avoir été invités par l'UEFA à corriger leurs pratiques sous peine de sanction. Un chiffre très important, de nature à conforter la déclaration d'intention de Michel Platini annonçant que la confédération n'hésiterait pas à frapper les puissants.
L'article original du Manchester Evening News (en anglais)

Que les clubs soient nombreux à ne pas répondre aux critères ne veut cependant pas dire qu'ils seront tous durablement affaiblis par le fair-play financier. Le barème des sanctions de l'UEFA prévoit la mise en garde et le blâme comme premiers niveaux de sanctions. Le troisième, l'amende, est aussi à la portée de tous les grands d'Europe nourris aux millions d'euros. C'est ensuite que cela se gâte, avec des retraits de points ou interdiction d'aligner ses recrues. Selon plusieurs titres de la presse italienne, l'Inter Milan fait aussi partie des clubs dont les comptes sont estimés suspects.
Dans leurs dernières déclarations publiques, les responsables du PSG et de Manchester City ont fait savoir qu'ils n'avaient pas de crainte particulière. \"Je ne pense pas à une décision contre nous\" a dit Nasser Al-Khelaïfi au micro du Canal Football Club. \"On regarde, on parle avec l'UEFA, mais je suis très confiant\". Manchester City, qui a aussi travaillé avec la confédération européenne pour évaluer le risque, a fait passer le message suivant par la voix de Manuel Pellegrini, son entraîneur : \"Au club, je n'ai senti personne inquiet sur une possible suspension (des coupes d'Europe) l'année prochaine.\" La publication des décisions est annoncée pour la fin de la semaine.
Only One Arsenal ! ! ! 


Vince

[large]Wenger - Il faut des sanctions sévères contre le PSG et City[/large]

\"Il y a des règles à faire respecter. Une des règles c'est que normalement vous êtes sanctionné si vous franchissez une certaine somme. Si vous dépassez £100m, vous devez être sanctionné de £100m de la masse salariale en Champion's League. J'aimerai voir ça respecté, si ce n'est pas respecté, alors le Fair Play Financier aura des problèmes à se faire respecter à l'avenir, car plus personne n'y fera attention.

Le bannissement des Clubs n'est plus d'actualité. J'y ai réfléchit et le problème c'est que les médias pourraient avoir leur mot à dire car quand l'UEFA vend ses droits de la Champion's League à une chaine de TV française, ce sera difficile de leur expliquer une fois qu'ils ont payé que le meilleur Club du pays ne participera pas à la compétition, j'imagine que c'est pour ça. Je ne sais pas jusqu'où ils iront, et si ce sera respecté. Si ce n'est pas respecté, bien sûr, on sera tous déçu.

Les Clubs européens ont une sorte de syndicat [European Club Association]. Ils plaident pour le Fair Play Financier, et ce sera intéressant de voir leur réaction si jamais ce n'est pas respecté.\"

captainFABREGAS

Depuis le début c'est que du vent ce FPF ! Trop d'argent et de magouilles dans le foot pour que ça se passe réellement :roll:

darren

Il ne faut pas être catégorique!  souvent, ces genres de mesures, ont besoin de temps pour se mettre en place. des ajustements seront nécessaires, avec une bonne coordination! On  obtient pas les résultats juste en claquants les doigts! Le FPF est là, pour aider les clubs, pas pour les tuer!
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

Bouligoal

Citation de: darrenLe FPF est là, pour aider les clubs, pas pour les tuer!
Sauf qu'à court et/ou moyen terme, le FPF tuerait justement certains clubs.
229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!

darren

Citation de: Bouligoal
Citation de: darrenLe FPF est là, pour aider les clubs, pas pour les tuer!
Sauf qu'à court et/ou moyen terme, le FPF tuerait justement certains clubs.
Tu peux développer?
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER