Arsenal Supporter Club France

Kim Källström

Démarré par RedArmy, 31-01-2014, 21:52:06

« précédent - suivant »

verokiss14

CiterÉvidemment, quand je suis arrivé, j'étais blessé, donc j'ai eu le temps de connaitre mes coéquipiers.
a croire que toute l'équipe était a l'infirmerie lol
"I'm going to make this the greatest club in the World"- Herbert Chapman 1925-
"A dream you dream alone is only a dream. A dream you dream together is reality" - John Lennon-

Atys

C'est l'hôpital qui se fout de la Charité ! :P

Romanov

Il peut pas jouer a la place de Sanogo ? Franchement au pire on y perd quoi ?

TheArmoury

Si vous avez un petit message à dire avant que je le déplace dans la partie football international, c'est maintenant :green:

Romanov

Je suis content de son passage dans l'équipe d'Arsenal, il a été un bon soutient sur quelques matchs. Merci à lui !

RedArmy

l'exode scandinave continue ... bye   :hi:

we are the Arsenal !

Il est venu, il a vu et il est reparti... Ni plus, ni moins :hi:

Kaantin

Inutil, je pense qu'il n'y a pas d'autre mot.

Vince

29-07-2016, 15:50:40 #218 Dernière édition: 29-07-2016, 15:54:45 par Vince
Kallstrom - Ces 15 min où je réalise mon rêve



Sur la radio suédoise il a rédigé et lu ce texte ..

"Je ressemble a un enfant, quand je marche à travers le terrain la balle sous mon bras. Bien coiffé avec la raie sur le côté, un beau maillot rouge à manches blanches, un canon sur mon torse. Pourtant je suis un joueur trentenaire, qui vie un rêve d'enfant.

C'est la demi finale de la FA Cup contre Wigan devant 82000 spectateurs dans le stade de Wembley, dont 50000 fans d'Arsenal. Ils chantent fort et sont affamé de titre. Ca faisait 9 ans sans titres, ce qui est une éternité pour un tel Club. Ils ont les fans les plus loyaux, les Gooners.

Je suis arrivé à Arsenal par hasard, dans le nord de Londres. Je me baisse et met le ballon sur le point de penalty. Je jette un regard rapide au gardien. J'essaie de ne pas sourire, le moment est là, je suis là - au milieu le crédo du Club : Victoria Concordia Crescit. La victoire croît dans l'harmonie. Je ne peux pas m'empêcher de sourire un peu.

Je n'avais même pas joué 30 minutes pour Arsenal. J'avais fais mes débuts contre Swansea, joué 11 minutes, et là je rentre dans les prolongations quand le match se décide. Ce sont 15 minutes dans ma vie de Footballeur, qui ont changé mon histoire.

J'ai reçu l'appel de mon agent, Roger Ljung. "Ca te dirai d'être prêté en Premier League?". "Non". "Ca te dirais d'être prêté à Arsenal?". "OUI!" C'était le dernier jour du mercato hivernal, et une rumeur avait fuité. L'entrée du centre d'entrainement était rempli de supporters et de journalistes, et la TV retransmettais tout en Live.

Quand je suis arrivé à Heathrow, on a du conduire vers un terrain, puis changer de voiture pour que personne ne reconnaissent le véhicule. Tout le monde était sympa avec moi, et je met les vêtements d'entrainement avec le numéro 29. Je suis envoyé vers une équipe de scientifiques pour un examen médical obligatoire. Pendant que les tests sont effectués, je suis assis à la cafétéria, buvant une tasse de café anglais fade.

Je suis habillé aux couleurs du Club, l'uniforme civil du Football professionnel : t-shirt, short, tongues. Des joueurs passent vers le centre d'entrainement. J'en connais quelques uns, les français, et on parle rapidement. Les médecins viennent me chercher, je suis rapidement conduit à l'hôpital pour un examen radio. Quelque chose ne va pas. On retourne au centre d'entrainement. Je suis dans une situation un peu comme à la TV réalité. Je suis devant le jury, vêtu d'Arsenal, le CD avec mes radios, en mauvaise posture.

