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Jens Lehmann

Démarré par RedArmy, 14-03-2011, 21:03:36

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Vince

Il dit ce qu'il pense, et on l'appelle pas Mad Jens pour rien. C'est quelqu'un qui a un sale caractère, l'esprit de compétiteur poussé à l'extrême, aucun filtre. Je pense que tout les joueurs ont du s'embrouiller au moins une fois avec lui. Alors, Almunia c'était un peu la proie facile, il a du lui en faire voir de toutes les couleurs.

Vince

Sinon voilà quelques autres extraits assez savoureux :lol: Notamment celui sur sa femme au téléphone.

La veille d'Allemagne Argentine en Quart de finale de Coupe du Monde 2006 ..

"A l'étage, je téléphone à ma femme, mais chaque fois qu'elle me coupe pour me parler de sujet qui n'ont aucun intérêt pour moi - l'éducation des enfants, ce genre de chose - je lui dit que ce n'est pas le moment, j'ai un match le lendemain qui est plus important. Quand elle continue, je lui donne mon meilleur argument : 'je dois allez dormir maintenant - pour l'Allemagne !' Ca a enfin eu un impact."

La naissance de sa fille en 2006 ..

"En privé, j'espérais que Conny n'accouche pas avant un match à l'extérieur. Le 9 Mars, on va à la clinique pour une visite, le docteur nous dit que ça arrivera dans les 24 prochaines heures. Intérieurement, je suis réjouis; le timing était parfait. On était jeudi, 3 jours avant un match à domicile contre Liverpool. Vers 22h les contraction arrivent régulièrement. Le match contre le Real était seulement il y a un jour, naturellement j'étais fatigué et je me suis endormis, espérant que quelqu'un me réveille pour la naissance. Et quelqu'un l'a fait : mon fils, à 7h du matin. Je vois ma femme à côté de moi, je suis perplexe, je lui demande 'Qu'est-ce qui se passe ?', elle me répond 'Je ne sais pas, les contractions ont stoppé'. Une semaine passe, et ma femme m'appelle pendant l'entrainement : 'Rentre à la maison, je dois être conduite à l'hopitale maintenant!'. On y arrive à 17h et, ce qui a énervé Conny, j'ai pris le temps de demander au staff un morceau de poisson. Finalement, peu de temps avant minuit, le 16 Mars, notre fille, Liselotta Marie, est venu au monde. Je l'ai pris dans mes bras, espérant qu'elle commence à hurler immédiatement, ce qu'elle a fait, pour se taire juste après. Parfait, tout le monde était content et en bonne santé. Plus tard le soir, j'étais enfin libre de rentrer et dormir."

Les joueurs d'aujourd'hui ..

"Je suis un homme qui veut gagner sur le terrain, et donc je considère le Football masculin comme un sport de bonhomme. Je ne sais pas comment jouer la comédie, je ne veux pas qu'on me fasse sauter dans des cerceaux. De nos jours, beaucoup de jeunes, beaux joueurs, sont la marionnette de leur agent; je doute que l'on puisse aller dans de vrais combats avec eux."

Fly Millenium

Citation de: DiosBergkamp le 16-11-2017, 19:48:42
C'est vrai que ce match, il était on fire. Il nous a évité d'ùtre 5 buts derrière à la mi-temps :lol:

Et je me souviens que quand il prend la place de Lemahn, c'est parceque l'Allemand était vraiment sur la fin, pas beaucoup de monde le pleurait, il avait fait son temps. Pas fan de ses déclarations sur Almunia en tous cas, il le descend bien sans vraie raison. Mais bon, j'imagine qu'il faut bien ça pour vendre des livres !


Ils ne s'appréciaient pas déjà à l'époque. Lehmann a été un grand joueur, mais il avait très mauvais caractère. Il a très mal vécu qu'un gardien qui lui était en tout point inférieur finisse par lui piquer sa place, mùme si en l'occurrence c'était plus par défaut qu'autre chose, l'allemand étant vraiment sur la fin à cette époque.

Vince

CiterLehmann à propos de Wenger

Toujours extrait du livre.

"Le manager qui m'a appris le plus dans ma carrière c'est Arsène Wenger. C'est un perfectionniste, il ne sait pas seulement comment défendre mais a une idée exact du mouvement offensif. La possibilité d'entrainer ces mouvements, créer des automatismes offensifs, autant que des automatismes défensifs, n'existe pas autant chez les autres managers. Wenger est maître de ce concept, et sur une longue période il a excellé dans son travail. Ce n'était pas pour rien, il a gagné des titres majeurs dans tout ses Clubs, en France, Japon, Angleterre - il ne lui manque que la Champion's League malheureusement.

Après notre victoire en FA Cup aux penalties, il a dit une fois qu'il n'apprécierai jamais cette victoire, car elle n'a pas été obtenu grâce au jeu, c'était une "ugly win" comme on dit en Angleterre. Gagner sans la manière n'est pas sa tasse de thé.

Malgré sa brillance tactique, j'ai souffert avec lui occasionnellement : après tout, il m'a mis sur le banc à 2 reprise. Même si il est respectueux envers les joueurs expérimentés - Vieira, Ljungberg, Pirès, Bergkamp, Henry ... - dès qu'il considérait que leur temps était venu, il ne laissait aucun privilège. Régulièrement il se référait aux statistiques, et dès qu'il remarquait un déclin au niveau des courses ou autre, il préfère vendre à un bon prix, plutôt que de garder le joueur en fin de carrière au Club.

La politique du Club dictait un nombre maximum de contrat long terme aux joueurs de plus de 30 ans; Wenger considérait que c'était la seule façon de se mettre au niveau des énormes exigences physiques de la Premier League. Heureusement pour moi, j'étais gardien, j'étais une exception, et a 33 ans j'étais déjà le joueur le plus vieux que Wenger ait signé. A la fin, les succès des années précédentes et mon âge faisait que je devenais trop important, mais je devais partir, pour laisser la hiérarchie de cette nouvelle équipe s'installer - une décision difficile mais raisonnable.

En dehors de son éloquence, Wenger n'est pas quelqu'un qui dit le mot de trop. Il ne va pas hurler sur les joueurs, mais ses silences et son perfectionnisme met une pression incroyable. Parfois, pendant les exercices de frappes, il reste debout sans rien dire derrière le but, les bras croisés. Quand je laisse passer une frappe, je savais qu'il devait faire la grimace. Du coup je me préparais : 12 joueurs venaient frapper, chacun tirait 2-3 fois. Ne rien laisser passer, sinon le Boss allait se demander si je ne suis pas trop vieux. Ca demande une certaine adaptation, comme ce genre de phrase : 'Jens, la prochaine moitié de saison, je veux que tout soit parfait; il n'y a que comme ça qu'on réussira quelque chose'.

Quand les journalistes me demandent lors de la préparation de la Coupe du Monde 2006 si la lutte pour la place de numéro 1 [en équipe d'Allemagne] me met trop de pression, j'ai répondu : "La vrai pression c'est à Arsenal. Ici, c'est secondaire"."

Bouligoal

Citation de: jones79 le 16-11-2017, 19:41:12
Citation de: Vince le 16-11-2017, 19:20:46
Citation de: we are the Arsenal ! le 16-11-2017, 19:12:23
Il passerait presque pour un gentil dans son livre Jens, alors qu'on sait qu'il n'y avait pas plus têtu et grande gueule que lui !! :lol: Par contre c'était indéniable son apport sur le terrain et malgré sa boulette en finale, comment lui en vouloir alors qu'il avait fait une compétition et une saison hors norme jusque là. Après Seaman, Lehmann c'était surement celui avec lequel j'étais le plus serein derrière, encore plus qu'avec Cech aujourd'hui.

Quand Almunia lui prend sa place, c'était pas non plus immérité. Lehmann sur la fin de sa carrière à Arsenal n'était plus celui de 2004 ou de la Champion's League 2006.
Il y a quand même le match de référence contre Barcelone 2-2 où Almunia avait fait arrêt sur arrêt.

Exact, je me rappelle, j'étais au stade, je n'en croyais pas mes yeux :lmao:

Il était en effet bon sur péno mais sinon, c'était un gardien du niveau Watford au mieux, où il a fini ensuite.
229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Vince

CiterLehmann Interview



Interrogé par Sport Bild à propos de la saison d'Arsenal, qu'il vie aux côtés de Wenger cette saison, il a déclaré :

"En championnat, on n'est en effet en deçà de nos attentes et on doit progresser. On a du accepter de très loin le plus d'erreurs d'arbitrage en notre défaveur en terme de penaltys. On espère que ça s'équilibrera d'ici la fin de la saison."

Par rapport à l'élimination contre Forest : "On ne peut pas s'attendre à gagner la FA Cup chaque année. On a donné leur chance à de jeunes joueurs, pour prouver leur valeur, mais le résultat n'était malheureusement pas celui que l'on attendait. Des équipes comme City ou Spurs, vu comme exceptionnels, n'ont rien gagné ces dernières années."

Et à propos de l'influence allemande à Arsenal : "Arsenal est plus allemand que jamais. Les joueurs vont et viennent, par exemple on ne sait pas si Özil restera. Mais Per Mertesacker sera responsable de l'Academy à partir de l'été prochain. Ce sera une grosse perte pour l'équipe première, car c'est un capitaine très écouté."

Vince

CiterLehmann Interview (complète)



Vous ùtes maintenant un des adjoints de Wenger à Arsenal depuis une moitié de saison. Comment c'est arrivé ?

J'ai été en contact avec Arsène Wenger, pour qui j'ai joué pendant 6 ans, en Avril 2017. Je savais qu'il devait changer des choses à Arsenal, donc on en a parlé. Il a écouté mes souhaits au téléphone, et il m'a dit "je suis intéressé". Je le connais assez bien pour savoir que c'était bon.

Pourquoi l'Angleterre et pas l'Allemagne ?

Je suis très reconnaissant envers Arsène Wenger. En tant qu'ancien joueur, ce n'est pas simple de débuter quelque part. La tendance en Allemagne ce sont plutôt d'engager des coachs inconnus, qui n'ont pas fait de grande carrière de joueurs. Quand c'est comme ça, ce n'est pas possible de débuter comme adjoint.

Comment se situe Arsenal ?

En FA Cup, on a donné leur chance à de jeunes joueurs, pour prouver leur valeur, mais le résultat n'était malheureusement pas celui que l'on attendait. On a remporté la Coupe 3 fois ces 4 dernières années, c'est pas possible de le faire tout les ans. Des équipes comme City ou Spurs, vu comme exceptionnels, n'ont rien gagné ces dernières années. Pour ce qui est du championnat, on est en effet en deçà des attentes, et on doit s'améliorer. On a aussi été pénalisé par bien trop d'erreurs d'arbitrage. On espère que ça se compensera d'ici la fin de la saison.

A quel point c'est intense comme travail ?

Je n'ai jamais travaillé autant et si dur de ma vie. Un jour, à 8h du matin, je suis arrivé à l'entrainement avec les joueurs qui n'étaient pas dans le groupe. Ensuite j'ai conduis jusqu'à Liverpool pour le match. Vu que l'on a perdu, on a analysé ce match pendant une heure en rentrant. Et enfin j'ai pu aller me coucher.

Comment Wenger vous forme en tant que coach ?

Au début j'observais les entrainement. A un moment donné il est venu vers moi et m'a dit : "Jens, je t'ai fais venir aussi pour entrainer de manière active, comme tu l'as fais avant". Depuis je m'implique beaucoup plus à chaque entrainement. Parfois votre position fait la différence - je ne suis plus dans les buts, mais sur la touche, donc je dois ùtre plus diplomatique.

Comment se passe vos journées ?

Je me lève à 7h et je gère tout ce qui concerne mon ancienne vie, je répond aux mails, etc ... vers 8:30 je conduis vers London Colney, ça me prend 35 min. Les 11 membres du staff technique se retrouvent à 9:30 sous les instructions d'Arsène Wenger. Aujourd'hui avant l'entrainement, à 10:30, j'ai préparé des clips vidéos de matchs de championnat, que les coachs discuteront après le déjeuner. Je travaille généralement à Colney jusqu'à 16:00, mais aujourd'hui ce sera probablement encore plus tard à nouveau.

Quel est votre rôle à l'entrainement ?

Par exemple, je supervise un des 4 groupes de 6 joueurs. Après quelques exercices, il y a l'entrainement individuel avec différents joueurs.

Parmi ces 4 groupes, il y a un groupe allemand ?

Oui, ceux qui parlent allemand : Mesut Ã-zil, Shkodran Mustafi, Sead Kolasinac, Granit Xhaka, Per Mertesacker s'entrainent souvent ensemble quand on est en petit groupe, souvent avec Alexis Sanchez. Le Boss donne les instructions pour l'opposition.

Vous appelez Wenger "Le Boss" ?

Oui, pour moi c'est le Boss depuis mon temps en tant que joueur. Les autres l'appellent plutôt "gaffer" (patron en argot britannique), un terme anglais pour appeler l'entraineur que j'ai appris en travaillant en Angleterre.

Arsenal devient un Club très allemand ..

Plus que jamais ! Il y a encore l'influence française, à travers Arsène Wenger et quelques français qui travaillent là. Et avec les joueurs, ils sont souvent de passage. Par exemple on ne sait pas si Mesut Ã-zil restera. Per Mertesacker lui sera le responsable de l'Academy l'été prochain, ce sera une grosse perte pour l'équipe première, car c'est un capitaine très écouté. Ensuite il y a le responsable de la cellule de recrutement Sven Mislintat, qui est arrivé d'Allemagne, donc l'influence allemande continue de grandir.

En tant que joueur vous n'ùtes responsable que de votre carrière. Qu'est-ce qui change quand vous devenez coach ?

Lors des premiers mois, j'ai du apprendre à ùtre plus diplomatique. Quand il y a beaucoup de gens dans le staff, il faut ùtre prudent. En tant que joueur, ce n'était pas important, je considérait ça comme une perte de temps.

Travailler un jour en Bundesliga ?

Je me considère comme un entraineur allemand. Le staff d'Arsenal trop international pour que je me considère anglais. Mais quelque chose que j'aimerai garder avec moi, c'est l'intensité en Premier League, l'aspect physique, la vitesse, et les exercices à l'entrainement qui aident à ça. C'est différent de ce qui est fait en Bundesliga. Savoir les différences me donne un avantage quand je travaillerai en Bundesliga.

Quelle est la prochaine étape ?

Être un assistant est bien pour moi, je peux apprendre de la structure, méthodologie, la mise en Å"uvre du travail à partir de l'extérieur. Mais, naturellement, devenir manager est mon but. Certaines choses sont mieux apprise quand elles sont pratiquées.

Vince

Lehmann visiblement déçu de ne pas avoir été gardé dans le staff technique :


gunner4life

En même temps on n a pas vu les bienfaits de son expérience

gunners_dz

Chamboulement total au club des departs a la péle, pour ceux qui voulais du changement ils vont etre servi.

adam

Citation de: gunner4life le 19-06-2018, 19:58:41
En même temps on n a pas vu les bienfaits de son expérience

C'est clair, je sais pas ou il a vu qu'il nous a apporté quelque chose de 2004 cette saison.

vanpverm

Il reproche au club de ne pas impliquer les joueur de 2004 alors que Ljungberg va entraîner les U21.

Bouligoal

Fuck, je me disais encore hier que Leno allait être content de côtoyer au club un ancien gardien allemand....  :bed:
229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Thearsenal

Il est salé, voilà tout. Il se fait virer parce qu'au final il sert à rien donc il a le seum. Normal comme réaction, mais c'est pas lui qui aurait fait la différence au club ^^
Victoria Concordia Crescit

Vince

Citation de: Bouligoal le 20-06-2018, 11:44:14
Fuck, je me disais encore hier que Leno allait être content de côtoyer au club un ancien gardien allemand....  :bed:

Surtout que Lehmann a été son mentor à Leverkusen, j'ai lu.

