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Steve Morrow

Démarré par Vince, 21-10-2020, 16:10:13

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Vince

CiterSteve Morrow Interview

https://www.theguardian.com/football/2020/oct/21/steve-morrow-arsenal-academy-league-cup-final-tony-adams#img-1

L'ancien milieu de terrain d'Arsenal (1988-1997), puis scout et dirigeant de l'Academy d'Arsenal (2008-2019) revient sur sa carrière dans une interview.



Deux jours après avoir quitté l'hôpital, une voiture se gare devant chez lui et l'attend pour qu'il finisse de faire ses valises. Ken Friar était au volant, l'actuel "président à vie" d'Arsenal, il allait déposer Steve Morrow et sa femme à l'aéroport pour un voyage à Chypre. "Le Club s'est occupé de tout : une semaine environ, loin des médias, dans un lieu tenu secret. Il y avait des médias devant chez moi, des gens qui me contactaient, des journaux qui m'offraient de l'argent pour une interview exclusive. C'était vraiment une énorme confusion." Il y a 27 ans Morrow s'est retrouvé en plein milieu d'une tempête médiatique.

En 1993, il rentre dans la surface pour marquer le but vainqueur d'Arsenal en finale de la Coupe de la Ligue contre Sheffield Wednesday - un moment incroyable pour celui qui avait quitté Belfast pour Arsenal à l'âge de 16 ans. Seulement lors de la célébration après le coup de sifflet final, un Tony Adams euphorique le prend dans ses bras et le fait tomber par terre, et il se brise le bras en retombant sur la pelouse de Wembley. Le bras de Morrow est sévèrement fracturé, un nerf important a presque été rompu, mais il a pu récupérer pleinement. La bizarrerie de cet incident est devenue culte, et il vie le plus grand moment de sa carrière avec des sentiments mitigés.





"Mes souvenirs de ce jour, c'est ce but que j'ai marqué. Ca me donne encore la chair de poule." Il regrette surtout d'avoir manqué la fête d'après-match, et l'opportunité de savourer son grand moment. Tony Adams est venu le voir à l'hôpital avec une caisse de Champagne, bien que c'était un geste bienvenu, ça ne remplace pas ce qu'il a manqué. "Je pense que la notoriété que l'on gagne avec ce genre d'incident a du positif. Je n'ai pas de regrets. Tony et moi on continue de blaguer à propos de ça dès qu'on se voit."

C'est à cause de cette soudaine notoriété qu'il est partit s'exiler quelques jours en Méditerranée. Et maintenant, sa vie est plus calme que Morrow le souhaiterait. Fin 2019, sa seconde carrière s'est terminée, il quitte son rôle de responsable du recrutement de l'Academy, et il part avec des sentiments mitigés. Triste de la fin d'une décennie à construire un environnement où des générations de jeunes joueurs peuvent s'épanouir; et aussi curieux de mettre à profit ailleurs les vastes connaissances qu'il a acquis. "Ca semblait être un bon moment pour partir, le moment naturel. Le Club a changé, a traversé une période de transition après le départ d'Arsène, et c'était nécessaire. Ca coïncidait avec l'arrivée de nouvelles personnes, et ma volonté de continuer de progresser. Je suis ambitieux, et je veux avoir une forte influence dans un Club, basé sur ce que j'ai appris à Arsenal."

Steve Morrow est arrivé à Arsenal dans une équipe de U18s qui avait comme exemples Adams, David Rocastle, Paul Merson et Paul Davis - tous quelques années plus âgés - les portes étendards de la formation d'Arsenal. C'était un environnement intensément compétitif, mais encourageant, qui demandait beaucoup de résilience pour Steve Morrow qui devait combattre parfois son mal du pays. "On n'avait pas le soutien qu'ont les joueurs actuellement. Donc comment gérer ça ? Il faut apprendre très rapidement à se faire respecter. J'ai rapidement réalisé que je n'étais pas aussi talentueux que la plupart des garçons de mon groupe, mais j'ai aussi réalisé qu'avec mon caractère, et mon attitude je pourrais m'en sortir."

