Arsenal Supporter Club France

Carl Jenkinson

Démarré par Vince, 24-05-2011, 18:37:01

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gunner597

Il aurait du partir bien avant .. en tout cas bonne chance a lui :up:

Vince

Sinon on va débuter la saison sans arrière droit. Maitland-Niles qui est un milieu est l'unique joueur capable d'évoluer couloir droit. Chez les jeunes il y a pénurie à ce poste, le seul Osei-Tutu a été prêté en Allemagne.

gunner597

Je pense qu'Emery a bien plus confiance en AMN que Jenkinson a ce poste ..

On verra la fin du mercato si y a une opportunité a ce poste pour une doublure ..

Vince



CiterC'est un message qui est dur à écrire, donc je vais faire court. Je quitte Arsenal pour poursuivre un nouveau challenge et pour un nouveau départ, dans le but de rejouer de manière régulière. Je ne pourrais pas trouver les mots pour dire ce que c'était pour moi de jouer pour ce Club, mais ce que je peux dire c'est que j'ai réellement vécu mon rêve. Et vous, les vrai fans d'Arsenal, j'ai vécu votre rêve aussi. Ca a été un parcours fait de hauts et de bas, mais j'espère que vous avez compris a quel point ça comptait pour moi, et que j'ai donné tout ce que j'avais. J'ai joué 70 matchs pour Arsenal, si on m'avait dit ça quand j'étais enfant, j'aurais rigolé. Je garde tout ces grands souvenirs, ces amitiés créées dans ce Club spécial, c'est un chapitre de ma vie que je chérirai à jamais. Je vois un grand avenir dans ce Club avec l'entraineur et le staff actuel, j'ai hâte de voir ce qui se déroulera. Dorénavant, je vais occuper mon siège dans les tribunes, en tant que fan, comme l'un d'entre vous.

With Love, Jenko

gunner4life


Bouligoal

Incroyable qu'on ait dû attendre 2019 pour se débarrasser de lui  :puke:
229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Vince

Fraîchement arrivé au Melbourne City, il marque pour ses débuts.


gunner597

je l'avais totalement oublié  :sorry:

darren

Content de savoir qu'il joue encore au foot  :guinness:
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

Vince

Des nouvelles de Carl Jenkinson en Australie


jones79

Il y a pire endroit à vivre.

Floh27

En voyant que quelqu'un avait publié dans son topic j'ai cru deux secondes qu'on l'avait proposé comme solution alternative à la blessure de Tomyiasu  :jesors:

Vince

CiterJenkinson Interview



Il joue maintenant en Australie, chez les Newcastle Jets. Il revient sur son départ d'Arsenal ..
"C'était un moment difficile. J'étais tellement triste que ça se termine. J'avais besoin d'un peu de temps pour accepter cette réalité, que je n'étais plus un joueur d'Arsenal. J'ai ensuite eu besoin de temps pour redevenir fan. Un bon moment mais maintenant je suis à fond dedans. J'adore ça, je regarde les matchs comme avant, moi et mon père on est abonnés à nouveau. Ca veut dire que quand je rentre à Londres on peut aller au match. C'est sympa. Je suis à un moment de ma vie où j'adore être un fan, comme avant. Et ce sera comme ça pour toujours maintenant."

Plus jeune, il avait la chambre remplis de posters d'Arsenal, avec sa couette Arsenal, et une grande collection de maillots du Club. Il rejoignait parfois son père Steve pour voir des matchs à Highbury. Il a grandit avec les Invincibles. Un match en particulier l'a marqué, celui face à Charlton, le Club où il était formé depuis ses 7 ans, lors du titre de 2004. En dehors du Foot, Jenkinson adorait passer Noël en Finlande, le pays de sa mère, et élever ses animaux - notamment Mitch, sa tortue. "Mitch était aveugle et sourd. On le mettais dans le jardin mais il s'échappait. La première fois on l'a retrouvé. Mon père voulait pas prendre de risque donc il a peint l'adresse de la maison sur sa coquille. Donc quelques fois nos voisin nous le ramenait, "Oh c'est Mitch". Comme une livraison UPS."

Le père de Jenkinson est dingue de Football, il faisait tout pour que son fils comprenne la chance qu'il a de pouvoir devenir professionnel. Son éducation aussi, Carl était un élève habitué aux meilleures notes et contrairement aux jeunes du centre de formation qui se contentaient de cours complémentaires, il est resté dans son école pour faire des études commerciales. "Je savais que je voulais continuer mes études". Même maintenant, sous la guidance de l'ancien physio du Club Colin Lewin, il a débuté une formation en préparation physique.

Jenkinson a fait ses débuts en pro à 19 ans pour Charlton, il est rentré à la 86ème dans une défaite à Hartlepool. "Je dois remercier le juge de touche. J'étais très, très enthousiaste, je voulais me montrer, et la première chose que je fais c'est de découper un joueur. C'était plus spectaculaire qu'autre chose, après c'était le bordel, tout le monde s'est attroupé, ils demandaient le carton rouge. Je me rappelle que je me suis dit "Qu'est-ce que j'ai fais ??". J'étais à côté du juge de touche et il me dit "t'inquiète pas fiston, je vais lui dire de te mettre un jaune", je lui dit "merci!". Je ne sais pas si c'était le fait que je sois un gamin, imberbe, super enthousiaste, mais l'arbitre ne m'a donné qu'un jaune. Après ça j'ai enchainé les matchs car l'arrière droit titulaire était blessé. Si j'avais pris un rouge, j'aurais manqué 3 matchs et j'aurais jamais eu cette chance. Quand on prend du recul on se dit que ma vie serait très différente si ça s'était passé différemment.

Après 2-3 matchs j'entends des rumeurs, des Clubs de Premier League qui me suivent. En fin de saison, 10-15 venaient me voir jouer. Je me rappelle après un match, je crois qu'on a perdu, et mon père me dit "Arsenal était là ce soir". J'étais figé, je me suis dit "Merde !! j'ai pas bien joué ce soir.. j'ai tout foutu en l'air". J'étais dégouté, j'ai dit à mon père que j'étais pas bon ce soir. Il me répond "ils t'ont adoré". Je crois qu'ils ont été très impressionné par mes stats physiques, Steve [Rowley] a dit que c'était parmi les meilleurs en europe - c'est vrai qu'à l'époque je courrais partout."


Et puis viens la première rencontre avec Arsène Wenger. "Vous vous imaginez ? Je venais d'avoir 19 ans, tellement en stress. Je me rappelle aller dans son bureau avec mon père, j'essaie d'être respectueux, mais je me disais "c'est Arsène Wenger, je fais quoi là ? C'est trop bon!". Il en savait beaucoup sur moi, il a vu mes matchs, il savait tout de mon jeu. Il a même parlé à mon école, à mon proviseur pour savoir comment j'étais en tant qu'ado." Au moment de choisir son numéro, Jenkinson choisit le 25, comme celui sur son maillot "Kanu 25". "J'adorais Kanu, tellement classe. J'aime le fait qu'il était un peu différent des autres attaquants, tellement grand, et incroyable avec ses pieds."

Et viens le premier entrainement avec des joueurs qui étaient ses héros, même Pires qui s'invitait aux entrainements. "Quel mec. Vrai légende du Club. Il venait pour aider les joueurs de retour de blessure. Si on avait besoin d'un joueur en plus il faisait le nombre, il était toujours de grande classe. D'un point de vue Football, c'était un grand écart, mais je me sentais bien. Techniquement il y avait des choses que je devais améliorer. Parfois sur des exercices de passes je me disas "Wow, ça rigole pas". Mais j'avais des qualités, mes qualités physiques, mon endurance, mes tacles - peu de joueurs avaient ces qualités même à Arsenal. En tant que joueur quand on a de bonnes qualités physiques, qu'on peut courir beaucoup, on a un avantage. Le plus gros choc pour moi, c'était de m'intégrer dans un groupe de joueur que j'ai supporté toute ma vie. C'était un processus, il faut changer de mentalité très rapidement, réaliser que c'est un métier, ma vie, ma carrière. Je me rappelle de la pré-saison en Asie, tout de suite après mon arrivée, toute l'attention autour du Club, c'était dingue. C'était un autre monde."

Après ça, un début de saison compliqué, le 8-2 à Old Trafford, et l'arrivée de Mertesacker et Arteta. "Tout de suite on voyait qu'il serait entraineur, il avait déjà beaucoup de connaissances tactiques, plus que les autres. Et sa façon de parler Football, je me disais "Merde! j'arrive pas à suivre". C'était un des joueurs, quand il parlait dans le vestiaire, on écoutait. Il avait cet aura, cette confiance. Des qualités nécessaire pour un capitaine, ou un entraineur."

Et là-bas il retrouve d'autres anglais, le "British Core", son amitié avec Oxlade-Chamberlain qui arrive le même été. "On est devenu potes tout de suite, et on est encore aujourd'hui très proches. J'ai connu Jack depuis qu'il a 7-8 ans, on se rencontrait dans les matchs chez les jeunes, et il était à chaque fois exceptionnel. Donc quand on s'est revu, c'est comme si on se connaissait depuis longtemps. On avait ce respect mutuel, parce qu'on a connu ces batailles à Hale End en tant qu'adversaires. Quand je vois ce que fais Jack maintenant, j'adore, je suis à fond derrière lui. On peut voir qu'il sait motiver ses joueurs, il sera un bon entraineur. Mais en grandissant, sachant son talent, je me dis "Merde! j'aurais rêver le voir jouer plus longtemps". Je suis encore frustré car il était tellement bon, un grand talent pour le Football anglais. On retrouvera peu de joueur aussi talentueux que Jack à son meilleur niveau."

Au début de la saison 2012/13, Sagna se blesse gravement, et Jenkinson joue beaucoup. C'est sa meilleure période au Club, qui lui permet d'être appelé en sélection, il fait ses débuts contre la Suède. Ce sera sa seule sélection, mais il n'a pas de regret. "J'aurais joué beaucoup plus avec la Finlande. Mais je me rappelle du moment de cette décision, je me suis dit "quel est mon rêve ?" et c'était jouer pour l'Angleterre. Je parle anglais, je suis né en Angleterre, je me sens Anglais. C'est un de ces moments, j'ai joué pour mon pays et j'en suis immensément fier."

Pendant l'été 2014 il va en prêt à West Ham. Un bon prêt, que West Ham décide de prolonger d'une seconde saison. Pendant cette saison il a le privilège d'avoir Lee Dixon comme mentor. "On se voyait une fois par mois pour une café et on revoyait des vidéos, on analyse ce que j'aurais pu faire mieux. Lee a fait beaucoup d'efforts pour m'aider, je ne l'ai pas payé, c'était juste super sympa de sa part. Il m'a aidé dans mes un contre un défensifs. Il m'a montré différentes techniques pour récupérer le ballon. Il y a une technique que j'utilise encore maintenant, il appelle ça "le pied gauche accrocheur" - on se positionne d'une certaine manière quand l'ailier déborde le long de la ligne, on peut à la fois défendre sur lui si il attaque ou rentre sur l'intérieur avec le pied gauche. Ca marche encore !"

Lors de ce second prêt il est victime d'une rupture des ligaments du genou dans un duel face à Aguero. Un moment clé de sa carrière, même si il retrouve les terrains 10 mois plus tard avec Arsenal, il n'arrive pas à retrouver son meilleur niveau. Lors de son prêt à Birmingham en 2017/18 il est perturbé par une blessure à l'épaule. Et à la fin de la saison 2018/19 avec Unai Emery, où il ne fait que 8 apparitions, il est alors vendu à Nottingham Forest. Pour le fan d'Arsenal, quitter son Club était un moment charnière.

"C'était dur de quitte Arsenal, je ne voulais pas vraiment. Je sais que mon père aurait voulu que ça dure toujours, mais ça n'a pas marché comme ça. Je pense que j'ai réalisé que je n'étais plus au niveau pour jouer dans un tel Club depuis ma blessure au genou. J'ai du mal à dire ça. J'aime pas l'idée de me trouver une excuse avec une blessure. Mais honnêtement je n'étais plus le même après cette blessure. Je suis revenu, j'ai fais de mon mieux, mais je n'avais plus les mêmes qualités physiques qu'avant." A Forest ça ne se passe pas comme prévu, lors de son troisième match il souffre d'une rupture du ligament de la cheville et est absent 4 mois. Entre temps changement d'entraineur et il n'est plus dans ses plans. Il se retrouve à jouer pour les U21 de Forest, dont l'entraineur Warren Joyce avait été le manager de Melbourne City. "Il pensait que c'était du gâchis. Un jour il me dit "Ca te dit d'aller à Melbourne City ?". Je savais même pas où c'était Melbourne !"

Il fait ses débuts aux Central Coast Mariners FC. "C'était à Gosford, le stadium est collé à la mer. C'était complètement différent - il y avait ces grosses bouteilles de ketchup derrière les buts, des palmiers le long de la touche. Irréel." Jenkinson marque dans ce match et s'impose dans l'équipe, souvent dans un rôle de latéral qui évolue aussi dans le coeur du jeu. "A cause du COVID, on se retrouve à jouer énormément, des matchs tout les trois jours. J'ai joué la Champion's League d'Asie aussi, expérience incroyable. Techniquement le championnat est très bon. Il y a beaucoup de joueurs étrangers qui ont évolué au haut niveau. Mais le tempo est plus lent que dans les grands championnats. Toutes les équipes essayent de jouer un bon Football. Pas comme dans les divisions inférieures anglaises."

Plus tard, il signe libre pour les Newcastle Jets. Il devient un des capitaines et essaye de transmettre son expérience aux jeunes. En Octobre 2022 il est surpris par la visite de son père, alors qu'il jouait un match. "C'était dingue. C'était une surprise qui n'en était pas une - car connaissant mon père, c'est son genre. Il est super. Il me suit partout, regarde tout mes matchs, me soutien dans les hauts et les bas. Je suis très proche de ma famille. Je rentre les voir, avec mes parents et mon frère. Mais ma copine Lucy a déménagé avec moi et c'est une super expérience pour nous."

Son autre famille, c'est Arsenal. En Australie il a pu soigner de vieilles plaies. Et il parle à ses amis de revenir pour le dernier match de la saison contre les Wolves. "Et là je reçois un émail du Club, qui m'invite en loge pour voir le match. Dans la loge, il y avait quelques anciens joueurs - on avait chacun un programme personnalisé avec notre nom en couverture et un message 'Welcome back to The Emirates Stadium'." Et son voisin ce jour là, Nwanko Kanu. "On en discutait, j'ai blagué que j'avais pris son numéro, on a rigolé. J'ai vu d'anciens amis, j'ai vu Mikel. Je me rappelle en rentrant, je me suis dit que c'était un moment spécial."

Ce moment était pour lui une expérience cathartique. Avec le recul, ses 70 matchs pour Arsenal sont devenu une fierté, pas une douleur et des regrets. "J'ai vécu de grands moments, j'ai joué de grands matchs, gagné de grands matchs." Jenkinson n'a pas joué la finale de FA Cup de 2014, mais a participé aux autres tours, et a célébré avec ses coéquipiers sur le terrain de Wembley. "De grands souvenirs, un grand jour. J'ai une photo avec Ian Wright qui embrasse l'écusson sur mon maillot. A la fin, ça reste mon Club, et on a gagné la FA Cup. Oui j'ai vécu des bas, mais des hauts incroyables. J'ai marqué un but pour mon Club, avec mon père, mon frère et mes deux meilleurs potes dans les tribunes pour célébrer avec moi. C'est le genre de chose qu'on pourra pas me retirer. Je chérirais toujours ces souvenirs." Dans les plaques autour du stade, il y a toujours celle dédié à son grand-père, mort avant d'avoir pu le voir jouer pour Arsenal. "Grand-père, j'espère que tu es fier".

Et maintenant, Jenkinson est de nouveau un fan comme les autres. "J'adore, Arsenal c'est un Club qui m'a tant donné dans ma vie - et ce sera toujours le cas."

(Athletic)

Nono

Dire que Vince nous le survendait.

we are the Arsenal !

Citation de: Nono le 22-11-2023, 23:13:40Dire que Vince nous le survendait.
A une époque Vince nous survendait énormément de joueurs :lol:

Lba

Merci pour la traduction

Bouligoal

Merci pour la trad'  :love:
229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!