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Manuel Almunia

Démarré par Vince, 19-02-2008, 17:46:25

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Vince

Bonne chance à lui pour la suite!

gunners_dz

Bonne chance a lui.

clarck59

Mince :(
J'espère que ce n'est rien de grave. Prompt rétablissement à lui.

Vince

Wenger - Un grand gardien

"C'est très triste qu'il ait ce problème au cœur. Je pense qu'il est à un âge où il peut accepter de prendre sa retraite de football professionnel mais j'espère que c'est rien de trop grave pour son avenir et sa santé. Je l'ai toujours plus estimé que les autre, car je le faisais jouer. Pour moi c'était un grand gardien."

Taz

A 37 piges ca va il peut ce reposer now.
Only One Arsenal ! ! ! 


Bouligoal

Oui c'est vrai, un grand gardien. Je ne sais plus combien il mesurait mais il était grand.
229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!

TheMerse

Comme quoi les visites médicales sont importantes et peuvent sauver des vies !

Vince

15-11-2017, 16:20:47 #1417 Dernière édition: 15-11-2017, 16:23:59 par Vince
CiterLehmann à propos de sa rivalité avec Almunia



Toujours dans son livre, Lehmann revient sur sa relation conflictuelle avec le portier espagnol.

"On devait jouer Birmingham à l'extérieur en Février, et Arsène m'a à nouveau mis sur le banc. En bas de l'escalier menant à la salle de conférence de presse, le Boss m'informe de ma mise à l'écart. 'Jens, je sais que t'as bien joué et que tu es à nouveau frais et affuté sur le terrain. Mais je dois donner à Manuel Almunia sa chance'. Il faisait une erreur, je lui ai dis, pendant le sprint final il aurait besoin d'expérience, et Manuel jouait sa première saison à ce niveau. Il avait très bien joué, mais une fois qu'un gardien débute tardivement à ce niveau, il a du mal à être un meneur dans les grands matchs. Il va se concentrer avant tout sur sa performance et sur lui, mais ne pourra pas, dans les moments difficile, soutenir les autres.

Wenger a terminé le débat avec ces mots, 'si il est mauvais, tu reviendras', s'en est suivit une discussion sur des choses privées ainsi que mon avenir. Voilà comment on fonctionnait : on se disputait, mais seulement d'un point de vue professionnel. Dès que la conversation se terminait et se dirigeait sur autre chose, on discutait de manière plus harmonieuse et apaisé.

[...] J'ai aussi vécu une dispute avec mon collègue, Almunia, avec lequel j'ai combattu pendant ma dernière année à Arsenal pour la place de titulaire. Depuis le début, notre relation a bien sûr été sous forme de rivalité : on voulait tout les deux jouer. Peut-être qu'il se disait, qu'à 27 ans, il serait le jeune qui monte, face au vieux de 35 ans. Mais les choses n'étaient pas aussi simples que ça, on est rentré dans cette bataille la tête la première. On s'entrainait constamment tout les deux - le troisième gardien faisant des centres, Almunia jouait l'attaquant, et moi j'étais à ma place : numéro un.

Mais Almunia s'en plaignait, trouvait que j'y allais trop franchement sur lui, il se plaignait aussi que quand les rôles étaient inversés - j'utilisais trop mon corps dans les duels. Par vengeance, il dégageait le ballon de toute ses forces en espérant me casser les doigts.

Une fois par contre, on a vraiment clashé, à cause de notre rivalité à l'entrainement. Je suis aller chercher un ballon aérien, Nicklas Bendtner saute en utilisant son coude, et met le ballon de la tête dans les filets. L'adjoint, cependant, indique coup franc, ce qui encourage mon ami Almunia a crier de l'autre bout du terrain 'Hey! ce n'était pas un coup franc; c'était un but valable !'

Quand l'opposition était terminée, je suis allé le voir. 'Ecoute, quand quelque chose se passe de mon côté, tu n'as pas à crier'. Et toute sa rage s'est exprimé. 'Qu'est-ce que tu veux bastardo ?' 'Qu'est-ce que tu dis ? Pourquoi tu m'insultes ?' je lui ai répondu.  'Ferme ta gueule bastardo !' il me répond.  'Ah, enfin, maintenant tu exprime ce que tu penses de moi. Voilà ton vrai caractère - insulter ses collègues !'

A ce moment là, les autres joueurs et le Boss ont remarqué notre dispute et ont cherché à nous calmer, en retenant Almunia de me frapper. Moi, bien sûr, j'aurai apprécié qu'il me frappe, vu que ça voulait dire me débarrasser d'un rival. Malheureusement, il s'est calmé.

Cependant, malgré cette confrontation, ma relation avec lui n'était pas toujours si mauvaise. En privé, Manuel est plutôt un gars sympa, et on discutait souvent de choses et d'autres. En Espagne, il était habitué à une situation complètement différente : titulaire indiscutable, jouer tout le temps, pendant que la doublure le soutenait et même le cajolais en temps de crise - 'aller, ça ira mieux, etc ...' Tout d'un coup il se retrouver en rivalité avec un allemand, avec une toute autre mentalité, qui veut jouer, et qui est prêt à exploiter tout erreur de sa part sans pitié.

Au plus chaud de ma rivalité avec Almunia, je me reveillais chaque matin en pensant, je dois être bon à l'entrainement encore aujourd'hui; je dois lui faire mal d'une manière ou d'une autre. C'est pourquoi sur le terrain au moins, une vraie amitié entre gardien n'existe pas. Autant les joueurs de champs peuvent rivaliser pour certains postes, ça ne devient jamais un conflit inconditionnel comme ça l'est pour les gardiens. Même si les joueurs deviennent de lus en plus spécialisés pour certaines tâches, le défenseur peut toujours devenir un milieu défensif si quelqu'un lui prend sa place en défense. Mais la bataille pour la place dans les buts, au contraire, c'est comme Highlander, il ne peut en rester qu'un."

gunner597

Il devait être difficile a vivre Mad Jens

Nono

Et je suis sûr qu'il ne dit pas tout vu qu'il s'agit de son livre.

gunner4life

une vraie mentalité de compétiteur