Vince

CiterLehmann - Je m'attendais à mieux

"Je ne pense pas qu'Arsenal soit en période de reconstruction, le nouvel entraineur arrive dans un Club dans un environnement quasiment parfait. Les joueurs ont une superbe attitude. Je m'attendais à un peu mieux samedi dernier. Bien sûr il y a un gros changement avec un nouvel entraineur après 22 ans. Mais je ne crois pas qu'il y ait besoin de beaucoup de temps pour progresser - déjà les 22 dernières années étaient superbe, Arsène a créé le plus beau Football qui ait été joué dans le pays et peut-être en Europe. Pep Guardiola s'en est inspiré. Les 22 dernières années ont été une période de succès. Pas un succès ultime, car il n'y a pas eu de Champion's League ces dernières années, mais ça a été un super moment de travailler avec lui."

DiosBergkamp

Rancunier le Jens ? :lol:

Nono

On a fait mieux que l'année dernière !

Vince

20-12-2019, 15:13:33 #258 Dernière édition: 20-12-2019, 15:16:15 par Vince
CiterLehmann Interview



Interview de Jens Lehmann par Amy Lawrence publiée dans Athletic le 13/12/19.

Jens Lehmann faisait partie du staff de Wenger en 2018, il est partit du Club en même temps que le français. Il est retourné en Allemagne où il est devenu adjoint au FC Augsbourg (Bundesliga) pendant quelque temps. Mais il a surtout depuis continué d'apprendre, d'étudier des matchs, de découvrir les nouvelles tendances pour façonner sa propre identité. "Parfois c'est un désavantage d'avoir été gardien. Je suis confiant qu'une opportunité arrivera. Il y a beaucoup de bons coachs qui n'ont jamais connu le haut niveau comme joueurs."

Ce qu'il pense d'Arsenal actuellement ..

"La façon dont ils jouent, ils ne peuvent pas facilement remporter des matchs car ils sont tellement étirés, tellement ouvert. J'espère que Freddie arrivera à trouver une équipe qui peut gagner - ou au moins ne plus perdre de matchs.
[Comment progresser ?] Le gardien et les défenseurs centraux sous-estiment l'importance de l'organisation et on doit leur dire. Quand on communique il y a les trois W : What, When et Where.  Qu'est-ce qu'il faut dire, quand faut-il le dire et où sur le terrain il faut le dire. J'organisais tout le temps, c'est pour ça que j'ai pu jouer si longtemps sans avoir à faire trop d'arrêts. En tant que gardien, parfois on ne brille pas car les gens se disent "Oh, il n'a pas eu beaucoup d'arrêt à faire !" mais ils ne savent pas pourquoi. Donc dans ce triangle dans le cœur de la défense il faut de la communication car ça fait gagner des matchs."

Ce qu'il a appris dans le staff de Wenger ..

"J'ai appris comment structurer une équipe. J'ai beaucoup appris sur tout le processus, de la planification à l'improvisation, la méthodologie, et le management humain. J'ai appris sur l'élaboration du jeu offensif - Arsène est un des rare qui a toujours mise sur le jeu offensif, sur la planification du jeu offensif. Quand on regarde l'équipe maintenant, ils sont à des années lumières de ce qu'ils étaient capable de faire avant. C'était important pour moi. Ensuite, j'ai été capable d'apporter ma pièce à l'édifice, en augmentant l'intensité, et en demandant beaucoup des joueurs à l'entrainement. La confiance vient en s'entrainant, en apprenant et en coachant. Si vous voulez transmettre de la confiance, il faut bien s'entrainer. Tôt ou tard, après pleins d'entrainements, le succès arrivera en optant pour les bonnes choses au bon moment."

Ljungberg dans une position délicate, très peu d'entrainements, et sans perspective d'avenir ..

"Ce n'est pas simple. Au moins il est sur le banc, et à chaque match il y a des erreurs. Des erreurs individuelles et structurelles. C'est comme ça qu'on peut juger le travail d'un entraineur, qu'il puisse voir ces erreurs ou pas. Je me rappelle d'une phrase pour lors de l'apprentissage pour mon diplôme : identifie le problème, travaille le, corrige le. C'est pareil à l'entrainement ou en match. L'avantage à l'entrainement c'est que lorsque l'on voit une erreur, on peut arrêter l'entrainement pour expliquer et reproduire l'action pour mieux faire passer ses idées. En match c'est plus compliqué."

Son expérience du haut niveau en tant que joueur ..

"J'ai eu la chance de faire partie d'équipes qui ont réussit des choses exceptionnelles, mais qui n'ont pas toujours gagné. Tout le monde connait la saison invaincue d'Arsenal. Mais quand j'avais 16 ans je jouais pour une petite équipe d'Essen, ma ville natale, et pour la première fois ils se sont qualifié en finale de Coupe d'Allemagne (U17). On venait de nulle part. Avec Schalke en 1997, on était pas favoris, mais on a remporté la Coupe de l'UEFA sans concéder un seul but à domicile, après s'être qualifié pour la première fois dans cette compétition. Ensuite il y a la saison où Arsenal se qualifie en finale de la Champion's League en 2006, on a concédé aucun but en phase éliminatoire. J'ai aussi participé à la qualification de l'Allemagne pour une compétition internationale sans qu'un but soit concédé. Tout est une question d'organisation, de talent, d'esprit d'équipe. En utilisant ça, je suis confiant car je sais comment ça fonctionne dans une équipe bien organisée."