Il avait réservé un avion pour rentrer à Belfast, très enthousiaste à l'idée de retrouver sa famille, quand George Graham l'appelle en équipe première en Mai 1989, quand Arsenal doit se rendre à Liverpool lors du dernier match de la saison. Ce qui s'est passé ensuite est inscrit dans l'histoire, et le jeune Morrow de 18 ans peut regarder ce succès des tribunes en compagnie d'Alan Miller et Niall Quinn (seulement 2 remplaçants étaient autorisés à l'époque). "Quand on parle d'influences au début de sa carrière, pouvoir regarder comment George organisait son équipe et ses tactiques, comment les joueurs s'appliquaient à respecter ses consignes, c'était quelque chose d'incroyable."

Il a directement participé aux célébrations : une fois que vous rentrez dans le groupe de George Graham, vous y restez, peu importe la perception extérieure de votre statut. Il a pu apprécier l'aspect social de ce groupe, le Tuesday Club, la camaraderie - "mais on savait toujours qu'il y avait une ligne à ne pas franchir avec George" - et la fin justifiait les moyens. Tous étaient de gros caractères, et collectivement il considère que cette équipe n'a pas eu la reconnaissance qu'elle mérite.

Il quitte Highbury en 1997, après seulement 85 apparitions en 10 ans. Morrow a gagné la réputation d'homme de grands matchs; en plus de la finale de 1993, peut-être plus impressionnante était sa performances en finale de Coupe des Vainqueurs de Coupe en 1994 avec une équipe diminuée d'Arsenal contre Parme, où il a pris impeccablement au marquage individuel Gianfranco Zola. "J'étais plus ou moins dans le groupe, et George m'a pris à part avant de prendre le bus pour l'aéroport, il m'a annoncé que je jouerai. J'ai jamais été aussi nerveux avant un match. Brolin au milieu, Zola en 10, Asprilla devant. George me disait comment gérer chacune de ces individualités, et je me suis "wow, quel challenge". Pendant ce temps là Bouldy et Tony blaguaient "Bonne chance ce soir !". Ils m'ont parlé tout le match. Alan Smith marque et ensuite on passe le reste du match dos au mur. C'était épuisant mais si vous demandez à chacun des joueurs c'était une des performances les plus satisfaisante vu tout les efforts qui ont été fournit."



Avec l'Irlande du Nord il est sélectionné 39 fois, il est transféré à QPR en 1997, même si Wenger l'aurait bien gardé comme joueur d'appoint. Il termine sa carrière en MLS au FC Dallas. Après ça il est devenu le coach, puis le manager du Club. Mais il ne gardera ce poste que 18 mois, en Mai 2008 les LA Galaxy de David Beckham infligent une défaite 5-1 qui a rendu furieux les propriétaires. Il admet que c'était "une expérience très stressante", mais Arsenal ne l'a pas oublié. Il a par intermittence travaillé avec Dick Law (originaire du Texas), le négociateur de deal de Wenger, pour des renseignements sur diverses cibles et à quelques jours de son départ de Dallas il reçoit un appel de David Dein. La rapidité d'apprentissage de Morrow a impressionné la hiérarchie d'Arsenal, dont Wenger, et ils ont mis en place un plan. Morrow ferait partie de la cellule de recrutement en équipe première de Steve Rowley, tout en supervisant les partenariats internationaux du Club.

A cette époque, Arsenal avait comme partenariat la JMG Academy (l'académie de Jean-Marc Guilloux) en Côte d'Ivoire, qui a lancé les carrières des frères Touré, Emmanuel Eboué, mais Arsenal avait aussi des Clubs partenaires en Asie et ailleurs en Afrique. D'une certaine manière c'était une première version du City Football Group (les Clubs partenaires de Man City), bien qu'Arsenal ne soit jamais allé aussi loin. Travailler avec ces centres de formation convenait à sa passion pour le développement des joueurs, et ça lui a donné l'opportunité de beaucoup voyager.

"Certains amenaient leurs équipes pour jouer nos U14 ou U15, et ils jouaient pieds nus. Ils ont gagné quelques matchs. On pouvait voir la rapidité de circulation du ballon, le touché de balle, et la technique qu'ils développaient grâce à ça. Faire le tour du monde, voir différentes méthodes d'entrainement, différents styles, puis rendre compte tout ça à Arsène était fascinant."



Mikel Arteta fait partie des joueurs que Morrow a observé à ses débuts. Mais dans les dernières années de sa carrière à Arsenal, il était chargé d'identifier les talents pour le recrutement de jeunes joueurs, et leur préparer un plan de carrière, un rôle qui lui convenait parfaitement vu son expérience dans la formation du Club. "J'ai pu leur parler avec expérience, authenticité, et sincère passion pour le Club. La position dans laquelle on a laissé l'Academy, c'est quelque chose dont je suis très, très fier. Au début de la saison dernière, 6 joueurs - Bukayo Saka, Reiss Nelson, Eddie Nketiah, Emile Smith Rowe, Ainsley Maitland-Niles et Gabriel Martinelli - étaient utilisé régulièrement en équipe première. Certains étaient là depuis des années, d'autres sont arrivé plus tard. Ca demande un énorme effort collectif de tout le monde, beaucoup de travail. Je sais qu'il y en a un ou deux qui vont percer aussi."

Dans ces jeunes qui vont pas tarder à faire parler d'eux, il y a Charlie Patino, Morrow a beaucoup été impliqué dans la signature du milieu qui vient d'avoir 17 ans - "c'est un jeune tellement dévoué et concentré". Originaire de Luton, Arsenal avait payé une compensation au Club, et le travail en amont de Morrow est quelque chose qui passe généralement inaperçu. Il ne sera pas au Club pour voir les progrès de Patino, mais espère trouver un rôle similaire dans un autre Club, pour appliquer les leçons apprises en 32 ans de carrière. En 2018, il a passé les cours de niveau 5 de la FA pour devenir directeur technique; il devait remplir ce rôle dans un Club de Premier League avant la crise du COVID-19.

"J'ai appris l'importance des gens qui vous entoure et l'importance de la culture de travail dans un Club. C'est important aussi de bien communiquer, ne pas avoir d'ego, se mettre avant tout au service du Club. En faisant ça, vous réussirez."

(Guardian)

Vince

08-02-2021, 15:17:50 #1 Dernière édition: 08-02-2021, 15:23:07 par Vince
Citation de: undefinedMorrow - Odegaard avait diné avec Wenger mais il a choisit le Real



L'ancien recruteur chez les jeunes à Arsenal raconte comment Arsenal était tout proche de signer le jeune norvégien quand il avait 15 ans, avant qu'il ne prenne la direction du Real. Il a discuté dans une interview d'Henry Winter pour le Times d'autres sujets concernant les jeunes et Arsenal.

Odegaard ..

La première fois que j'ai été l'observer, c'était quand il avait 14 ans et j'étais stupéfait par son talent, son niveau technique et son intelligence pour un si jeune joueur. J'ai beaucoup travaillé sur lui, je l'ai observé 18 mois et j'ai établis une relation très proche avec lui et sa famille. [Le père de Martin, Hans Erik, est un ancien joueur pro devenu entraineur] Il a fait un travail fantastique pour son fils, pendant des années il l'a entrainé individuellement, pendant des heures, à travailler sa technique.

[Ajax, Bayern, Man Utd, Liverpool et le Real sont intéressé pendant qu'Arsenal tente de convaincre sa famille] On avait la permission de son Club Stromsgodset de l'inviter à Londres, et à la fin c'était entre nous et le Real Madrid. On a déroulé le tapis rouge, il a rencontré Arsène, on l'a emmener diner et on lui a fait une présentation du Club. On avait une approche où on expliquait les choses dans leur globalité, pas juste le développement du joueur en tant que Footballeur mais en tant qu'homme, en lui enseignant les bonnes valeurs : tu vas apprendre à cuisiner, t'iras visiter des hôpitaux, tu devras faire des choses pour la communauté.

