Francis Jeffers

[Vince]

[large]D'Arsenal à Accrington Stanley[/large]

London Evening Standard



10 ans après avoir joué pour Arsenal au Mestalla Stadium face à Valence en Champion's League, il jouera un match contre l'AFC Wimbledon dans le Crown Ground devant environ 1500 spectateurs.
A 32 ans, il ne regrette rien de son parcours.

\"Cette soirée était spéciale, je m'en rappelle bien mais je ne vois pas être à Accrington comme une déchéance. Dans le football on ne sait jamais ce qui arrivera. Il faut bien utiliser les cartes que l'on a. Et il faut continuer jusqu'à la mort.

Beaucoup de gens disent que je n'ai pas fait une grande carrière. Mais, quand j'avais 7 ans et que je jouais dans les rues de Liverpool, si on m'avait dit que je jouerai pour Everton, Arsenal et l'Angleterre, j'aurai signé. J'ai joué de grands matchs, dans des stades magnifiques.

Maintenant je joue en League 2 à Accrington. C'est une bonne ambiance, et je donnerai tout, et je m'amuserai autant que lorsque je jouai à Goodison ou Highbury. Quand on fait du football, on le fait par amour de ce sport.\"

Un amour du sport a rude épreuve ces dernières années, après une expérience avortée à Malte, avec Floriana, son 10ème Club en 15 ans.  \"Je n'étais pas payé. J'ai décidé que je ne pouvais pas être séparé de ma famille. La situation n'était pas acceptable, et après 2 matchs, je suis parti sans argent. C'était difficile.\"

Au retour à Liverpool difficile, avec quelques problèmes avec la justice. En Décembre dernier, il est arrêté pour agression sur son beau père, avec un balai. Son mariage tombe à l'eau, il est inculpé pour comportement violent. Il a ensuite eu des difficultés pour trouver un nouveau Club.

\"Je ne pouvais joindre personne jusque Janvier. J'ai passé 5-6 mois sans jouer, et j'ai du garder la forme en faisait de la boxe et en courant à la plage\". Mais le manager d'Accrington cherchait un attaquant. \"Il m'a demandé si je serai intéressé à reprendre du service.\" et la semaine dernière il s'est engagé pour le Club de League Two.

\"Comme cette soirée à Valence, ce soir ce sera spécial. Accrington et Wimbledon on une histoire similaire. Wimbledon on des fans qui se sont battu durement pour que le Club soit là où il est maintenant, c'est un réussite remarquable. Accrington vient de nulle part. Ils ont aussi des fans passionnés, sans eux le Club ne serait pas là. Ce match on a besoin de le gagner.\" Une nécessité pour sortir le Club du bas de tableau de 4ème division anglaise. Le weekend dernier, Accrington a battu le Barnet entrainé par Edgard Davids, et Jeffers a obtenu un penalty pour le but victorieux.

En regardant en arrière sur sa carrière, Jeffers admet que sa carrière ne s'est pas passé comme prévu, après des débuts prometteurs à Everton, son transfert à Arsenal, et son but lors de sa seule sélection avec l'Angleterre contre l'Australie en 2003.

\"J'ai vraiment pas fais la carrière que j'aurai du. Mais un footballeur a besoin de chance, et que les choses aillent dans son sens. J'étais abonné pendant 12 ans dans la Gwladys Steet Stand [Goodison Park]. Je n'y croyais pas de jouer pour Everton, j'aurai joué là-bas toute ma vie. Mais Arsenal me voulait et Everton avait besoin d'argent.\"



The Fox in the Box comme il était surnommé arrive à Highbury blessé, et les choses se sont compliqués. \"Je  m'étais blessé à la cheville à Everton, et j'ai du me faire opérer avant d'arriver à Arsenal. Je n'ai jamais vraiment guérit. J'avais besoin d'une nouvelle opération après ma première saison au Club, et j'ai eu du mal à m'imposer.

Avec les joueurs là-bas - Bergkamp, Henry, Wiltord, Kanu - c'était difficile d'avoir une chance dans cette équipe. J'étais jeune, et les joueurs à Arsenal était bien plus grands qu'à Everton. J'étais le No 9, je me changeais dans le vestiaire à côté de Bergkamp, No 10, et Ljungberg, Vieira pas très loin.\"

22 matchs joués en 2 saisons, et il fait tout de même partie de l'équipe qui gagne le doublé, mais part avant les Invincibles de 2004, en retournant à Everton en prêt. Mais il n'a que de bons souvenirs à Arsenal. \"J'ai joué avec de bons managers. Walter Smith, David Moyes, Mark Hughes, mais jusqu'aujourd'hui, Arsène Wenger est de loin le meilleur manager pour lequel j'ai joué.

Arsène et Walter ont des styles totalement différents. Walter est plus un aboyeur, un bavard. Arsène est plus calme. Il aimait tout voir à l'entrainement, mais restait très silencieux. Il hausse rarement la voix. Il n'avait pas besoin de gueuler trop. Il mettait en place son équipe comme il le faut, et on ne perdait presque jamais. Il avait beaucoup de joueurs de classe mondiale, le boulot était plus simple.

Il fait toujours un boulot magnifique à Arsenal. Quand j'y étais il y avait des champions du monde, beaucoup d'expérience : David Seaman, Tony Adams, Lee Dixon, Ray Parlour, Martin Keown jouaient encore, et ils avaient plus de 30 ans. C'est totalement différent de l'équipe actuelle, plus jeune.\"

Comme il ne s'imagine pas Arsenal sans Arsène Wenger, il ne s'imagine pas une vie sans football. \"Je continuerai, jusqu'à ce que personne ne veuille de moi. J'ai seulement 32 ans. Il reste encore beaucoup d'essence dans le réservoir.\"

[Vince]

Vous en avez rien à foutre, mais Jeffers a marqué un doublé contre Wimbledon, victoire 4-0.

[Son of a Gun]

Tant mieux pour lui! C'est vrai qu'il passé un peu à coté d'une carrière...Il a pas tord quand il parle de chance....

[Bouligoal]

Ah ben non carrément pas tort ! La chance fait clairement partie intégrante d'une carrière !

Et non Vince, moi je m'en fou pas !

[Vince]

Je vous taquinais

[gunners_dz]

Dommage pour lui.

[gunners54]

Il devient quoi maintenant ?

[Vince]

Une interview qui date du 10 Novembre : http://www.independent.co.uk/sport/football/news-and-comment/francis-jeffers-interview-how-jeffers-and-wayne-rooney-followed-different-paths-9852550.html

[gunners54]

Merci

[Vince]

Il retourne à Everton comme coach à l'Academy.

Il est pas si vieux, il a 35 ans.

[gunner4life]

sympa comme nouvelle carrière pour luî

[Bouligoal]

Y'a pire, c'est clair.