Devant moi, des scientifiques, le directeur sportif, et le puissant manager Arsène Wenger, qui gère ce Club avec une main de fer, et une discrétion depuis 20 ans. D'abord c'est au médecin de parler. Il comprend qu'Arsenal est important pour moi, que tout ça m'a donné beaucoup d'espoir, mais le problème au dos est trop grave, il est désolé.

C'est un cas de plusieurs fractures cérébrales, et je suis absent 4-6 semaines.  Je suis sous le choc, déçu. Mais je comprend. Entre l'évidence des radios, et mon rêve d'enfant, je comprend. "Si je suis blessé, je suis blessé" je dis, mais en vérité je suis en colère. Il y a un silence dans la salle. Wenger n'a rien dit. Il n'a même pas regardé ses collègues  quand ils m'ont annoncé le verdict. Il réfléchit. J'attends pour dire quelque chose.

Il soupire et dit "la fenêtre des transferts se ferme dans quelques heures. C'est impossible de trouver un remplaçant à temps. Soit je te prend, soit on prend personne". Surpris, tout le monde se tourne vers le Big Boss. Mais tout le monde sait que sa parole fait loi. "Tu vas rester, soigne toi, et entraine toi. Je te prendrai avec nous quand tu sera prêt".

Maintenant le cirque commence. Je me rappelle de tout ces événements en temps réel, les médias commencent à écrire leurs articles, mes amis me contactent. Dans l'espace de quelques moment, quelques heures, avant la fermeture de la fédération russe, le transfert est finalisé. Le contrat est signé à la dernière heure. Je quitte le Spartak Moscou, où tout le monde dort. J'ai reçu quelque messages de bonne chance le lendemain matin, mais la Russie était derrière moi.

Je m'entraine comme un fou en Angleterre. J'aime ça. Un jour à la gym, Wenger s'arrête. Quand il entre dans la salle, tout le monde s'arrête, comme si ils attendaient un signal. Il a cet effet sur les gens. Je continue de pédale sur le vélo d'exercice, essayant de battre un temps. Wenger m'observe. On discute un peu, on est sur la bonne voie. Je sent ma confiance augmenter avec le leader, sans même avoir tapé dans le ballon.

Après 5 semaines de dure rééducation, et l'incertitude de mon problème de dos, je suis soudainement de retour sur le terrain. On est favoris contre Wigan en demi finale, mais on arrive seulement à faire nul après 90 minutes. L'horloge tourne, aucune décision n'est prise. Je suis assis sur le banc, sans attentes. Il reste 7 minutes et je suis soudainement appelé pour remplacé Ramsey fatigué.

L'arbitre siffle. Personne n'a été capable de marquer et la décision se fera aux penalty. Une façon simple et brutale de conclure les choses. Maintenant, compréhension du jeu, des tactiques, la condition physique, tout ça n'a plus de sens. Maintenant tout se décide sur les nerfs et la chance. Une séance de penalty couronne un rois, et fais du perdant un bouc émissaire. Il faut marquer. Toute la pression est sur le tireur.

J'entend Wenger crier en français "Kim, tu tires les penalties?" Je lui répond "ouai, j'aimerai bien". "Bien, tu passes le second". J'ai décidé où je tirerai. Quand je marche vers le point de pénalty, dans un stade qui compte 3 fois plus de spectateurs qu'il n'y a d'habitants dans ma ville natale, Sandviken, je m'empêche de sourire. C'est un long chemin à travers le terrain. Je suis pourtant relax - heureux.

Je met le ballon sur le point de penalty. Maintenant je dois reculer, prendre la bonne distance par rapport au ballon, courir, et frapper la balle fort sur la gauche. En gros faire ce que je fais d'habitude, ce que je sais faire, ce que j'ai toujours fait. Je l'ai fait des milliers de fois avant, et il n'y a pas de fébrilité. Le gardien pars tôt, dans la direction opposée de là où j'avais prévu de tirer.

Quand je revois ce penalty sur YouTube, je ressens encore ce sentiment. Ce calme et cette joie, mais je suis surpris de la trajectoire de ma frappe. La balle va ras du sol, à l'opposé de ce dont je me rappelais. Je voulais la mettre haut à gauche, mais dans mes souvenirs je me rappelais l'avoir mise ras du sol à droite. Le principal c'est que la balle a fini au fond des filets.

On remportera ensuite la finale, 200.000 personnes sont dans les rues de Londres pour célébrer cette victoire. Bien que ma contribution était maigre dans ces 120 ans d'histoire, mais c'était un grand moment pour moi. Les meilleures 15 minutes de ma vie, et il se révèle que je ne me souvienne même plus de ce qui s'est passé.

Où est-ce que j'étais dans ce moment décisif? En transe, en choc, en délire, en coma, en dépression, appelez ça ce que vous voulez. La seule chose qui est sûre, c'est que le Football est incompréhensible. C'est pourquoi on l'adore. Tant que ce penalty ira au fond du filet, mon expérience restera réelle, j'en suis certain."



TheArmoury

Belle histoire, les détails sont croustillants à lire :up:

Taz

Only One Arsenal ! ! ! 


gunners_dz


DiosBergkamp

Top :up:

Un peu étonné de pas avoir de vraie "liste" de tireurs alors qu'on aborde une demi finale ! C'est peut-être mieux que le joueur sache si il va tirer ou non avant le match.

Lba


Vince

C'était prévisible, il était connu pour sa belle frappe du gauche, et il était frais.

Lba

Il a vraiment le sourire sur la vidéo en plus

Ben4

Super histoire, très sympa à lire :up:
"My heart is tied to this football club-Arsenal is my life. This club has deep-seated roots and a tremendous heritage and it is my aim to uphold these important values and help create new history for future generations to recount.\" Arsène Wenger

Vince

Et le mec a quand même gagné x titres avec Lyon, mais est presque encore plus fier de ces quelques minutes avec Arsenal :P

darren

Très beau texte  :love: merci Vince  :up:
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

clarck59

Ça fait plaisir d'entendre ça de la part d'un joueur qui a été recruté en prêt et qui a finalement très peu jouė :respect:

Atys


Skoxy


RedArmy

il devrait se reconvertir en ecrivain...il m'a fait revivre cette demie !! l'un de mes meilleurs moments , mais aussi les plus stressants dans un stade  de football.. Je me rapelle avoir gagne 2 places dans les tribunes VIP la veille de ce match a Wembley, j'etais comme un dingue!! Quel beau moment en tout cas...

darren

Citation de: RedArmy le 02-08-2016, 11:12:09
il devrait se reconvertir en ecrivain...il m'a fait revivre cette demie !! l'un de mes meilleurs moments , mais aussi les plus stressants dans un stade  de football.. Je me rapelle avoir gagne 2 places dans les tribunes VIP la veille de ce match a Wembley, j'etais comme un dingue!! Quel beau moment en tout cas...


C'est vrai qu'il a le sens du détail , un vrai plaisir de lire son récit ! :up:
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

MélXhaka

Citation de: TITI N

Vince

12-04-2020, 15:45:45 #235 Dernière édition: 12-04-2020, 16:02:16 par Vince
CiterKim Kallstrom | In my own words



Vous vous rappelez de moi ? C'est Kim Kallstrom, mais vous devez mieux me connaitre comme le gars avec le dos cassé. Il n'y a pas de soucis, j'en rigole maintenant ! Car mon passage à Arsenal était très spécial pour moi, même si il était très court, je vois ça comme 2 mois de plaisir intense. Ces 2 mois ont vraiment rendu ma carrière un peu meilleure, un peu plus amusante, ça m'a donné des histoires à raconter. J'ai rencontré des gens super, travaillé pour un grand entraineur, et joué pour un Club incroyable. Donc commençons l'histoire par son début, quand j'ai su que je signerai pour Arsenal. Mathieu Flamini était suspendu deux matchs je crois, il y avait des blessures aussi, j'étais à Abu Dhabi avec mes coéquipiers du Spartak Moscou, dans le bus en direction d'un stade pour un entrainement, quand mon agent m'a appelé.