Martin avait énormément impressionné tout le monde, dont Arsène. On était très, très proche de le signer avant qu'il décide au dernier moment d'aller au Real. Il nous a appelé pour s'expliquer. C'était une grosse déception pour moi car je le trouvais parfait pour nous, et surtout on était parfait pour Martin. J'étais assez surpris par sa décision, car historiquement le Real ne donne pas beaucoup sa chance aux jeunes de 16, 17 ans en équipe première. [Contrairement à Arsenal avec Wilshere, Ramsey, Walcott, Gibbs ...] Ces joueurs sont arrivé au Club à un âge similaire, 15, 16, 17 ans, et ils ont pu progresser très tôt en équipe première où ils ont joué un nombre de match. C'est le genre de Club que l'on est. Arsène n'avait pas peur de faire jouer ces jeunes, et il considérait que Martin pouvait participer. Aujourd'hui il est finalement au Club, mais c'était difficile à accepter sur le coup.

Son départ d'Arsenal ..

[Morrow est partit en Novembre 2019 après l'arrivée de Mertesacker comme directeur de l'Academy] Arsenal me manque. Mais [voir les jeunes avec qui il a travaillé s'imposer en équipe première] c'est ce qui me console un peu. Juste avant que je parte, 6 joueurs de l'Academy avaient été promu en équipe première, ce qui était unique. C'était satisfaisant car notre travail commençait à porter ses fruits, le résultat de 5 ans de travail.

Emile Smith Rowe ..

Emile était un ailier complet, alors qu'il était en U14 et U15 car il était grand, fin, vif, direct. C'est à partir des U16 qu'il a commencé à évoluer plus axial. Je le vois comme un numéro 10, mais Arsenal à une tradition, particulièrement avec Arsène, à rendre ces numéro 10 plus flexibles et polyvalent, capable d'évoluer sur un côté comme dans l'axe. Il l'a fait avec Nasri, Arshavin, même avec Fabregas et van persie. Emile a le même profile.

Il a connu un moment difficile. Il était en sélection anglaise U17 avec Foden, Sancho, et il jouait pas, je rassurais son père en disant la qualité de ce groupe de joueur. Mais ça a affecté sa confiance. A cette époque son père le poussait à partir d'Arsenal car il trouvait qu'il ne réalisait pas son suffisamment son potentiel pour jouer en sélection U17. J'ai dû batailler pour le convaincre qu'il ne devait pas partir, que tout était fait pour qu'il passe les paliers à Arsenal. Il a aussi connu quelques blessures, mais les qualités qu'Emile montrait à 15 ans sont révélé au grand jour aujourd'hui, son intelligence avec le ballon. Il a un touché de balle très doux, beaucoup de qualité balle au pied. Je suis content qu'il réalise le potentiel que je savais qu'il avait.

Bukayo Saka ..

Arsène l'appréciait beaucoup, tout comme Unai. Ils étaient impressionnés par sa technique dans les petits espaces et son intelligence balle au pied. Il était capable aussi de se confronter physiquement à des joueurs plus costaud que lui, et dès le début s'en sortir. Rien ne semblait l'impressionner, il acceptait les critiques constructives aussi bien que les louanges. C'est tout aussi important d'avoir la force de caractère que la qualité. Et Bukayo a les deux.

Reiss Nelson ..

Reiss a toujours été un des 2-3 meilleurs de sa catégorie d'âge en Angleterre. La qualité est là avec Reiss, ce qui lui manque c'est de réaliser son potentiel et ça pourrait nécessiter un prêt d'une saison.

Maitland-Niles ..

Toutes les qualités qu'a Ainsley c'est pour jouer milieu axial, mais il a montré qu'il pouvait jouer latéral au plus haut niveau, c'est là qu'il a débuté en sélection anglaise.

Nketiah ..

