Arsenal Supporter Club France

Johnny MacLeod

Démarré par Vince, 27-10-2016, 13:00:02

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Vince

C'est pas un joueur qui a particulièrement marqué l'histoire du Club, mais j'ai trouvé son article sur le site assez sympa. Pour résumer, arrivé à Arsenal en 1961, départ en 1964, 130 apparitions et 28 buts.

http://www.arsenal.com/news/features/20161026/johnny-macleod



J'étais un vrai fan d'Hibernian. De part ma famille, mon éducation, l'école ... tout tournait autour d'Hibernian Football Club. Tout ce que j'ai voulu c'était jouer pour eux, avoir ma chance et progresser. C'était écrit : j'ai fais mes 2 ans de service militaire, et je jouais pour Hibs le weekend, surtout pour la Reserve.

Le Chairman des Hibs, Harry Swan, voulait récupérer de l'argent grâce à moi. Je me rappelle avoir été demandé dans un bureau, et le Chairman de Leeds était là. "Pourquoi je suis là?" je demande, paumé. Et l'homme du Bedfordshire me répond "Tu devrais en parler avec ton Chairman". Je l'ai fais. "Je veux plus d'argent" qu'il me dit. Mais je suis resté. Je voulais avoir une vrai opportunité de réussir. Et un extra pound par semaine histoire d'ùtre au niveau de mes coéquipiers. Croyez moi ou pas, Barcelone et la Roma me voulaient. On les avait joué en Coupe d'Europe et je les avais impressionné.

Puis Arsenal et Man City sont venu. C'était un choix facile. J'avais visité les deux Clubs le mùme jour, d'abord City (qui m'offrait plus d'argent), puis Arsenal. J'ai adoré l'élégance dans tout. Arsenal correspondait à mes principes. Ils enseignaient comment manger, comment s'habiller, se comporter. Ouai, Arsenal c'était mon choix. Donc le Chairman d'Hibs a finalement eu son argent. Environ £100.000 au total pour moi et Joe Baker, qui venait lui de Torino.

Je suis fier d'avoir marqué le premier but d'Arsenal en Coupe d'Europe. Contre Staevnet, en Fairs Cup, en Septembre 1963. On se chambrait avant ce match, étant le seul à avoir joué en Coupe d'Europe. J'avais marqué pour Hibs au Nou Camp dans un nul 4-4 - et oui, Barcelone était déjà très, très bon à l'époque. On les a battu 3-2 au match retour, avant de se faire sortir au tour suivant par la Roma. Ils étaient très bons aussi.

"Aucun de vous n'a joué en Coupe d'Europe - vous inquiétez pas, je suis là", je blaguais. On a gagné 7-1 et j'ai ouvert le score. J'ai toujours dit que c'était un but raccroc, mais en fait j'ai dribblé et frappé de 20 mètres hors de portée du gardien. Je me rappelle qu'ils étaient très physique, très grands, et je les énervais. "Est-ce que vous allez me protéger?" j'ai demandé à l'arbitre irlandais. Ce qu'il m'a répondu est impossible à écrire. Mais croyez moi, il n'allait pas me faire de cadeau. On ne les a pas pris à la légère, malgré qu'ils soient semi professionnels. A la fin, leur manque de condition physique a payé, et ils ont vite fatigué. J'ai été mis sur le banc au retour à Highbury car Billy Wright pensait que je me ferais taper dessus. On a perdu 3-2 mais on a gagné 9-4 sur les deux matchs.

Joe Mercer [ancien joueur d'Arsenal] a dit que Alan Skirton et moi on était la meilleure paire d'ailier du championnat. Ca voulait dire beaucoup. Est-ce que c'était un grand moment de ma carrière, je sais pas. Mais c'était important, car le rôle de l'ailier changeait à cette époque. Avant on restait juste devant, éliminer l'arrière latéral, créer des occasions. Et j'ai été fait pour créer des occasions - et marquer quelques buts aussi. Mais dans les 60s, on demandait aux ailiers de plus défendre, d'aider leur arrière, travailler plus dur, se replacer. Mais personne ne m'a rien dit. A l'entrainement rien n'était dit à ce propos. Mais ça semblait naturel qu'on attendait ça de moi en match. C'est étrange car l'Angleterre remporte la Coupe du Monde (1966) sans ailiers.

Les choses ont mal finit entre Billy [Wright, manager d'Arsenal] et moi. Ca a déjà été dit, mais il avait une expérience de manager limité et ça se voyait. Ne croyez pas que je me plains, je dis juste ce que je voyais. Jamais je n'ai discuté avec qui que ce soit du staff pour qu'on me demande de changer de rôle. Mùme quand Don Howe est arrivé - un fantastique coach - tout ce qu'il m'a dit c'est de percuter et de rester devant. C'était une époque étrange.

Donc les choses se passaient mal entre Billy Wright et moi. Je suis revenu pour la pré-saison et soudainement je ne m'entrainais plus avec l'équipe première. J'ai demandé à Billy pourquoi. "Parce que tu dois partir", qu'il me répond. Juste comme ça. Il me dit qu'il va construire une équipe différente. "Tu peux rester, mais tu ne joueras pas", il ajoute. Il devait avoir ses raisons, mais je me trouvais performant. Un des dirigeant est en fait venu à ma maison pour me demander de rester. Comme des gens de l'Arsenal Supporters Club. Ils ont été géniaux, j'étais toujours le bienvenu chez eux.

A l'époque, ma femme était rentré à Édimbourg, comme elle était enceinte de notre premier enfant. Mon dernier match pour Arsenal était contre Aston Villa le 29 Aout 1964. On a gagné 3-1 et j'ai marqué. Quand j'y repense, tout était organisé par Billy. "Tu peux partir à Villa demain", il me dit après. Dick Taylor, était le manager de Villa à l'époque, après que Joe Mercer tombe malade. Donc je suis parti à Birmingham et malgré que je souhaitais rester à Arsenal, je signe à Villa.

C'était il y a 52 ans, mais je suis toujours un homme d'Arsenal. Mes 4 enfants sont fans d'Arsenal, mes petits enfants aussi. Je suis un membre du '100 Club'. Et je vais à autant de matchs que possible. Je me suis fait de fantastiques amis - sur comme en dehors des terrains - pendant mon époque à Highbury. J'ai apprécié chaque minute. J'étais à l'hopital récemment, pour des injections au genou, et quand les deux médecins - qui je pense étaient chinois - ont su que j'étais un ancien joueur d'Arsenal, ils étaient tout excité. "Wow!" a dit l'un d'eux. Je suis tellement fier de pouvoir dire que j'ai joué pour Arsenal.


jones79

29-10-2016, 10:33:29 #1 Dernière édition: 30-10-2016, 14:38:16 par jones79
Très belle histoire. Il y a pas mal de joueurs comme cela qui sont oublié

clarck59

Merci pour la traduction :up: