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Equipe de France

Démarré par Vince, 05-02-2009, 17:04:13

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gunner4life

cela viendrait des problèmes de la coupe du monde et de la rumeur des clans formés par les musulmans qui voulaient prendre le pouvoir.

gooners14

Citation de: Steve
Citation de: gooners14or dans l'esprit de beaucoup de personne, les joueurs sont plutot grands et costauds, caractéristique des \"noirs et arabes\" qui sous entend sans aucun cynisme bien sure que ces joueurs n'ont pas le coté technique et stratège car ceci appartiendrait aux tyes de joueur de race aryenne.
Aryenne c'est pas le bon mot à utiliser ;)
Sinon les arabes sont plus technique que physique! D'ailleurs si on me demande de citer des français techniques, je citerais plus des français d'origine maghrébine (Zidane, Nasri, Ben Arfa) que des français d'origine européennes (Platini, Gourcuff).
Concernant mediapart, je ne pense pas qu'ils auront des documents où il y a écrit noir sur blanc (sans jeu de mot :lol: ) que des quotas soient imposées, c'est impensable. C'est pour ça que j'ai pas réagi là-dessus, mediapart veut créer un buzz et se faire connaitre. Et en plus il faut payer pour avoir accès à leur enquête !! Je peux pas croire que Blanc ait participé à ça. En tout cas, tant qu'il n'y aura pas des preuves concrètes, on ne pourra qu'alimenter la polémique.
Mediapart a passé le moment de se faire connaitre, ils sont crainds par tous les milieux économiques et politiques, de plus c'est leur mode opératoire c'est à dire faire des révellations au compte goute car c'est leur modèle économique en tant que presse présente que sur le net à l'inverse de la presse classique.

A10GunnerFan

Voilà ce qu'ils se seraient dit... Mais c'est très court :look: et je me demande comment ils ont eu ces paroles et si elles sont vraies. Ca tient pas la route, j'éspère pour eux qu'ils ont plus.
http://www.mediapart.fr/journal/france/290411/quotas-dans-le-foot-la-verite-au-mot-pres
Mais d'un côté ça me paraît de plus en plus probable. A cause des réactions des centres d'entraînements, de la conférence exceptionnelle de Blanc,... Et puis bon, dans ce cas là, la FFF aurait déjà porté plainte!!! Moi je me dit que justement ils sont coupables, donc ils ne peuvent pas attaquer Mediapart en justice!
Victoria Concordia Crescit
13 Leagues - 13 FA Cups - 2 Leagues Cup - 15 Community Shields

London is RED!!!

gunner007

C'est beau la France...:down::down::down:

gudybas

Smerecki a confirmé que les discussions ont eu lieues, mais sans que cela aboutissent a des décisions

Thearsenal

CiterA la question d'Erick Mombaerts, «est-ce qu'on s'attelle au problème et on limite l'entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité?», Laurent Blanc se lance : «Moi j'y suis tout à fait favorable. Sincèrement, ça me dérange beaucoup [...] A mon avis, il faut essayer de l'éradiquer. Et ça n'a aucune connotation raciste ou quoi que ce soit. Quand les gens portent les maillots de l'équipe nationale des 16 ans, 17 ans, 18 ans, 19 ans, 20 ans, Espoirs, et qu'après ils vont aller jouer dans des équipes nord-africaines ou africaines, ça me dérange énormément.» «Donc il faut 30% ? Un tiers de gamins qui peuvent changer (de nationalité, ndrl)?», enchaîne Mombaerts. La réponse de Blaquart est sans concession : «Même pas». «On peut baliser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit», poursuit-il.

S'ensuivra un vif échange entre Laurent Blanc et Francis Smerecki, qui dénonce une politique discriminatoire. «Si le mec a envie d'être international, c'est quand même normal qu'il aille vers un pays où il va pouvoir jouer. Je pense que c'est humain quand même», avance Smerecki, qui poursuit, un peu plus tard dans la conversation : «Première chose, c'est discriminatoire [...] Ce qui me gêne sur le fond, c'est (qu'il y a) celui qui a la possibilité d'être français-français et d'aller avec Laurent, et celui, parce qu'il n'a pas assez d'aptitudes et de talent pour aller avec Laurent et qui va aller dans un autre pays, et c'est celui-là que vous voudriez éliminer. C'est impossible.» «C'est pas forcément l'éliminer», reprend Blaquart. «Le limiter ? Ça veut dire que vous allez garder lesquels? Les blancs ? Les moins bons ?», s'insurge Smerecki.
Laurent Blanc intervient de nouveau : «On veut pas éliminer les étrangers, pas du tout, mais faire en sorte que les pôles Espoirs ou les pôles de la DTN testent sur des critères mieux définis pour pouvoir attirer d'autres personnes, parce que si on a toujours les mêmes critères, y aura toujours les mêmes personnes (...) Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks. Et c'est comme ça. C'est un fait actuel. Dieu sait que dans les centres de formation, dans les écoles de football, ben y en a beaucoup (...) Je crois qu'il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d'autres critères, modifiés avec notre propre culture (...) Les Espagnols, ils m'ont dit: \"Nous, on n'a pas de problème. Nous, des blacks, on n'en a pas\".» Et Mombaerts de conclure : «Est-ce qu'on peut essayer de proposer avant la fin de l'année un projet (...), s'attaquer à quelques croyances bien établies, notamment le jeu, au détriment peut-être de l'individu. Mais le jeu, forcément, ça va être d'intégrer d'autres types de joueurs. Parce que le jeu, c'est l'intelligence, donc c'est d'autres types de joueurs.» Fernand Duchaussoy, le président de la FFF, est venu clore les débats, mais il n'a pas participé pas à la réunion.
Victoria Concordia Crescit

TheArmoury

De toute façon c'est un faux débat ! C'est difficilement applicable ces quotas ! On va refuser de prendre un jeune de 12 ans de couleur de peau malgré qu'il ait un potentiel pour devenir un pro ? Lol tout ce foin juste pour quoi en faite ? Des discussions qui n'aura amené à aucune révolution dans les centres de formations :hi:

gudybas

est ce qu'on a une idée de joueurs, ayant dejà joué en U16/U19 ou espoirs puis ayant change de sélection seraient devenir titulaire en edf? Ceux qui ont changé de sélection étaient barrés en edf donc je ne suis pas sur que l'impact ait été si important.

il y a peu etre moussa sow mas bon j'en voit pas des masses non plus. Les meilleurs sont restés en sélection nationale.

adam

Le responsable de la DTN vient d'etre suspendu. :lmao:

A10GunnerFan

On connaît la balance. C'est Smereki :hi:
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London is RED!!!

TheArmoury

Plus facile de suspendre ce DTN inconnu du grand public plutôt que L.Blanc :green:

A10GunnerFan

C'est clair qu'ils feront tout pour protéger Blanc... C'est plus facile comme ça.
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London is RED!!!

Shapeshifter

En clair si je lis et comprend bien, ils en ont ras le cul que les jeunes, sur lesquels la fff investit en les faisant s'entrainer à clairefontaine et les formant dés les U16, se casse en équipe sénior dans l'équipe de leur seconde nationalité ?
Faux débat pour moi.
Shapeshifter -

gudybas

c'est pas tellement sur le débat des binationaux que l'affaire se situe, c'est quand le DTN émet l'idée de faire des quotas mais officieux. et puis quand quand ils parlent de la couleur de peau, et la forcément cela devient délicat.

Shapeshifter

Ok, j'ai pas voulu lire. J'ai juste lu un paragraphe sur la formation de joueurs qui partaient en équipe étrangère au niveau selection au moment de choisir et que ça les genait d'investir sur eux pour rien quoi...
Shapeshifter -

LEVIS

tempête dans un verre d'eau. mediapart fondé et dirigé par Plennel c'est pas nouveau, ils utilises des méthodes très discutables et très limites. Plennel c'est le champion des moralisateurs, toujours entrain de prêcher les bons sentiments et a chercher des racistes partout...

http://www.causeur.fr/laurent-blanc-n%E2%80%99aime-t-il-pas-les-noirs,9691

Vince

[large]PAS DE BLACKS, \"PAS DE PROBLÈME\" ?[/large]
Jérôme Latta - lundi 2 mai 2011



[small]En préconisant de traiter le (faux) problème de la binationalité avec des mesures discriminatoires, certains membres de la DTN et le sélectionneur national ont exprimé une piètre idée de leur mission, imprégnée de préjugés désolants.[/small]

S'il a été vendu avec un sensationnalisme qui a pu nuire à la crédibilité de la démarche, le verbatim de la réunion du 8 novembre au siège de la Fédération, publié par Mediapart samedi, n'est plus contesté à l'issue du week-end. Le débat sur la légitimité de la publication de propos tenus dans un cadre privé peut quant à lui être écarté en ne les jugeant justement pas comme des propos publics. La question est surtout de savoir, maintenant, si leur contenu légitimait ou non leur révélation. La retranscription ne comporte pas de propos explicitement racistes, et elle n'apporte pas la preuve que le système de quotas envisagé a été mis en chantier. Mais le dialogue révèle des conceptions et des modes de pensée consternants à ce niveau de responsabilité au sein du football français et, de glissement en glissement, il témoigne d'une racialisation de la question initiale - celle de la binationalité - au travers d'une inquiétante vision de la formation des joueurs.

Binationalité : un faux problème

Il est légitime que la DTN se pose la question des conséquences de la double nationalité sportive, qui permet à des joueurs ayant effectué toute leur formation en France et évolué dans les sélections nationales de jeunes, d'opter pour une autre sélection à laquelle leur origine leur donne droit. Cette mesure adoptée par la FIFA en deux temps (2005 et 2009) a créé un effet d'aubaine à la fois pour les joueurs et les sélections concernés. Ces \"défections\" peuvent être amèrement vécues par des formateurs qui, au sein de la FFF, ont pour mission de renforcer l'équipe de France. Pourtant, le problème n'en est pas véritablement un: pour un Moussa Sow, la plupart des joueurs optant pour un autre maillot national évoluent à un niveau moyen et ne manqueront pas réellement à l'équipe de France (même si le phénomène tend aujourd'hui à prendre de l'ampleur - lire \"Les 'binationaux', enquête sur ces footballeurs français qui ne jouent pas en bleu\").
Les protagonistes de la réunion ne l'ignorent pas, mais ils en font une question de principe, au travers notamment de \"l'attachement au maillot\" conçu sous un angle étroitement patriotique. Étroitement, car ces joueurs, quelle que soit leur nationalité sportive, profitent aux clubs français sur le terrain et dans leurs bilans comptables, l'exportation de joueurs étant une ressource majeure pour eux. Ce rétrécissement implique aussi de négliger totalement la satisfaction professionnelle et personnelle de voir un joueur que l'on a formé accéder au haut niveau et devenir international. Parallèlement, n'entre pas en ligne de compte, aux yeux des débatteurs (en dehors de Francis Smerecki, entraîneur des moins de 20 ans), le fait que les joueurs exercent là un droit légitime, et que la France contribue ainsi à renforcer sportivement des pays dont les enfants ont fait et font encore le bonheur du football français [1]. Inconcevable, aussi, semble l'idée que cela puisse être profitable à l'image de la France, pays formateur...