Eddie a marqué un nombre incalculable de buts chez les jeunes, c'est sa capacité d'être très mobile dans la surface et c'est un finisseur instinctif. Toutes les qualités sont là, il a juste besoin d'un très bon prêt et de jouer régulièrement.

Martinelli ..

Martinelli c'est le seul jeune que l'on a signé que je n'ai pas été observer en direct, car il est arrivé sur le devant de la scène [en 4ème division brésilienne] de façon très rapide, et il y avait beaucoup de Clubs intéressé tout d'un coup. Francis [Cagigao] était sur place à l'époque, et il a pu aller le voir jouer une mi temps. A cette époque on était proche de perdre Xavier Amaechi en Allemagne, et Martinelli était son remplaçant. Avec Martinelli, comme pour beaucoup de joueurs, dès qu'un ou deux gros Clubs sont intéressés, les infos circulent rapidement et les agents en profitent pour attirer l'intérêt d'autres Clubs. On a donc fait énormément d'analyses vidéos avec lui, ainsi que sur ses stats et données, de manière très intense pendant quelques jours, et ensuite on devait prendre une décision rapide si c'était le jeune ailier sur lequel investir. Je suis ravi qu'on ne se soit pas trompé.

Balogun et sa situation ..

J'espère qu'il prendra la bonne décision, et réfléchisse à ce qui est le mieux pour lui à ce stade de sa carrière. Il a de superbes qualités physique, il peut jouer seul devant, il garde très bien le ballon, fait bien jouer ses partenaires, et il est probablement un aussi bon finisseur qu'Eddie. Il a des qualités exceptionnelles, c'est un super gamin dans une bonne famille.

Charlie Patino ..

On l'a fait venir en provenance de Luton à 13 ans. Ca m'a pris une mi temps pour voir sa qualité. Si Charlie continue son développement comme il le fait actuellement, il sera bientôt un joueur de l'équipe première. Il a une excellente technique, c'est un joueur très gaucher, donc à l'aise avec le ballon, un superbe jeu de passe et il commence à se développer physiquement.

Mikel Arteta ..

Je me rappelle aller à Everton deux fois pour l'observer en tant que joueur. Quand Cesc est partit on avait besoin de quelqu'un de qualité pour le remplacer, un joueur technique. Ses qualités techniques étaient évidentes mais aussi son leadership. C'était le genre de joueur qui vous demandait de temps en temps de venir boire un café avec lui et discuter. Il voulait savoir comment ça marchait, ce qui se passait à l'Academy, il donnait son avis sur les jeunes joueur comme Alex Iwobi qui commençait tout juste à s'entrainer en équipe première. On voyait que Mikel était quelqu'un d'intelligent, avec un bon cerveau Football, et qu'il allait réussir facilement la transition de Footballeur à entraineur.

Son avenir ..

[Il souhaite travailler comme directeur technique, il a passé le diplôme de la FA pour ce poste, il a reçu une offre en Premier League mais la pandémie est intervenue] Le rôle de directeur technique est celui où je peux avoir le plus d'influence dans un Club, basé sur mon énorme expérience dans un grand Club comme Arsenal, je pense que c'est la prochaine étape pour moi.

Vince

Citation de: undefinedMorrow Interview

A l'image de Mislintat, Steve Morrow a saisit l'opportunité pour devenir Directeur Technique lors de la restructuration du Club, seulement lui aussi s'est vu refusé ce poste au profit d'Edu.

"C'est un rôle et un projet pour lequel j'étais parfaitement équipé. J'ai discuté avec Raul, on a parlé Football, de structure du Club, du rôle de Directeur Technique. Il m'a dit que j'étais un des candidats, mais ensuite ils sont allé dans une autre direction, et peut-être que c'était lié à l'entraineur en place à l'époque, Unai Emery [qui a connu Edu en tant que joueur]. Les choses ne se sont pas faites pour une raison, mais une fois que j'ai su que ça ne se ferait pas, je n'avais pas d'autre choix que de partir. Voilà pourquoi j'ai pris cette décision."

Inquiet pour l'avenir du Club ..

"La direction qu'a pris le Club m'inquiète. Quand on a un tel attachement au Club, car j'y ai passé tellement d'année, on veut que ce Club continue de réussir. Mais je suis clairement inquiet maintenant suite à tout les changements et la transition qui doit se faire. Pour que le Club réussisse, retrouve les succès d'il y a plusieurs années, ce sera un gros challenge. Ca dépendra des gens en place actuellement, du leadership actuel, pour tirer le Club dans la bonne direction, et j'espère vraiment qu'ils y arriveront. Ils font face à une période très difficile, positionné en milieu de tableau, pas là où devrait être ce Club. Je suis sûr qu'ils ont l'ambition de finir dans le top4, mais ce sera un gros challenge.

J'étais triste de partir. En même temps chanceux d'avoir pu travailler aussi longtemps au Club avec des dirigeants qui partageaient mes valeurs. Je savais exactement où j'étais, ce qu'était ma place au Club, et quelles étaient mes responsabilités. Inévitablement, un nouveau leadership arrive, et les choses changent, des gens arrivent avec leurs propres idées. Je veux vraiment que le Club continue avec les même valeurs fortes, et la réputation qu'il a, mais de nouvelles personnes, de nouveaux dirigeants, ont leurs propres idées. Ce n'est pas à moi de dire si c'est une mauvaise chose. En tout cas tout ça m'a poussé vers la décision de partir et réaliser que mon avenir est ailleurs."


Devenir responsable de la cellule de recrutement chez les jeunes ..

"C'était une énorme responsabilité, identifier et développer les jeunes joueurs à Arsenal est une part très importante de l'ADN du Club. J'étais enthousiaste à l'idée d'occuper ce rôle."
En l'espace de 9 ans, Morrow a mis en plus une cellule de recrutement qui était reconnu comme une des meilleure du pays chez les jeunes. Bukayo Saka, Smith Rowe, Nelson, Maitland-Niles ont tous été repérés à Londres, et d'autres talents comme Serge Gnabry, Donyell Malen et Gabriel Martinelli ont été signé à l'étranger. Dans le cadre de son travail.

"Je suis très fier de ce qu'on a réussit. On a construit une belle équipe de recruteurs à travers les années et je suis très fier de la manière dont on a laissé le Club. Quand on voit Bukayo, Emile, Reiss, Eddie, Joe, Ainsley qui jouent en équipe première et même Martinelli qui est arrivé à la fin. C'est un gros groupe de joueurs, et dans les autres Clubs il y a des joueurs comme Emi Martinez, Serge Gnabry, Donyell Malen. C'est le résultat d'années de travail acharné d'une équipe de supers personnes. Je suis très fier de tout ce travail et on voit Emile et Bokayo tirer l'équipe première vers le haut actuellement."

La fin d'une époque ..

"Je dirais que jusqu'à la fin j'ai continué de me battre pour ce que je considérais être la meilleure chose pour le Club. Ca a toujours été mon objectif principal, mon but. J'ai toujours mis en priorité le bien du Club. Je suis parti en bon terme, je m'entend bien avec tout le monde. Il y aura toujours une place dans mon coeur pour Arsenal. J'aimerai toujours ce Club, après tant d'années passées là-bas."

goal.com

darren

Morrow
La direction qu'a pris le Club m'inquiète. Quand on a un tel attachement au Club, car j'y ai passé tellement d'année, on veut que ce Club continue de réussir. Mais je suis clairement inquiet maintenant suite à tout les changements et la transition qui doit se faire. Pour que le Club réussisse, retrouve les succès d'il y a plusieurs années, ce sera un gros challenge.


Je suis inquiet aussi  :(
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

Vince

Ayant été responsable d'une cellule de recrutement à Arsenal, c'est pas étonnant qu'il ait mal vécu que tout son travail sur 9 ans soit détruit en l'espace de quelques jours pendant l'été dernier.