Ses regrets ..

[Son expulsion en finale en 2006] "Je garde ça avec moi ... surtout parce que les gens m'en parlent souvent. J'ai connu énormément de déceptions, mais quelques succès aussi. C'est assez important. Par exemple à Arsenal, on a pas tout le temps gagné, mais presque. C'était une expérience et une cure d'apprentissage sur la solidarité d'une équipe, les caractéristiques et l'ambiance. Les gens s'imaginent que l'ambiance devait être super à l'entrainement. Honnêtement c'était pas le cas, quasiment à chaque jour il y avait des disputes, car c'était une ambiance où chacun voulait réussir. Ces disputes poussaient l'équipe vers le meilleur."

Son avis sur les coachs allemands ..

"Probablement que Guardiola est tactiquement meilleur [que Klopp], je ne sais pas. Mais sa personnalité et son caractère, c'est quelqu'un de fascinant. C'était intéressant dans le match contre Everton, qu'ils ont remporté facilement, on peut voir son attitude quand il crie sur ses joueurs. C'est visible sur son visage. On voit un peu de sévérité, pour les pousser. Ces cris de colère sont important, puis d'un autre côté dès qu'il fait un remplacement, il enlace le joueur, et on sait que le joueur apprécie ça. Il faut trouver le bon équilibre entre inspirer de la crainte au joueur, motiver, et enthousiasmer, inspirer. C'est une marge très fine mais il faut la contrôler en tant que manager si on veut réussir."

Son avis sur Bernd Leno ..

"Certains de ses arrêts sont superbes, je dois dire. Mais on dirait qu'il n'organise pas beaucoup. Il est très bien et sympa. Il est silencieux. En tant que gardien il faut organiser sa défense, les défenseurs ne peuvent pas toujours voir tout ce qui se passe autour d'eux. Pour ça il faut trouver le bon moment pour leur dire, pour qu'ils ajustent leur position. Il faut aussi organiser sa défense quand l'équipe attaque. C'est important qu'ils soient vigilant à certaines choses. J'espère qu'il progressera."

Vince

CiterLehmann à propos de son départ d'Arsenal

"J'étais un coach adjoint à Arsenal, il y a 2 ans, puis Arsène est partit et ils ont changé tout le staff, et je pense qu'ils ont fait des erreurs en engageant les mauvaises personnes. Il y avait des gens qui ne savent pas ce que je sais du Football, qui n'ont pas mon expérience des succès. Ce n'était pas simple pour eux. Je pense qu'il [Emery] voulait son propre staff, qui ne parlait pas un mot d'anglais. Alors un gars comme moi, qui a été joueur à Arsenal, je pense qu'ils ne voulaient pas de nous.

Je pense que c'était un très gros cadeau pour lui ce poste d'entraineur d'Arsenal, car je pense qu'il n'était pas du tout au niveau, et il y avait le problème de la langue. Il a peut-être de bonnes idées pour l'Espagne, mais il n'a jamais donné l'impression de s'intégrer au Football anglais."

darren

il n'y va pas avec le dos de la cuillère  :lol:
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

DiosBergkamp

En même temps, quand tu te fais virer, c'est plus logique de dire "ils ont fait une erreur" que de dire "ils ont eu raison" :P

jones79

Citation de: DiosBergkamp le 10-06-2020, 18:44:47En même temps, quand tu te fais virer, c'est plus logique de dire "ils ont fait une erreur" que de dire "ils ont eu raison" :P
C'est sûr  :lmao:  :lmao:  :lmao:

Vince

Citation de: jones79 le 11-06-2020, 09:12:48
Citation de: DiosBergkamp le 10-06-2020, 18:44:47En même temps, quand tu te fais virer, c'est plus logique de dire "ils ont fait une erreur" que de dire "ils ont eu raison" :P
C'est sûr  :lmao:  :lmao:  :lmao:

Ca s'applique aussi aux interviews récentes de notre ancien entraineur espagnol ? :P

Vince

17-11-2020, 13:35:46 #264 Dernière édition: 17-11-2020, 13:37:27 par Vince
CiterLehmann - J'étais furieux contre Wenger



https://www.arsenal.com/news/part-two-our-jens-lehmann-podcast

"Il [Wenger] m'a dit, "J'ai déjà gardé un gardien numéro un trop longtemps, il était trop vieux, je l'ai fait joué trop longtemps, je ne veux pas faire la même erreur une troisième fois, et d'ailleurs t'as l'air fatigué". Quand j'ai quitté son bureau, je suis allé directement en salle de gym et j'étais dans un tel état que c'était 30 minutes très intenses, j'étais furieux. Tony Colbert [préparateur physique] était à côté de moi, et j'étais tellement furieux que je me suis tordu la cheville. Je souffrais mais j'ai insisté pour aller m'entrainer quand même, je ne voulais pas lui donner une raison de justifier sa mauvaise décision. Pour lui, ça aurait été la confirmation qu'il a pris la bonne décision, et je ne voulais pas ça.