Une volonté de discrimination

Malheureusement, la discussion ne s'arrête pas là. D'abord, la mesure proposée est explicitement d'imposer des quotas de joueurs binationaux aux portes des pôles de formation (\"même pas\" 30%): \"Les clubs pros, ils peuvent les prendre. Ils se répartissent! (...) Nous on travaille pour le football français, on ne travaille pas pour les sélections étrangères\", dit ainsi Erick Mombaerts. Or, cela revient mécaniquement à barrer l'accès des structures fédérales aux jeunes ayant des origines africaines, ceux-ci étant très majoritaires dans le vivier français.
La démarche est clairement discriminatoire, comme le fait remarquer un Francis Smerecki manifestement perturbé par la tournure du débat, et évidemment contraire au droit. Les protagonistes ne s'y trompent pas, qui insistent sur la confidentialité à respecter: \"L'idéal effectivement, c'est de dire, mais pas officiellement: de toute façon on ne prend pas plus de tant de gamins qui sont susceptibles de changer (de nationalité, NDLR) à terme\" ; \"il ne faut pas que ce soit dit\" (François Blaquart) ; \"On est obligé de le faire sous le coude\" (Erick Mombaerts). Difficile, ensuite, de plaider la candeur.

Plus inquiétant: il apparaît au fil des échanges qu'on n'en était pas seulement au stade des intentions en novembre dernier. Selon Mediapart, le DTN François Blaquart \"se dit non seulement favorable à l'instauration d'un quota, mais lâche qu'il a d'ores et déjà passé la consigne à Gérard Prêcheur\", directeur de l'INF Clairefontaine. Cette politique des quotas, loin d'être une simple idée en l'air, est décrite par Mombaerts comme déjà à l'œuvre au sein des clubs: \"Il y a bien des clubs comme Lyon qui le font dans leur centre de formation. Ils le font systématiquement. J'étais à Marseille là. Et Henri Stambouli (directeur du centre de formation de l'OM, NDLR) le met en place sur Marseille. Pareil, ils vont limiter le nombre.\"

\"Prototypes de joueurs\"

Déjà accablant, ce projet de discrimination sur le critère de la (bi-)nationalité s'accompagne de fortes ambiguïtés dans le discours, dans la mesure où la conversation finit par rapporter à l'origine la question des critères de sélection qu'il s'agit de transformer: il est bien question de mieux \"sensibiliser\" les jeunes, de les \"aider à (s')identifier\", mais les intervenants en arrivent à amalgamer le physique des joueurs, leurs qualités techniques et leur mentalité en les liant à leur origine - et donc à leur couleur de peau (lire l'article du sociologue Éric Fassin, qui analyse ces glissements).

Démarrée sur la question de la binationalité, la question dérive franchement. Laurent Blanc, qui évoquait pourtant le souci de mieux sensibiliser les jeunes à l'appartenance nationale, désigne \"les Blacks\" et verse tout particulièrement dans cette confusion. Dans ses interventions, il boucle le raisonnement en assimilant profils athlétiques, style de jeu et origine africaine. \"Je vois quelques centres de formation: on a l'impression qu'on forme vraiment le même prototype de joueurs: grands, costauds, puissants. (...) Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants? Les blacks\".

On entend aussi Laurent Blanc recommander de \"recentrer\" la sélection \"surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans\" sur des \"critères, modifiés avec notre propre culture (...) avec notre culture, notre histoire\". Son invocation de l'exemple espagnol aggrave l'impression: \"Je vais vous citer les Espagnols: ils n'ont pas ces problèmes-là. Ils ont des critères de jeu qui sont très précis, à 12-13 ans. Les Espagnols, ils m'ont dit: «Nous, on n'a pas de problème. Nous, des blacks, on n'en a pas»\". Erick Mombaerts leur oppose les \"petits gabarits blancs\" et sa conclusion, même si le lien direct est incertain, parachève le malaise: \"Le jeu, c'est l'intelligence, donc c'est d'autres types de joueurs. Donc tout est lié, tout est lié!\"

Indigence du raisonnement

Si Laurent Blanc ne parle que de culture footballistique, cela signifie d'abord qu'il pense que \"les Blacks\" - déjà réduits au sempiternel stéréotype du Noir \"grand, costaud, puissant\" (lire l'article de Michel Wieworka) et présumés peu enclins à s'identifier au maillot national - sont également en peine d'assimiler \"notre culture\" du jeu. Dans l'hypothèse où le sélectionneur évoquerait dans le même temps leur mentalité sous l'angle de leur caractère inassimilable, le cas serait désespérant de la part d'une telle personnalité, investie d'une telle fonction [2]. On se raccrochera à l'hypothèse d'une grande maladresse.

Tout en laissant au DTN et au sélectionneur national le bénéfice du doute, il faut clamer l'indigence du raisonnement suivi par les plus hauts responsables de la formation française. Leur métier est de repérer et de former les meilleurs jeunes et d'en faire les meilleurs footballeurs possibles. Si leur projet est de redonner une dimension plus technique et moins physique aux joueurs formés, de renouer avec des principes de jeu plus ouverts, il leur incombe de changer les critères (physiques, techniques, voire liés à la motivation) de sélection sans aucune autre considération que l'impératif de recruter les meilleurs à cette aune [3].
Là, au prétexte (largement fallacieux, répétons-le), de la \"fuite\" des binationaux, non seulement ils prônent en amont de la démarche une méthode de discrimination par la nationalité, mais de surcroît ils l'accompagnent par des préjugés à la fois physiques, techniques et moraux sur les joueurs concernés. Craignent-ils que \"les Blacks\" puissent tout aussi bien fournir des petits gabarits techniques et intelligents, ou pensent-ils vraiment qu'ils ne le pourraient pas? [4].