"Tu veux partir en prêt en Premier League ?"
"Non, pas vraiment. J'aimerai bien jouer en Premier League, mais pas en prêt."
A l'époque j'avais une famille, tout le monde s'était adapté à Moscou, et adorait la Russie.
"T'es sûr ?"
"Oui, je suis sûr. Je vais rester ici jusque l'été prochain, et après on verra."
Ensuite, 10 minutes plus tard, il me rappelle.
"Kim, t'es sûr que tu ne veux pas y aller ? Ils aimeraient vraiment que tu viennes en prêt."
"Non, dit leur que je ne veux pas y aller. Je reste ici."
Puis, une heure plus tard, le téléphone sonne encore, je commence à être un peu énervé !
"T'es sûr que tu ne veux pas y aller ?"
"S'il te plait, arrête de m'appeler, je ne veux pas y aller."
"C'est Arsenal."
"Ok, j'arrive !"

Il y avait deux Clubs en Premier League qui s'intéressait à moi, mais je m'imaginais pas que ce soit un grand Club comme Arsenal. J'ai changé d'avis, appelé ma femme, je lui ai dit qu'on allait vivre à Londres pendant 2 mois, et voilà. Pour nous, c'était une expérience que l'on savait provisoire, donc on a pris un maximum de plaisir de ces 2 mois, pour profiter de la ville et du Club. A Abu Dhabi on était dans un camp d'entrainement, donc je n'avais qu'une valise. On devait rentrer à Moscou le lendemain je crois. Le temps n'était pas clair, le marché des transfert se fermait, en plus il y a le décalage horaire. Juste avant minuit j'ai sauté dans un avion, sans dire au revoir à mes coéquipiers car ils dormaient tous. Tout s'est passé très, très vite après ça, enfin une fois que la visite médicale était passée !

Beaucoup de gens s'imaginent que je savais que j'étais blessé, mais laissez moi vous raconter. C'est vraiment embarrassant. On s'entrainait sur la plage, c'était vraiment un entrainement, pas pour s'amuser. Et quand je parle de plage, c'était plus du stabilisé. Peu importe, on a joué là, et je suis mal tombé sur un caillou. Ca m'a tapé le dos, j'ai ressentit de la douleur. Et le lendemain on devait rentrer à Moscou, donc pas d'analyse médicale car pas assez de temps. On a tout de suite informé Arsenal, que j'avais un problème au dos sans savoir la gravité, ils m'ont quand même demandé de venir. C'était un peu flou car le deal devait se faire rapidement. Je suis arrivé à Londres, on a su qu'il y avait quelques soucis, mais le deal s'est fait malgré tout. Je pensais que le transfert serait annulé à cause de ma blessure, mais on a réussit à trouver un accord entre les deux Club et j'ai pu rester. On était vraiment dans les derniers instants, donc c'était soit me signer avec un problème au dos, soit ne signer personne car il ne restait plus de temps. C'est pourquoi ils m'ont signé, et finalement ça a bien marché pour tout le monde.

J'ai signé pour quelques équipes dans ma carrière, mais c'était clairement différent d'arriver dans un vestiaire comme joueur en prêt en Janvier. Tout le monde savait que je n'étais qu'un joueur d'appoint car l'effectif manquait de quantité. En dehors du Football, je n'avais pas de lieu de résidence stable, c'était juste comme une aventure. Il y avait beaucoup de joueurs français, et évidemment le Boss, beaucoup de gens pouvaient parler français. Je parle Français depuis mon passage à Lyon, donc ça m'a aidé. Je m'étais fait un nom en France, donc ça a rendu les choses plus simple car ils me connaissaient - et Nicklas Bendtner était là, donc je pouvais parler suédois et danois avec lui. C'a a aidé aussi mon adaptation. Il y avait aussi quelques joueurs blessés en même temps que moi, Aaron Ramsey par exemple. Le fait d'être blessé en arrivant était une bonne chose dans un sens, car j'ai pu être souvent au centre d'entrainement et donc rencontrer les gens du Club. Quand les joueurs partaient, je restait pour ma rééducation.