J'ai été furieux pendant plusieurs jours, mais j'ai commencé à faire de la méditation. Philippe Boixel, l'ostéopathe, que j'ai connu dans toute ma carrière à Arsenal, chaque semaine, il m'a dit "concentre toi sur ta respiration et tes techniques, tu fais du yoga, c'est bien". Après ça, un ami m'a donné un livre sur la méditation et j'ai commencé à m'y mettre. Dès ce moment, une semaine après la décision d'Arsène, je suis allé le voir et je lui ai dit, "OK Boss, je comprends votre décision, mais vous devez me comprendre, je reste, et vous allez me laisser jouer à nouveau, j'en suis certain."

Parfois on s'engueulait. Chaque semaine j'étais dans son bureau, on s'engueulait, mais pas méchamment. Au bout d'un moment, j'ai appris que pour convaincre les gens, il faut y mettre les formes. C'était dans ce livre, et c'était très intéressant. Il faut se programmer, à travers un apprentissage visuel, et un succès visuel. J'aurais dû faire ça 5 ans avant ou plus. Ca a été décisif pour moi. C'était très éprouvant, chaque jour après l'entrainement je méditais 30 minutes. J'ai même appris que l'on pouvait méditer sur la souffrance et les blessures, c'était très intéressant."


Comment Almunia est devenu son bouc-émissaire ..

"Il a appris quelque chose de nouveau dans sa carrière de gardien. Que les autres gardiens ne vont pas toujours le soutenir car il doit se battre pour être numéro un. Il n'en avait pas l'habitude, et je me battais contre lui à chaque entrainement jusqu'à ce que je retrouve ma place. Quand j'ai quitté Arsenal, j'ai eu une conversation avec lui, et je lui ai dit "Manuel, je t'aime beaucoup en tant qu'homme, mais il faut que tu comprennes que je devais récupérer ma place. Je sais que tu me détestais, mais moi je ne t'ai jamais détesté, c'était juste une relation professionnelle". Il a été très surpris. Depuis ce moment, on a eu une très bonne relation car on réalise que ce n'était pas personnel. J'ai toujours su qu'il était une bonne personne, et un bon gardien aussi. Son seul problème c'est qu'il rentrait dans ses matchs, les grands matchs, un peu trop tard. Parfois il avait du mal à gérer la pression."


gunners_dz

Hertha : Lehmann viré pour racisme !

L'image de Jens Lehmann vient d'en prendre un coup... Ancien gardien de but respecté de la Nationalmannschaft, d'Arsenal, de Schalke 04 ou encore du Borussia Dortmund, l'Allemand a été licencié ce mercredi de son poste de membre du conseil de surveillance du Hertha Berlin et de son rôle de conseiller de l'actionnaire du club, Lars Windhorst.

Cette décision fait suite à des messages envoyés mardi soir par l'homme de 51 ans sur WhatsApp en marge de la demi-finale retour de la Ligue des Champions opposant Manchester City au Paris Saint-Germain (2-0). "Est-ce que Dennis est là pour remplir votre quota de noirs ?", a ainsi demandé l'ex-portier à un responsable de la chaîne SkySportDeutschland en faisant référence à son ex-coéquipier, Dennis Aogo, devenu consultant. Des propos blessants et inacceptables, même si Lehmann avait pris soin d'ajouter un smiley. Dans la foulée, l'ex-gardien a envoyé un message du même genre à Aogo lui-même...

"Si tu estimes que mes propos ont été irrespectueux, je te demande de me pardonner, s'est ensuite excusé l'Allemand auprès de son ex-partenaire. Ce n'est absolument pas ce que je voulais écrire. Tu es excellent dans ton rôle de consultant et c'est ce que j'ai voulu transmettre comme message et qu'ainsi, tu permettais aux audiences d'augmenter. C'est tout ce que je voulais dire, mais je me suis mal exprimé et je le regrette." Une ligne de défense pour le moins bancale...

Gunmed

C'est chaud de perdre son taf pour un texto.
Je comprends que ça puisse choquer, mais peut-être qu'un recadrage interne aurait suffit.
C'est dommage de jeter devant la presse à scandale et jeter de son travail aussi rapidement, est-ce que c'est un raciste ou de l'humour très mal placé ? après il le mérite peut-être aussi si c'est pas la première fois.
Pas très malin de Lemhans en tout cas.

Vince

CiterInterview de Lehmann par Keown - part 1



MK : Ta première saison au Club était ma dernière, tu es arrivé lors de la pré-saison en Autriche ..

JL : Oui, Bad Waltersdorf. J'étais le seul content car dans ma famille c'était un choc, nouveau pays, nouvelle école, nouveau langage. Ensuite je suis arrivé et j'ai entendu "tu es là pour faire l'intérim le temps que Stuart Taylor devienne le numéro un".

MK : Qui a dit ça ?

JL : Les médias ! J'étais nouveau, comme l'entraineur des gardiens Gerry Peyton. J'arrivais d'Allemagne, et Gerry était tellement mou dans son approche dans les entrainements. Il apportait ses gros matelas (pour s'entrainer aux plongeons). Je lui ai dit "fous moi ça ailleurs ! on a pas de matelas pendant les matchs, que de la boue !". Il m'a répondu "je veux pas te ruiner sinon le boss va me tuer". J'ai travailler avec lui pendant 5 ans, il s'est endurcit.  Tellement qu'ils devaient lui dire de se calmer quelques années plus tard !

MK : C'était un gros changement pour Arsenal, un nouveau gardien et nouvel entraineur de gardien. David Seaman et Bob Wilson sont partit - deux légendes.

JL : David était une légende, gardien de l'Angleterre, champion avec Arsenal. J'avais pas le même style. Et Bob disait dans la presse que je n'étais pas un vrai gardien, "toujours loin de ses buts", ci et ça. Moi je ne savais pas qui c'était. Puis je me suis renseigné et j'ai vu qu'il était l'entraineur des gardien ici. Mais tout a changé quand je l'ai rencontré, on a discuté, j'ai donné de l'argent à sa fondation. Et après ça il disait que de bonnes choses dans la presse ! C'est un gars très gentil, avec sa femme Meg. Bob faisait juste son métier dans les médias et j'ai compris.

MK : Ta première impression d'Arsenal et tes coéquipiers ..

JL : Dennis Bergkamp m'a lobé alors qu'il était juste devant moi, dès les premiers entrainements j'ai vu la qualité des joueurs ici.

MK : Parfois on avait envie d'arrêter l'entrainement pour applaudir Dennis. Mais toi non, tu détestais prendre un but même à l'entrainement. Je pensais être intense, mais t'étais à un autre niveau ! Parfois j'essayais de te faire rire avant les matchs, et tu me répondais "Martin putain, je dois me concentrer !"

[...]

JL : Je me rappelle qu'on jouait Portsmouth, et j'étais pas au courant de la rivalité d'Arsenal avec Man Utd et Tottenham. J'étais devant la Clock End et Sheringham vient dans ma zone, un contre un. Je le tacle et j'ai le ballon, propre. Tout d'un coup, tout le public devient fou et m'encense. Mon anglais n'était pas bon, mais il [Sheringham] s'est tourné vers moi et a dit le mot qui commence par C. A la mii temps j'ai demandé à Jono (Paul Johnson l'intendant d'Arsenal) ce que ça voulait dire. Il m'a dit "tu veux pas savoir", mais j'ai réalisé qu'il était détesté ici car il a joué pour Man Utd et les Spurs. Grâce à lui les fans ont commencé à m'apprécier.

MK : T'as pas eu à attendre longtemps pour gouter aux derbys, le match suivant c'était la bataille d'Old Trafford ..

JL : L'ambiance était fantastique. Intense. Les joueurs disent à l'arbitre d'aller se faire voir. Je me suis dit "si en Angleterre on peut dire ça aux arbitre, alors c'est génial ici !" Mais après je me suis rendu compte que seuls les anglais avaient le droit de le faire. Pas moi. Toi Martin tu pouvais le faire sans soucis ! Moi ce serait jaune.

MK : J'ai remarqué que l'arbitre appelait les joueurs d'United par leur prénom alors que nous par le nom de famille ..

JL : Vraiment ?

MK : Oui, c'était "Roy", "Ryan", "Phil. Mais moi c'état "Oh Keown, vient là". J'ai dit à l'arbitre : "Pourquoi vous les appelez par leur prénom et moi par mon nom ? On dirait que vous êtes leur pote". Je voulais qu'il réalise.

JL : La plus part des arbitres étaient fans de Man Utd de toutes façons ! Pour finir à propos de ce match, ce n'était pas un penalty, donc Ruud van Nistelrooy ne méritait pas de marquer.

MK : On est d'accord. Mon duel avec Forlan était léger. J'étais depuis longtemps à Arsenal, j'ai vu ce groupe grandir avec Wenger. J'ai vu des joueurs comme Vieira arriver gamin, devenir des hommes en pleine puissance. J'aurais été dévasté si il avait marqué. J'avais 37 ans, avec le recul ce match c'est le début de la fin de ma carrière. J'ai pris 3 matchs de suspension, connu des blessures ensuite, et l'équipe ne perdait plus, c'était difficile de revenir dans l'équipe. Mais je voulais que ce groupe fasse quelque chose de spécial donc je les soutenais. Même Kolo Toure qui m'a pris ma place.

JL : L'ambiance dans le vestiaire c'était crucial dans nos succès. On avait peu de consignes, mais entre nous on parlait beaucoup. Tu parlais à Kolo, à moi, c'était important. Le Boss juste attendait de nous de faire mieux que le dernier match.

MK : Je voulais pas être le remplaçant qui boude, je voulais aider les titulaires. Mais Jens, on aurait dit que Wenger s'impliquait pas trop, mais c'est lui qui m'a autorisé à parler aux joueurs.

suite plus tard ...

Vince

CiterInterview de Lehmann par Keown - part 2



Le match à White Hart Lane en 2004 et Lehmann très déçu de concéder ce penalty en fin de match malgré que ce nul nous donne le titre.

JL : Il fallait aussi que Chelsea perde contre Newcastle [il n'était pas au courant du score]. Pour moi c'était comme un match normal, on mène 2-0, puis Jamie Redknapp marque pour Tottenham. Et dans le temps additionnel [Robbie] Keane est sur moi sur le corner. On se chahute et tout d'un coup il tombe. Il a fait du cinéma et l'arbitre a dit que j'avais fait faute. Tout le monde me regardait "Qu'est-ce que t'as fait Jens ?!" Moi j'avais rien fait. Keane marque son penalty, donc ce n'était pas une bonne journée pour moi.

MK : Moi je m'échauffais quand on a donné ce penalty à Tottenham. Le Boss allait me faire entrer pour les dernières minutes. Mais à 2-2 il a changé d'avis ! Mais c'est pas grave, le nul était suffisant pour gagner le titre.

JL :  Je n'ai pas réalisé ça sur le moment, je suis rentré directement au vestiaire et le Boss était là. Il m'a crié dessus "Combien de fois je te l'ai dit, tu ne dois pas faire ça, pourquoi tu as fait ça ..."

MK : C'était très rare pour Wenger de crier. En général quand il était pas content il disait rien et nous le faisait savoir 2 jours plus tard !

JL : Sol était là aussi, très en colère contre moi. Et alors, si je me rappelle bien Jono [l'intendant Paul Johnson] a dit :  "Vous faites quoi ici ? On est champions !". Je suis sortit et tout le monde sautait en l'air. Mais ce n'était pas mon jour. Et sur le retour dans le bus, soudainement il a accéléré dans les petites rues de Tottenham et quelqu'un a crié "tous au sol !". Ma vitre et celle de Dennis a été frappé par un caillou. Heureusement c'était du double vitrage ! Mais c'était un retour assez déplaisant. Arrivé au centre d'entrainement, le Boss vient me voir et me dit "Oh Jens, je suis désolé, j'ai vu le ralenti, il n'y avait pas penalty".

MK : Vous êtes resté 49 matchs sans défaite, Jens. Plus d'une année sans perdre. Puis [après la défaite à United] une défaite à Liverpool dans les arrêts de jeu sur une frappe de Neil Mellor où je pense Sol et Kolo auraient dû mieux faire - et te voilà sur le banc. Il s'est passé quoi ?

JL : Wenger m'a dit que j'étais trop vieux et trop fatigué ! La Coupe du Monde 2006 était dans un an et demi, il m'a dit "vu tes ambitions pour la sélection, ce serait mieux que tu partes pour jouer". Je suis venu le lendemain et je lui ai dit "Boss, je ne pars pas, vous allez me faire jouer".

MK : Les gens qui ne le connaissent pas imaginent Wenger comme quelqu'un qui évite les confrontations. Mais il te dit en face de te trouver un nouveau Club. Au moins t'étais le gardien en FA Cup lors de la victoire de 2005.

JL : On est qualifié en finale contre Man Utd. Je dois dire que j'ai fais un très bon match. Ca fait 0-0 et aux penalty on gagne 5-4. Après le match on a demandé à Wenger si il voulait encore recruter un gardien, il a répondu "je n'ai pas encore pris de décision". Je me suis dit "Ok, je dois faire encore mieux".

MK : Et tu y es arrivé, regagnant ta place de numéro un.

JL : La saison suivante, 2005-06 on va jusqu'en demi finale de Champion's League contre Villareal, au match retour je n'avais toujours pas concédé un but de toute la compétition. Et puis il y a ce penalty à la dernière minute. Je le sauve et on se retrouve en finale contre Barcelone. Dans le vestiaire le Boss me dit "je devrais te mettre sur le banc plus souvent si tu reviens aussi fort !" Il me dit ça un an et demi après la défaite à Liverpool ! Il m'a mis une grosse pression mais au final ça a bien marché pour moi.

[...]

MK : Tu penses quoi d'Aaron Ramsdale ? T'aimes son attitude ?

JL : J'aime sa personnalité, il est exigeant. Sinon il est agile et rapide. C'est un fantastique gardien sur sa ligne, très bon avec ses pieds. Si il a une faiblesse c'est son positionnement sur les centres. Mais il est jeune, j'avais des défauts aussi.

MK : T'as vu les discussions sur le comportement d'Arteta sur la touche. Personnellement ça me dérange pas, j'aime bien sa passion.

JL : C'est un entraineur qui connait bien le Football. Communiquer c'était mon plus gros point fort en tant que gardien. J'étais très bon pour organiser pendant le match, crier des consignes de mon but.

MK : Arteta fait la même chose de sa zone technique, il tente de corriger des choses en cours de match plutôt que d'attendre la mi temps. Aussi il réagit aux décisions d'arbitrage qu'il n'aime pas.

JL : Parfois on voit des problèmes dans l'organisation - ils sont trop éloigné de 3 mètres, par exemple. Si Arteta le voit, il le dit tout de suite, ce que ne font pas 95% des autres entraineurs. Il est jeune, il est dans l'émotion. C'est facile de dire "calme toi". Mais un entraineur trop calme c'est pas forcément bénéfique.

MK : Jusqu'où peuvent-ils aller ?

JL : Ils sont tellement jeunes. Je n'ai jamais vu un gardien et deux défenseurs centraux aussi jeunes être aussi performants qu'ils peuvent viser le titre. J'espère que ça leur arrivera.

Vince

CiterLehmann a dernièrement été impliqué dans plusieurs incidents qui alertent la justice allemande, et le pousse à être consulté par un psychatre. En Juillet l'année dernière il avait été chez son voisin avec une tronçonneuse pour endommager le toit de son garage car ça bloquait sa vue sur le lac Starnberg en Bavière. Il a été aussi coupable d'avoir foncé sur les barrière du parking de l'aéroport de Munich pour ne pas avoir à payer de ticket, puis il a insulté les officiers de Police alors qu'ils voulaient confisquer son permit alors qu'il utilisait son portable en conduisant.

Le procureur a déclaré : "Le tribunal voit le besoin d'un rapport de psychiatre pour juger de sa culpabilité. Ses actions suggèrent trouble de la personnalité antisociale, cette personne n'a pas d'empathie pour les autres et souvent ignore les règles et normes."

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