Discrimination négative

Le but de l'enquête commanditée par le ministère au sein de la Fédération est notamment de déterminer si ce programme de discrimination s'est concrétisé, mais la controverse ne saurait s'arrêter là en cas de quitus sur ce point. Si, une fois qu'ils sont révélés, on tolère de tels propos tenus dans le secret des réunions, il n'y aura aucune surprise à les voir devenir, dans quelques années, une politique officielle parfaitement assumée.

Le choc né des révélations de Mediapart procède moins du constat, hélas maintes fois attesté, de la banalisation des préjugés simplistes qui font le lit du racisme ordinaire, que de l'évidence que des programmes discriminatoires peuvent être évoqués, voire mis en œuvre, en toute bonne conscience par des personnes pour lesquelles on trouve déjà des flopées de témoins prêts à jurer de leur impeccable moralité [5]. S'il faut le condamner, comment s'en étonner? Depuis une dizaine d'années, le football a été instrumentalisé par une cause xénophobe qui s'est nourrie des psychodrames nationaux survenus depuis France-Algérie 2001 jusqu'au fiasco de la Coupe du monde 2010. L'interprétation de ce dernier comme une conséquence de la mentalité de joueurs issus des banlieues a contribué à rendre possible les raisonnements tenus au siège de la Fédération. Raisonnements dont la gravité apparaît d'une tout autre ampleur que celle du vaudeville de Knysna, et bien plus \"honteux\" pour notre pays...

L'obsession raciale s'est elle-même enracinée dans la société française tout entière [6]. À ce titre, les conversations de la DTN ne sont que le symptôme, non pas de \"dérapages\" mais bien du déplacement de ce qui est devenu tolérable ou imaginable. Avec ces projets de discrimination négative, le message envoyé aux jeunes \"issus de l'immigration\" (puisqu'on les renvoie toujours à cette identité) est absolument désastreux: il s'agit de refermer la porte de cet ascenseur social - aussi illusoires et réservées à une extrême minorité soient les possibilités d'ascension qu'il offre -, en contradiction complète avec les \"valeurs\" incessamment proclamées du sport, censé incarner une forme pure d'égalité des chances.

On n'aura pas fait le tour de la question dans cet article, et d'autres interprétations peuvent être faites du débat ainsi révélé (lire par exemple les articles d'Olivier Villepreux ou Daniel Schneidermann). Il reste difficile de se voiler suffisamment la face pour ne pas éprouver une immense tristesse en découvrant la façon dont, fût-ce entre eux, les responsables de la Direction technique nationale conçoivent leur mission et élaborent des politiques de formation.

http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=4071
[---]

[1] D'autant que préempter précocement des joueurs en les sélectionnant dans les équipes nationales de jeunes ne constituait pas une pratique très équitable.
[2] D'autres citations l'exonèrent d'un racisme ouvert, notamment quand il s'en tient à la question du choix de la nationalité sportive: \"Moi c'est pas les gens de couleur qui me posent un problème. C'est pas les gens de couleur, c'est pas les gens nord-africains. Moi j'ai aucun problème avec eux. Mais le problème, c'est que ces gens-là doivent se déterminer et essayer qu'on les aide à se déterminer. S'il n'y a que des - et je parle crûment - que des blacks dans les pôles (de préformation, NDLR) et que ces blacks-là se sentent français et veulent jouer en équipe de France, cela me va très bien.\"
[3] Sans occulter non plus que leur institution est à l'origine d'un recrutement orienté vers des morphotypes athlétiques et vers l'enseignement d'une culture tactique défensive. Par ailleurs, ont-ils renoncé à former les joueurs comme des citoyens responsables, susceptibles d'être attachés au maillot et de manifester leur bon esprit collectif?
[4] Plus accessoirement, ils semblent ne pas avoir conscience de l'impasse dans laquelle leur politique mènerait, notamment pour les sélections de jeunes et les clubs. Francis Smerecki rappelle pourtant: \"Si on enlève la totalité des gens qui peuvent choisir, pour une autre sélection éventuellement, je ne sais pas si on a une division. Parce que quelque part, même s'ils vont jouer dans un autre pays, il y a des clubs de Ligue 2 qui vivent avec ces joueurs-là.\"
[5] Notons la charge d'André Mérelle, ancien directeur de l'INF Clairefontaine qui a estimé que François Blaquart avait \"ce qu'il mérite\".
[6] On peut impunément tenir des propos racistes au plus haut niveau de l'État, la xénophobie est devenue un levier électoral comme un autre, les pouvoirs publics ont légitimé la stigmatisation de populations particulières et tenté d'inscrire dans la loi des mesures discriminatoires, la montée du Front national est médiatisée comme un excitant phénomène de marketing politique, etc.

LEVIS

encore un article de bobos, pour les bobos, par les bobos... encore un professionnel du dérapage de plus.

LEVIS

BINATIONAUX: QUELQUES CHIFFRES
8: joueurs algériens nés et formés en France étaient titulaires lors du match qualificatif pour le Mondial 2010 entre l'Algérie et l'Egypte.
20: c'est approximativement le nombre de joueurs sortis des pôles espoirs depuis dix ans et qui ont rejoint une sélection A africaine contre 12 en bleu.
200: c'est approximativement le nombre de joueurs africains de L1 évoluant avec une équipe nationale A africaine ou pouvant y prétendre.

gudybas

Citation de: LEVISBINATIONAUX: QUELQUES CHIFFRES
8: joueurs algériens nés et formés en France étaient titulaires lors du match qualificatif pour le Mondial 2010 entre l'Algérie et l'Egypte.
20: c'est approximativement le nombre de joueurs sortis des pôles espoirs depuis dix ans et qui ont rejoint une sélection A africaine contre 12 en bleu.
200: c'est approximativement le nombre de joueurs africains de L1 évoluant avec une équipe nationale A africaine ou pouvant y prétendre.
pour etre honnete je vois pas quel binational aurait pu prétendre l'edf ( a part Sow), ce que souligne l'article.
C'est sur que des sélections ont \"profité\" de la formation française mais :
- je pense pas qu'il y ait eu d'impact negatif sur l'edf
- c pas le seul domaine et ca pose pas tant de problème (on forme bien des étudiants étrangers dans notre système scolaire)
donc je vois pas trop le débat sur les binationaux. sinon il faut changer les critères pour changer de sélection.

et puis concernant le debat joueurs physique/techniques, c'est un autre sujet de savoir comment on oriente la formation en france

DiosBergkamp

Il se passe un peu le même truc en Angleterre, trop d'étrangers dans le championnat tue le niveau de l'équipe nationale.
En France ce ne sont pas des étrangers puisque -pour beaucoup- ils sont nés en France mais la finalité est la même puisqu'ils finiront par jouer pour d'autres sélections.

LEVIS

Citation de: DiosBergkampIl se passe un peu le même truc en Angleterre, trop d'étrangers dans le championnat tue le niveau de l'équipe nationale.
En France ce ne sont pas des étrangers puisque -pour beaucoup- ils sont nés en France mais la finalité est la même puisqu'ils finiront par jouer pour d'autres sélections.
c'est évident, de toute façon le problème de la binationalité est complexe, il n'empêche que les chiffres sont là comme une évidence du problème.

LEVIS

Mediapart publie le verbatim de la réunion du 8 novembre 2010 qui s'est tenu à la Fédération Française de Football en présence d'une vingtaine de cadres de la FFF.

Erick Mombaerts: François (Blaquard, ndlr), ça mérite quand même qu'on débatte, ne serait-ce que trois minutes. Tu as évoqué les statistiques sur les derniers résultats de l'Institut national du football (à Clairefontaine, ndlr): 4 internationaux A français (sélectionnés en équipe de France, ndlr), 26 internationaux étrangers. 20 ou 26....

Laurent Blanc: Ça, ça me choque.

Erick Mombaerts: Ça nous choque.

Laurent Blanc: Plus qu'autre chose.

Erick Mombaerts: Est-ce qu'on s'attelle au problème et on limite l'entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité? Oui? Non? Donc, auquel cas, on est obligé de le faire sous le coude. C'est-à-dire on est obligé de le faire... Mais est-ce qu'il faut le faire. Je pense que tout le monde doit être concerné, là. Laurent, qu'est-ce que t'en penses?

Laurent Blanc: Moi j'y suis tout à fait favorable. Sincèrement, ça me dérange beaucoup. Ce qui se passe dans le football actuellement, ça me dérange beaucoup. A mon avis, il faut essayer de l'éradiquer. Et ça n'a aucune connotation raciste ou quoi que ce soit. Quand les gens portent les maillots de l'équipe nationale des 16 ans, 17 ans, 18 ans, 19 ans, 20 ans, Espoirs, et qu'après ils vont aller jouer dans des équipes nord-africaines ou africaines, ça me dérange énormément. Ça, il faut quand même le limiter. Je dis pas qu'on va l'éradiquer mais le limiter dans ces pôles-là...

Erick Mombaerts: Donc il faut 30%? Un tiers de gamins qui peuvent changer (de nationalité, ndlr)?

François Blaquart: Même pas.

Erick Mombaerts: Même pas ?

François Blaquart: Même pas. Faut faire un projet. Moi, j'ai dit à Gérard (Prêcheur, directeur de l'INF, ndlr) qu'on allait se voir pour le concours et qu'on limite. Qu'on soit beaucoup plus pertinent dans l'approche, y compris l'évaluation sur l'état d'esprit et ainsi de suite. Je dirais qu'on a des moyens pour le faire. Avec des 12 ans, on s'est aperçu que c'était plus difficile qu'avec des 15... Surtout, qu'on se donne quelques garanties! L'idéal effectivement, c'est de dire, mais pas officiellement: de toute façon on ne prend pas plus de tant de gamins qui sont susceptibles de changer (de nationalité, ndlr) à terme.

Laurent Blanc: Ou alors tu les fais passer par des critères différents de sélection. Il n'y a qu'à voir les centres de formation. Même le pôle Paris. Tu vois toujours les mêmes gens parce qu'ils répondent toujours aux mêmes critères de sélection.

François Blaquart: On peut baliser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit. Ça reste vraiment que de l'action propre. Bon voilà, on fait attention. On a les listes, à un moment donné...

Erick Mombaerts: Il faut qu'on s'attaque au problème, quand même!

Laurent Blanc: Moi c'est pas les gens de couleur qui me posent un problème. C'est pas les gens de couleur, c'est pas les gens nord-africains. Moi j'ai aucun problème avec eux. Mais le problème, c'est que ces gens-là doivent se déterminer et essayer qu'on les aide à se déterminer. S'il n'y a - et je parle crûment - que des blacks dans les pôles (de jeunes, ndlr) et que ces blacks-là se sentent français et veulent jouer en équipe de France, cela me va très bien.

Erick Mombaerts: Mais ça, on ne peut pas savoir à 13 ans, quand ils rentrent dans nos structures. On ne peut pas savoir. Ils vont te dire qu'ils se sentent français.

Laurent Blanc: Tu peux les aider à s'identifier...

François Blaquart: Il faut identifier. Parce que bon, c'est pas la couleur qui fait... Il y a des gens qui sont, de toutes façons et fondamentalement, de souche française.

Laurent Blanc: Mais bien sûr. Aussi français que toi et moi.

François Blaquart: Et puis la deuxième chose, je rejoins ce que dit Laurent: sur l'état d'esprit, il faut effectivement gratter un peu...

Erick Mombaerts: Oui, enfin ça va pas être simple. Je crois qu'il vaut mieux s'auto-limiter. Il y a bien des clubs comme Lyon (l'Olympique lyonnais, ndlr) qui le font dans leur centre de formation. Ils le font systématiquement. J'étais à Marseille là. Et Henri Stambouli (le patron du centre de formation de l'OM, ndlr) le met en place sur Marseille. Pareil, ils vont limiter le nombre. Voilà. Les clubs, ça y est, ils sont en train de réfléchir. Et ils vont le mettre en place aussi. Ils le supportent plus

Francis Smerecki: J'entends bien, mais si on enlève tous ces gens-là ? ! Si le mec a envie d'être international, c'est quand même normal qu'il aille vers un pays où il va pouvoir jouer. Je pense que c'est humain quand même. T'as été joueur de très haut niveau, Laurent. Si tu n'avais pas pu jouer en équipe de France...

Laurent Blanc: J'aurais pas demandé à jouer ailleurs. C'est aussi simple que ça.

Francis Smerecki: Non mais y en a. Et on peut reconnaître que c'est humain de vouloir jouer.

Laurent Blanc: Je le reconnais. Mais il ne faut pas que ce soit tous les joueurs qui puissent faire ça. Parce que tous les blacks, si tu enlèves les Antillais, ils ont des origines africaines. Donc, africaines, ils vont pouvoir aller dans une équipe africaine.

Francis Smerecki: Les Polonais, quand on est arrivé, on était blanc, et puis la France a eu cette influence polonaise. Et puis ça nous a quand même servis. Aujourd'hui, les règlements ont évolué. Les blacks aujourd'hui, parce que ça a été l'Afrique, et on est fautifs quand même parce qu'on a été les chercher quelque part par wagons entiers. Et aujourd'hui, on voudrait s'en séparer?

Laurent Blanc: J'ai pas dit s'en séparer.

Francis Smerecki: Ben si, quelque part, puisque certains avancent le nombre de 30%. C'est qu'on veut s'en séparer, d'une manière ou d'une autre. Il faut être concret. Le deuxième point, c'est que si tous ces gens-là, blacks ou beurs, ou autres, on les enlève, est-ce qu'il va nous rester une division?

Erick Mombaerts: On ne veut pas les enlever! Les clubs pros, ils peuvent les prendre. Ils se répartissent! Là on parle des structures fédérales. Nous on travaille pour le football français, on ne travaille pas pour les sélections étrangères.

Francis Smerecki: Et en même temps que tu travailles pour le football français, tu travailles pour l'équipe de France et aussi pour les clubs. Le football français, c'est pas que l'équipe de France! Mais aujourd'hui, ceux-là, si on les enlève... je sais pas
si on a une division.

Laurent Blanc: Tu retournes l'argument!

Erick Mombaerts: Mais on veut pas les enlever. Ils vont dans les sections sportives élites (en milieu scolaire, ndlr).

Francis Smerecki: Je ne retourne pas l'argument. Je dis: première chose, c'est discriminatoire. Et si on enlève la totalité des gens qui peuvent choisir, pour une autre sélection (étrangère, ndlr) éventuellement, je ne sais pas si on a une division. Parce que quelque part, même s'ils vont jouer dans un autre pays, il y a des clubs de Ligue 2 qui vivent avec ces joueurs-là.
(... un des participants rappelle qu'il y a « 300 joueurs français » formés dans l'Hexagone qui jouent dans des clubs étrangers. Laurent Blanc revient, insistant, sur les critères de selection des jeunes...)

Laurent Blanc: Là, on parle d'enfants de 12 ans, 13 ans ou 14 ans.

Francis Smerecki: Tu peux pas dire à des gens de troisième génération, qui sont nés sur notre sol... Un gamin qui va jouer, je sais pas, pour la Libye ou pour la Guinée, s'il a le choix, si tu le prends (en équipe de France, ndlr), il va aller avec toi, Laurent. Il ne va pas aller là-bas.

Erick Mombaerts: S'il te plaît. Moi je vais prendre le problème à l'envers. Quand on parle des structures, c'est aussi la place qu'ils prennent. Moi ce qui m'intéresse c'est que le jeune qui va jouer pour l'équipe de France puisse être en équipe de France de jeunes.

Francis Smerecki: Ecoute, moi, ce qui me gêne sur le fond, c'est (qu'il y a) celui qui a la possibilité d'être français-français et d'aller avec Laurent, et celui, parce qu'il n'a pas assez d'aptitudes et de talent pour aller avec Laurent et qui va aller dans un autre pays, et c'est celui-là que vous voudriez éliminer. C'est impossible.

François Blaquart: C'est pas forcément l'éliminer.

Francis Smerecki: Le limiter? Ça veut dire que vous allez garder lesquels? Les blancs? Les moins bons?

Erick Mombaerts: Ça ne te choque pas que l'INF ait sorti quatre internationaux français et 26 internationaux
étrangers? Est-ce qu'on peut pas basculer un petit peu. Basculer.

Francis Smerecki: Attends, vous allez pas prendre « Dédé » pour plus con qu'il l'est. Les bons jeunes blancs, s'il avait eu un jeune talentueux blanc, il aurait pris, non?

(... près d'une heure plus tard, le sélectionneur des Bleus reprend la parole pour relancer le débat sur ces thèmes...).

Laurent Blanc: On veut pas éliminer les étrangers, pas du tout, mais faire en sorte que les pôles Espoirs ou les pôles de la DTN testent sur des critères mieux définis pour pouvoir attirer d'autres personnes, parce que si on a toujours les mêmes critères, y aura toujours les mêmes personnes. Et plus ça va, plus ça va être encore davantage. Parce que je suis sur les terrains tous les samedis, je vois quelques centres de formation: on a l'impression qu'on forme vraiment le même prototype de joueurs: grands, costauds, puissants. Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks. Et c'est comme ça. C'est un fait actuel. Dieu sait que dans les centres de formation, dans les écoles de football, ben y en a beaucoup. Je crois qu'il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d'autres critères, modifiés avec notre propre culture. Je vais vous citer les Espagnols: ils n'ont pas ces problèmes-là. Ils ont des critères de jeu qui sont très précis, à 12-13 ans.

Erick Mombaerts: C'est ça le projet.

Laurent Blanc: Avec notre culture, notre histoire, etc. Les Espagnols, ils m'ont dit: « Nous, on n'a pas de problème. Nous, des blacks, on n'en a pas. »

Erick Mombaerts: Mais Laurent, le phénomène que tu évoques, c'est tellement ancré chez nous que les petits gabarits blancs qui sont dans les pôles Espoirs, les clubs pro me les laissent sur les bras. Ils ne les prennent pas, n'importe comment, même si c'est des bons joueurs!

Laurent Blanc: Les clubs ils auront toujours leurs critères de sélection. Ça tu pourras pas... Même si en formant des éducateurs, tu vas pouvoir peut-être à la longue changer un petit peu les choses, ou influencer un peu. Mais c'est surtout dans les pôles qu'il faut avoir ces critères-là.

Un participant sort de ses gonds et rappelle qu'un bon joueur est efficace quelle que soit sa couleur de peau, rouge ou blanche, sa taille, grande ou petite.

Laurent Blanc: Oui, mais en ce moment tu n'as pas le choix puisque tu as toujours le même stéréotype de joueurs, tu exagères. Je vois les centres de formation, je les vois de Bordeaux, des cités, et tu as toujours le même stéréotype de joueurs, je suis désolé ! Tu vas aller au centre de formation de Bordeaux, tu vas prendre les joueurs, mais des petits bons joueurs, tu n'en auras pas. Donc il faut inciter.

Erick Mombaerts: Est-ce qu'on peut essayer de proposer avant la fin de l'année un projet, quelque chose de différent, bon pas fondamentalement différent, mais qui va être force de projet. Dire: voilà on va s'attaquer à ça. Bon, on a compris aussi qu'on a besoin d'ouverture, de proposer quelque chose et qu'on peut s'attaquer à quelques croyances bien établies, notamment le jeu, hein, le jeu, au détriment peut-être de l'individu. Mais le jeu, forcément,
ça va être d'intégrer d'autres types de joueurs. Parce que le jeu, c'est l'intelligence, donc c'est d'autres types de joueurs. Donc tout est lié, tout est lié!

gudybas

oui mais là au final, les meilleurs joueront en Edf et les autres dans d'autres sélections. Le binationaux qui choisissent une autre sélection ne le font pas parce qu'ils ne veulent pas jouer sous le maillot bleu mais parce qu'ils savent qu'ils sont barrés par des mecs plus talentueux.

Ca affaiblit pas la sélection nationale. Le bilan c'est qu'on aura formé beaucoup de joueurs internationaux\"gratuitement\". mas bon ca veut dire qu'on a une formation de qualité et ça attire les jeunes talents en france (et donc potentiellement vers les cubs français)

Contrairement en Angleterre, ça limite pas le nombre de joueurs français en Ligue1 (au contraire d'ailleurs, je pense qu'il y a moins d'étrangers au final)

peut être qu'il y a un truc a faire pour éviter que de mecs ait des sélections espoirs avec un pays et puis après changent en senior.

Vince

A Arsenal par exemple, il y a clairement des critères de sélection au niveau technique qui font que beaucoup de jeunes joueurs qui ont un jeu différent, plus basé sur le physique, vont ailleurs. Quand on voit les Gibbs, Wilshere, JET, Lansbury, etc ... ils sont tous au dessus de la moyenne techniquement.
Mais ça n'a rien à voir avec la couleur de peau, et c'est ça le problème de Laurent Blanc. Faire l'amalgame entre la couleur d'un joueur et ses qualités, c'est super maladroit et c'est inquiétant quand on a des responsabilités comme les siennes.
Pour l'histoire des double-nationalités, c'est un faux débat, combien de grands joueurs sont allé jouer pour la sélection de leur autre nationalité? En général les meilleurs en jeune sont appelé tôt et jouent ensuite pour la France, le seul vrai contre-exemple c'est Drogba mais il a eu une trajectoire différente. Que de bons joueurs soient formés en France et jouent pour une autre sélection (si ils ont peu de chance de jouer régulièrement pour la France), tant mieux pour eux et pour leur sélection, mais ça change rien en la qualité de la sélection.

LEVIS

qu'on m'explique ce qu'il y'a de scandaleux dans ces propos.
  \"On veut pas éliminer les étrangers, pas du tout, mais faire en sorte que les pôles Espoirs ou les pôles de la DTN testent sur des critères mieux définis pour pouvoir attirer d'autres personnes, parce que si on a toujours les mêmes critères, y aura toujours les mêmes personnes. Et plus ça va, plus ça va être encore davantage. Parce que je suis sur les terrains tous les samedis, je vois quelques centres de formation: on a l'impression qu'on forme vraiment le même prototype de joueurs: grands, costauds, puissants. Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks. Et c'est comme ça. C'est un fait actuel. Dieu sait que dans les centres de formation, dans les écoles de football, ben y en a beaucoup. Je crois qu'il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d'autres critères, modifiés avec notre propre culture. Je vais vous citer les Espagnols: ils n'ont pas ces problèmes-là. Ils ont des critères de jeu qui sont très précis, à 12-13 ans.\"

il prend en exemple les espagnol, eux ont des critères technique bien précis qui justement leurs évites de se retrouver avec des mecs touts en muscle mais techniquement limité.
ils sont ou les arabes dans ces propos ? car faut le rappeler le titre de mediapart été, \"les dirigeant du foot veulent moins de noirs et d'arabes dans les centres de formations\" nul part en fait. mais pour donné du crédit a l'accusation et rejouer une énième fois le coup d'une France raciste, mettre seulement les noirs en victimes des méchants français blanc(s)... c'est forcément moins vendeurs. et sa permet a Plennel l'illuminé, de prêcher avec plus de démagogie. cela prouve bien qu'on est dans la chasse à l'homme, la diffamation.

DiosBergkamp

Citation de: VinceMais ça n'a rien à voir avec la couleur de peau, et c'est ça le problème de Laurent Blanc. Faire l'amalgame entre la couleur d'un joueur et ses qualités, c'est super maladroit et c'est inquiétant quand on a des responsabilités comme les siennes.
A 12/13 ans, les blacks sont en avance physique -je ne parle même pas des 12/13 ans qui en ont en réalité 15 ou 16 et qui débarquent d'Afrique- c'est la réalité, et le physique joue tellement à cet âge que les clubs formateurs les favorisent, c'est la loi du plus fort mais au final tu te retrouves avec des joueurs stéréotypés et tu n'as pas pu développe au maximum les qualités de joueurs plus techniques.

Vince

Citation de: DiosBergkamp
Citation de: VinceMais ça n'a rien à voir avec la couleur de peau, et c'est ça le problème de Laurent Blanc. Faire l'amalgame entre la couleur d'un joueur et ses qualités, c'est super maladroit et c'est inquiétant quand on a des responsabilités comme les siennes.
A 12/13 ans, les blacks sont en avance physique -je ne parle même pas des 12/13 ans qui en ont en réalité 15 ou 16 et qui débarquent d'Afrique- c'est la réalité, et le physique joue tellement à cet âge que les clubs formateurs les favorisent, c'est la loi du plus fort mais au final tu te retrouves avec des joueurs stéréotypés et tu n'as pas pu développe au maximum les qualités de joueurs plus techniques.
T'as aussi pleins de black qui sont petit technique, et des blancs qui sont costaud et plus mûrs physiquement. Tu ne peux pas faire une généralité en te basant seulement sur la couleur de peau (en mélangeant antillais ou africains). Pourquoi dire ça et pas tout simplement \"je préférerai que les centre de formation axent leur recrutement sur les qualités techniques plutôt que les qualités physiques des joueurs.\" Il n'y aurait pas eu de scandale et tout le monde aurait compris.

Steve

Les propos n'ont rien de choquant pour ceux qui connaissent un minimum le football français. Le problème c'est que Mediapart a collé des bouts de conversation et des phrases qui ont une heure d'intervalle.. et forcément ça a crée le buzz, et quand on lit la conversation (disponible plus tard comme par hasard) il n'y a rien de raciste ou de discriminatoire.
Est-ce que limiter le nombre d'enfants français avec des origines africaines OU AUTRE (européennes également, donc là encore gros amalgame d'une partie de la population qui pense qu'il s'agit seulement des africains) des centres de formation fédéraux (à part Clairefontaine il y en a combien?) est discriminatoire ? Oui clairement... est-ce que vous avez une meilleure solution pour régler le problème posé dès la première ligne ? Personnellement j'en trouve pas.. j'ai pensé à un contrat qui assure que le jeune ne peut pas jouer pour une autre sélection mais ça doit être juridiquement impossible. Et ils débattent, l'idée de quota est la meilleure solution proposée pour régler efficacement le problème, la FFF n'a pas les moyens de régler le problème social du manque de patriotisme en France.
Ensuite il y a l'amalgame fait au moment où il cite les espagnols, et qu'il sous entend que les noirs posent ce problème. Il généralise et certains noirs (antillais) peuvent se sentir offensés. Et aussi il fait le lien entre les critères de sélection qui ne correspondent plus à notre culture et notre histoire (footballistique, à préciser pour les footix) et il fait le lien avec cette nouvelle sélection sur des critères physiques, qui favorise les français d'origine africaine.. donc ce lien est justifié car c'est la réalité, et ça amène à faire des amalgames lorsqu'on s'exprime mal.

Et Vince, c'est pas un faux débat sur la binationalité. D'ailleurs j'aimerais bien avoir la liste des 26 internationaux étrangers, je suis certains que certains sont pas loin du niveau des 4 internationaux français (Diaby, Ben Arfa, ..?)

Steve

Citation de: VinceT'as aussi pleins de black qui sont petit technique, et des blancs qui sont costaud et plus mûrs physiquement. Tu ne peux pas faire une généralité en te basant seulement sur la couleur de peau (en mélangeant antillais ou africains). Pourquoi dire ça et pas tout simplement \"je préférerai que les centre de formation axent leur recrutement sur les qualités techniques plutôt que les qualités physiques des joueurs.\" Il n'y aurait pas eu de scandale et tout le monde aurait compris.
C'est évident de généraliser, Mombaerts apporte la question en disant \"ça mérite quand même qu'on débatte, ne serait-ce que trois minutes\". Donc évidemment qu'il va généraliser pour régler un problème général.
Concernant la partie pas en gras, il y a une part de vérité mais j'ai expliqué qu'il fait le lien entre deux problèmes maladroitement oui, mais il y a quand même une part de vérité dans ses propos. De toute façon, quand je vois les propos de Smerecki, qui balance ça à la presse pour montrer sa fausse bonne conscience humanitaire hypocrite. D'ailleurs dans les propos c'est lui qui utilise les formules habituelles des racistes : \"on est fautif.. wagons\", \"ces gens-là\"...