J'étais entouré de joueurs comme Cazorla, Özil, ils avaient tellement de talent. Pouvoir travailler avec eux chaque jour était vraiment sympa. Et puis les joueurs sont tellement professionnels. J'ai longtemps joué avec Zlatan Ibrahimovic et c'était un vrai pro, mais quand tu travaille avec quelqu'un comme Mikel Arteta ... wow. Il est tellement impliqué dans son travail, j'ai beaucoup appris en le regardant. Comme je disais, je restais souvent tard dans l'après-midi car dans ma carrière j'ai réussit qu'en travaillant dur. Ma carrière ne s'est faite que grâce au travail, je restais toujours après tout le monde, donc parfois le Boss passait me voir et on parlait de Football français. C'était une expérience sympa. Ces souvenirs sont resté très important pour moi quand j'y repense, je ne me suis jamais vraiment senti comme un joueur d'Arsenal. Je me rappelle des célébrations après la FA Cup, je me sentais comme un spectateur regardant ça de l'extérieur. Bien sûr, j'ai participé, mais pas totalement.

Cette demi finale ... j'étais dans le groupe dans presque tout les matchs qui l'ont précédé, donc je m'attendais à y être à cause des blessures. Quand on fait partie de l'équipe, tout peut arriver, et alors le Boss m'a fait rentrer en prolongations. J'ai même eu une demi occasion quand Giroud me fait une belle petite déviation, et j'ai fait une frappe qui est passé à côté ou au-dessus, assez loin, je ne suis même pas sûr que le ballon ait encore atterrit ! Evidemment, le match va jusqu'aux penalties et donc dans le feu de l'action à la fin des prolongations, le Boss vient me voir et me demande en français.

"Tu tires les penaltys ?"
"Oui, bien sûr."
"Ok, tu seras second."

A l'époque, je réalise pas l'importance de ce match, pour moi Arsenal était un Club qui gagnait souvent des trophées. J'avais toujours en tête les Invincibles avec Freddie Ljungberg, je ne réalisait pas qu'il y avait eu tant d'années sans trophées. La pression pour remporter ce match était très grande, évidemment les coachs la ressentait, mais je ne m'en rendait pas compte à l'époque. J'étais juste au bon endroit, au bon moment, je crois qu'ils ont manqué leur premier penalty, donc ça devient plus simple dans ces cas là. Mais ce que je me rappellerai toujours, c'est quand je traverse le terrain avec le ballon sous la main. "C'est étrange" je me dis, "tellement bizarre !". Les gens me demandent pourquoi j'avais le sourire - généralement les gens ne sourient pas quand ils sont dans cette situation - mais il faut comprendre que je n'étais pas sensé tirer un penalty à Wembley pour Arsenal. Et pourtant c'était le cas, puis j'ai tiré, j'ai marqué, et on a gagné.

Ce penalty a transformé énormément mon expérience. Je suis venu, j'étais blessé, j'ai pas beaucoup joué. Bien sûr, ça fait partie du jeu, mais quand on marque son penalty, au moins on a participé d'une certaine manière. C'était un trophée important pour le Club, beaucoup de plaisir pour moi. Je dirais que dans ma carrière, ce penalty fait partie des plus grands moments. D'abord pour la grandeur du Club pour lequel je jouais, mais aussi parce que c'était tellement étrange. C'était différent de tout les trophées que j'ai pu remporter en France, car on se battait pendant 11 mois pour lever le trophée. Je vois les fans qui se moquent sur internet sur mon passage à Arsenal, mais c'était finalement un bon moment. Il y a beaucoup de joueurs qui ont beaucoup plus fait pour Arsenal, mais il y en a aussi qui n'ont rien réussit d'aussi important, en restant pourtant beaucoup plus longtemps ! Je suis arrivé, j'ai tiré un penalty, remporté un trophée, et je suis reparti. Qui aurait pu imaginer ça du gars au dos cassé ?

Kim Kallstrom

Revivre la séance de penalty :up:


darren

J'aime bien le regard qu'il porte sur son passage chez nous  :lol:  Les 2 arrêts de Fabiansky  :love:  :love:
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

DiosBergkamp

Toujours marrant de voir à quel point certains gardiens abusaient sur la distance de leur ligne :lol: