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Nicklas Bendtner

Démarré par RedArmy, 16-02-2008, 03:04:25

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Bouligoal

229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Thearsenal

Victoria Concordia Crescit

Vince

01-11-2019, 16:17:37 #6692 Dernière édition: 01-11-2019, 16:20:10 par Vince
Citation de: undefinedEncore plus attendu que le livre de Wenger, le livre de Nicklas Bendtner va bientôt sortir. Et on a droit à quelques extraits dans la presse :D



EXTRAITS - PART 1

A l'Academy d'Arsenal, c'est comme un autre monde. Je devais m'habituer à ne plus être le meilleur de ma catégorie d'âge. Soudainement il y a beaucoup plus de concurrence. Le pire c'est les mardis et jeudis, quand on doit aller en cours. C'est comme si j'étais de retour à l'école. C'est sur pleins de sujets différents comme gestion des médias, gestion financière. Je pensais en avoir fini avec les cours, et comme si c'était possible, je détestais ça encore plus que lorsque j'étais à Amager [au Danamark]. Un jour, j'ai séché un cours, je m'étais caché dans les toilettes des filles, et je les entends crier mon nom en courant comme des fous. Quand Liam Brady [responsable de l'Academy] vient me voir plus tard à la cantine, il m'attrappe et me dit "Qu'est-ce que tu faisais jeune homme ? Où étais-tu ?" J'ai entendu une rumeur comme quoi je m'étais caché sous une table, ce n'était pas vrai, donc je lui dit la conscience claire "Honnêtement Mr Brady, je ne me suis pas caché sous une table. C'est un grand malentendu".

Ce n'est pas l'unique clash. Juste en dessous de Brady il y a David Court. Après quelques mois, c'est clair qu'il ne peut pas me sentir. Court me déteste. Il ne cache pas son mépris. Un jour j'arrive avec une casquette sur la tête, il me l'arrache et la jette au sol, et commence à sauter dessus à pieds joints. C'est comme une scène de cartoon, et je n'ai pas pu m'empêcher de pouffer de rire. Il crie et saute encore plus. Quand il a terminé, je récupère ma casquette et je rentre au vestiaire. Il essayait surement de me mettre à ma place. Je devais réaliser que je n'étais qu'une petit merde, un gros zéro, tant que je suis à l'Academy et non avec l'équipe première, voilà son message.

En Novembre 2004, les problèmes s'accumulent. J'ai beaucoup grandit les dernières années, je ne suis plus un des petits. Plutôt le contraire, j'ai dépassé 1m90 et je continue ma croissance. Mon dos me fait mal car il ne suit pas la croissance, et ça impacte mes nerfs dans le bas du dos. Un jour, je suis appelé dans le bureau de Liam Brady. Je ne m'attends à rien de méchant, car Arsène Wenger a dit du bien de moi plusieurs fois quand je me suis entraîné avec l'équipe première. Mais j'ai eu tort. "Ecoute fiston, je ne pense pas que tu comprennes ce qui est en jeu là, et combien de garçons se couperaient le bras droit pour avoir la chance que j'ai actuellement. Je pense tout simplement que tu n'es pas prêt". J'ai droit à un long discours, comme quoi j'étais un gros poisson dans un petit bocal au Danemark, que je considère le Football comme quelque chose où je suis forcément le meilleur. Que je ne pense qu'aux voitures, aux montres de luxe, aux top models. C'est quelque chose que l'on peut obtenir si on le mérite après travaillé dur. Il me fixe en me parlant, sans dévier de mon regard. J'essaie de le regarder aussi, montrer que je suis fort, mais je sens que mes yeux deviennent humides. Quand j'ouvre la bouche, je m'entends lui répondre que je suis d'accord avec lui. Même si je pense faire mieux que bien, je sais que je suis loin d'être exceptionnel. "Je sais très bien que vous avez vu un autre joueur au Danemark, mais s'il vous plait, ne m'abandonnez pas". Brady me regarde avec calme et son regard pénétrant. "Je ne suis pas sûr, Nicklas. Ce n'est pas suffisant d'avoir des doutes. Pas à ce niveau. Tu vas repartir à Copenhague". Je lui répond "Non", et je commence à pleurer. C'est la première fois que je pleure devant quelqu'un d'autre que mes parents. Soudainement je réalise à quel point je veux réussir. Arsenal c'était mon rêve, et j'étais en train de ruiner le seul plan que je n'ai jamais eu. "Je vous promet que mon attitude va changer. Vous allez voir le vrai Nicklas Bendtner, je le promet". C'est ce qu'il voulait entendre, et on s'est mis d'accord. Je devais rentrer chez moi, Otto Liebes Allé, pour reposer mon dos, et avoir une vraie réflexion sur ce que je suis prêt à sacrfier pour faire ce qui est nécessaire.

darren

Citation de: Vince le 01-11-2019, 16:17:37
Citation de: undefinedEncore plus attendu que le livre de Wenger, le livre de Nicklas Bendtner va bientôt sortir. Et on a droit à quelques extraits dans la presse :D



EXTRAITS - PART 1

A l'Academy d'Arsenal, c'est comme un autre monde. Je devais m'habituer à ne plus être le meilleur de ma catégorie d'âge. Soudainement il y a beaucoup plus de concurrence. Le pire c'est les mardis et jeudis, quand on doit aller en cours. C'est comme si j'étais de retour à l'école. C'est sur pleins de sujets différents comme gestion des médias, gestion financière. Je pensais en avoir fini avec les cours, et comme si c'était possible, je détestais ça encore plus que lorsque j'étais à Amager [au Danamark]. Un jour, j'ai séché un cours, je m'étais caché dans les toilettes des filles, et je les entends crier mon nom en courant comme des fous. Quand Liam Brady [responsable de l'Academy] vient me voir plus tard à la cantine, il m'attrappe et me dit "Qu'est-ce que tu faisais jeune homme ? Où étais-tu ?" J'ai entendu une rumeur comme quoi je m'étais caché sous une table, ce n'était pas vrai, donc je lui dit la conscience claire "Honnêtement Mr Brady, je ne me suis pas caché sous une table. C'est un grand malentendu".

Ce n'est pas l'unique clash. Juste en dessous de Brady il y a David Court. Après quelques mois, c'est clair qu'il ne peut pas me sentir. Court me déteste. Il ne cache pas son mépris. Un jour j'arrive avec une casquette sur la tête, il me l'arrache et la jette au sol, et commence à sauter dessus à pieds joints. C'est comme une scène de cartoon, et je n'ai pas pu m'empêcher de pouffer de rire. Il crie et saute encore plus. Quand il a terminé, je récupère ma casquette et je rentre au vestiaire. Il essayait surement de me mettre à ma place. Je devais réaliser que je n'étais qu'une petit merde, un gros zéro, tant que je suis à l'Academy et non avec l'équipe première, voilà son message.

En Novembre 2004, les problèmes s'accumulent. J'ai beaucoup grandit les dernières années, je ne suis plus un des petits. Plutôt le contraire, j'ai dépassé 1m90 et je continue ma croissance. Mon dos me fait mal car il ne suit pas la croissance, et ça impacte mes nerfs dans le bas du dos. Un jour, je suis appelé dans le bureau de Liam Brady. Je ne m'attends à rien de méchant, car Arsène Wenger a dit du bien de moi plusieurs fois quand je me suis entraîné avec l'équipe première. Mais j'ai eu tort. "Ecoute fiston, je ne pense pas que tu comprennes ce qui est en jeu là, et combien de garçons se couperaient le bras droit pour avoir la chance que j'ai actuellement. Je pense tout simplement que tu n'es pas prêt". J'ai droit à un long discours, comme quoi j'étais un gros poisson dans un petit bocal au Danemark, que je considère le Football comme quelque chose où je suis forcément le meilleur. Que je ne pense qu'aux voitures, aux montres de luxe, aux top models. C'est quelque chose que l'on peut obtenir si on le mérite après travaillé dur. Il me fixe en me parlant, sans dévier de mon regard. J'essaie de le regarder aussi, montrer que je suis fort, mais je sens que mes yeux deviennent humides. Quand j'ouvre la bouche, je m'entends lui répondre que je suis d'accord avec lui. Même si je pense faire mieux que bien, je sais que je suis loin d'être exceptionnel. "Je sais très bien que vous avez vu un autre joueur au Danemark, mais s'il vous plait, ne m'abandonnez pas". Brady me regarde avec calme et son regard pénétrant. "Je ne suis pas sûr, Nicklas. Ce n'est pas suffisant d'avoir des doutes. Pas à ce niveau. Tu vas repartir à Copenhague". Je lui répond "Non", et je commence à pleurer. C'est la première fois que je pleure devant quelqu'un d'autre que mes parents. Soudainement je réalise à quel point je veux réussir. Arsenal c'était mon rêve, et j'étais en train de ruiner le seul plan que je n'ai jamais eu. "Je vous promet que mon attitude va changer. Vous allez voir le vrai Nicklas Bendtner, je le promet". C'est ce qu'il voulait entendre, et on s'est mis d'accord. Je devais rentrer chez moi, Otto Liebes Allé, pour reposer mon dos, et avoir une vraie réflexion sur ce que je suis prêt à sacrfier pour faire ce qui est nécessaire.


Emery doit faire la même chose avec Xhaka !  :P
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

Vince

CiterEXTRAITS - PART 2



En Mai 2005, je termine ma première année sous le maillot d'Arsenal. Depuis que Brady a menacé de rompre mon contrat, j'ai fais de grands progrès. J'ai marqué 12 buts en 18 matchs avec les U18, et 5 buts avec la réserve. Surtout, je m'entraîne chaque semaine avec l'équipe première, tellement que j'oublie que je suis à l'essai avec les grands. Pendant une session, on joue un 11 v 11 où il faut faire maximum 2 touches. Et à un moment je vois Thierry Henry toucher 3 fois le ballon, je crie "3 touches !". Pat Rice crie "Ça joue, putain !" Mais Henry m'a entendu, il se tourne vers moi avec l'index sur sa bouche "chut". Peu après je fais comme lui, le ballon touche mon talon puis la pointe de l'autre pied avant que je passe la balle. C'est sur un seul mouvement mais c'est coup franc contre moi. Et bien sûr sans réfléchir, je me plains, beaucoup. Je dis que les règles devraient être les mêmes pour tous.

Henry me dit de la fermer, mais cette fois avec beaucoup plus de jurons. Et avec le recul c'était un bon conseil, mais je ne l'écoute pas. Je lui répond que c'est à lui de la fermer. Il court dans ma direction, se confronte à moi, me crie au visage, me dit toutes sortes de choses. Il ignore totalement le fait que le match continue de se jouer sans nous. Ashley Cole et Sol Campbell réagissent, "Joue Nicklas, court et ferme ta bouche". C'est ce que j'ai fait, j'étais inhabituellement calme. C'est ce qui arrive quand un des meilleurs attaquants au monde vous crie au visage. Mais ce n'était pas fini, après l'entrainement Henry vient vers moi. On commence à discuter, d'abord dans le vestiaire, puis dans le salon des joueurs. Je ne savais pas qu'il pouvait être si bavard. C'était un monologue de 2 heures sur tout ce qui est nécessaire pour réussir. Pour moi c'était un honneur. C'est sympa de sa part et ce n'était pas une obligation pour lui de faire ça. J'ai tout retenu et à la fin on s'est enlacés.

Je pense que c'est fini, que le problème est résolu. Mais non. Le mois suivant je ne m'entraîne plus avec l'équipe première. Pas une seule fois. Je ne reviendrai m'entraîner avec l'équipe première qu'une demi année plus tard. Et quelque chose de similaire se produit, cette fois c'est avec Gilberto Silva. Le brésilien me crie dessus, que je dois me sortir les doigts. C'est vraiment le gars le plus gentil au monde, mais dans le feu de l'action c'est oublié. Instinctivement, je lui répond, je lui dit de la fermer, mais heureusement je me retiens. Je m'en rappelle encore "Ferme ta put... Oui, oui Gilberto!"

Vincent92

J'ai lu l'article dans le Guardian aujourd'hui, thanks pour la traduction :)

Vince

Citation de: undefinedEXTRAITS - PART 3



Quand il s'agit de choisir mon agent, j'ai tendance à prendre quelqu'un d'origine indienne. Ashley Cole m'en disait du bien, mais ça n'a pas été le facteur décisif. C'était juste parce que ça me faisait du bien de travailler avec quelqu'un qui ne répète pas des poncifs, avec des plans sur le long terme. J'en ai suffisamment entendu à l'Academy. David Manasseh représente quelque chose de différent. Il est très pote, même si il y a 20 ans entre nous. Toujours prêt à passer un bon moment. J'ai besoin de gens comme ça dans ma vie, à Londres en plus. Même si j'ai des amis en réserve - Fabrice Muamba et Johan Djourou - je ne peux pas vraiment comparer avec la camaraderie dans mon Club au Danemark. Les gens sont moins chaleureux, ils ne pensent qu'à tout ce qui peut les empêcher d'atteindre leur rêve. Ils ne vivent pas ce rêve. Alors que moi, c'était mon objectif, même si ce rêve est loin à ce moment là.

Manasseh a des habitudes très chères, c'est un grand changement d'environnement quand il vient me chercher en Bentley pour me conduire à un des plus grands restaurants de Londres. Il connait tout les endroits que j'entendais les joueurs évoquer dans le vestiaire de l'équipe première, où - à l'encontre du règlement - je m'invitais après l'entrainement. Plus je les entendais, plus j'étais tenté. Ma première discussion avec Manasseh s'est déroulé dans l'hôtel le plus cher de St Albans. Il me dit pleins de bonnes choses. Des choses que j'avais évidemment envie d'entendre alors que je me battais pour percer. "Tu as tout ce qu'il faut. Personne en Angleterre n'a ton potentiel". J'aime ce gars et ses grands mouvements avec ses bras. Quand on signe le contrat, il m'invite à Nobu pour célébrer. Nobu c'est la tendance du moment. La cuisine japonaise rencontre la cuisine française, et en fin de soirée ça devient un bar et night club. "C'est the place to be" selon Manasseh.

Je ne sais pas si c'est de la faute de mon agent. Mais si mon agent attend de moi le meilleur, ce n'est pas très malin de me faire connaître un endroit comme Nobu. Car quelques années plus tard, quand j'aurais de l'argent, c'est là que j'irai tout le temps. A un match de la fin de la saison avec la réserve, j'ai marqué 16 but et Arturo Lupoli 17. Même si je lui ai fait pleins de passes décisives, dont beaucoup de caviars, ce n'est pas idéal. Manasseh est d'accord : "tu dois finir la saison meilleur buteur Nicklas, tout sera plus simple". Donc lors de ce dernier match, je me promet de finir chaque mouvement tout seul. On jouait West Ham à l'extérieur. Ils sont en bas de tableau et on est 3ème. En première mi temps, je vais à l'encontre de ce que j'avais décidé avant, je fais une passes décisive pour Seb Larsson. Cependant, j'ai mes secondes chances et je marque 2 buts pour passer devant Lupoli. Je venais juste d'avoir 18 ans et je termine la saison meilleur buteur de la réserve d'Arsenal. Sur le papier c'est beau.

Vince

CiterEXTRAITS - PART 4



Plus on approche de 23:59, ce lundi 2 Septembre 2013, plus les Clubs font monter les enchères, plus ils sont désespérés. Et si je dois quitter un grand Club pour un Club promu, je dois me sentir voulu et il faudra bien plus que des mots, beaucoup d'argent. Mon choix s'est fait avec Crystal Palace. C'est un autre Club de Londres, sans les trophées et le prestige d'Arsenal, mais traditionnel avec des fans fidèles. A quelques heures de la deadline, ça arrive enfin. Le 3 Septembre à 0:00 je ne serai plus un joueur d'Arsenal. Tout ce qui manque maintenant c'est la signature d'Arsène Wenger.

Tout les détails sont en place, 2 ans de contrat à Solhurst Park. Les mêmes bases salariales qu'à Arsenal, juste des bonus légèrement inférieurs - sauf si on performe mieux que prévu. Je serai le premier choix en attaque, avec Chamakh, qui était mon concurrent lors de la saison 2010/11. A bien des aspects c'est la solution parfaite pour moi. Je pourrais rester proche de Nicholas [son fils], et je pourrais le voir bien plus souvent que lors des 3 premières années de sa vie. Avant ça je ne pouvais l'apercevoir qu'une fois par semaine, seulement la journée. Caroline dit que je vie de manière trop irresponsable, et mes avocats ne peuvent rien y faire. Quand il s'agit des droits, dans les familles anglaises, c'est toujours la mère qui est privilégiée.

Si je ne devais penser qu'à ma carrière, Juventus serait le choix le plus cool, mais Crystal Palace est plus judicieux. C'est ce que je me suis dit. Cette dernière soirée comme joueur d'Arsenal, je l'ai passé au Westbury hotel, mon préféré de Londres, à attendre le fax avec la signature de Wenger. Je suis avec Tom Brookes [son agent], le Chairman de Crystal Palace Steve Parish, et le manager Ian Holloway. On est là depuis une grande partie de la journée et je m'impatiente comme avant. Je ne peux rester assis et me décontracter sans penser à la situation. Pourquoi ils ne se sortent pas les doigts pour que je puisse avancer dans ma carrière ?

Vers 20:00, Wenger appelle. Il va droit au but. "Ton transfert ne se fera pas. On a pas réussit à signer l'attaquant que l'on voulait, donc maintenant tu seras l'attaquant remplaçant. Ce sera ton rôle cette saison." Je raccroche, je regarde Tom, il hausse les épaules. Alors je rappelle, en disant pleins de mauvaises choses, irrespectueuses, comme "a**hole" et "w***er". "On ne s'aime plus" je lui dit. "Ce serait mieux pour nous deux qu'on ne se voit plus". J'essaie vraiment de tout lâcher. "Oui, OK, c'est très possible" Wenger répond avec son accent français. "Mais tu ne seras pas transféré. A demain à l'entrainement !"

Je passe une nuit blanche, et le mardi matin, je prends la voiture pour arriver tôt à London Colney. Je me dirige directement dans le bureau du manager et je frappe. Je lui dit "vous devez m'excuser pour les choses que j'ai dit hier". Je ne veux vraiment pas être l'ennemie de Wenger. Lui et Morten Olsen sont probablement les deux personnes que je veux le moins décevoir dans le Football. Le Boss m'a suivit depuis que j'ai 9 ans, il me connait par cœur. Il sait que c'était un moment important de quitter mon Club de cœur, surtout pour une autre équipe anglaise. C'était quelque chose que j'avais prévu depuis longtemps. "On oublie ça et on regarde de l'avant", il me répond.

Je ne suis pas si naïf, mes opportunités sous le maillot d'Arsenal n'ont jamais été aussi minces. Cette saison sera un déclin et il n'y aura personne pour me soutenir. Bien sûr il y a les gars dans le vestiaire de l'équipe première. Car quand j'installe mes affaires au numéro 23, je suis très bien reçu. Dans la presse, sur Twitter, dans les tribunes, c'est une autre histoire. Je suis clairement condamné. Tout le monde pense que c'est moi qui ait refusé de partir. Que je profite encore une année de plus de mon dernier contrat avec Arsenal. Aucun autre son de cloche. Personne ne dit "on a pris notre temps et on a pas signé d'autre attaquant, donc Nicklas n'a pas eu droit à son nouveau départ, et il devait rester."

C'est comme ça. Je ne bénéficie plus de la protection de Wenger, je ne suis plus important pour lui. Et quand j'ai finalement quelques minutes, j'ai l'impression e voyager dans le temps, 8 années avant, lors de mes débuts en Octobre en Carling Cup ...

we are the Arsenal !

C'était vraiment un sale gosse Bendtner ! Il avait une grande gueule et l'attitude d'un grand attaquant mais avec le talent en moins :lol: C'est pas lui qui avait dis un jour qu'il serait ballon d'or :lmao:

Vince

Citation de: undefinedEXTRAITS - PART 5



L'équipe a totalement changé. Robin van Persie a été vendu, donc l'attaque dépend deux français, Olivier Giroud et Yaya Sanogo. Il y a aussi l'allemand Lukas Podolski et Mesut Özil. Özil est plus un pourvoyeur de ballon, et il a du être en conflit avec le Real Madrid car il faisait trop la fête. Il le nie, bien sûr, même dans les médias.

Lors de son second jour à Arsenal, il vient me voir à l'entrainement. "Il parait que t'es le gars à contacter pour découvrir les soirées ?" Je lui répond "Tu n'as pas totalement tord". Sans rentrer dans les détails, il y avait à discuter. Özil était célibataire, et pendant sa première semaine à Londres on est allé 3 fois en soirée. Il n'est pas du genre à se mettre minable, il n'a pas besoin d'être contrôlé, mais il sait comment se comporter. Et comme beaucoup, il adore les femmes. Aucun doute là-dessus.

Beaucoup ont une image de lui comme quelqu'un d'arrogant, mais ce n'est pas ce que j'ai découvert. C'est juste un garçon de nature discrète, et ça peut renvoyer une image différente aux gens. Mais il a deux côté, j'ai connu son autre côté, on a tous deux personnalités. Maintenant Özil n'a plus besoin de moi. Il y a tant de joueurs qui ont profité de mes connaissances. Je suis devenu une sorte de concierge pour Footballeur. Si ils n'arrivent pas à avoir une table à un restaurant, je passe un coup de fil et ils trouvent une place. Si ils veulent être sur la liste des invités dans une boite VIP, je passe un coup de fil.

darren

Tres envie de lire son lire , il y a à boire et à manger  :lol:
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

GodZil

très intéressant Nicklas fait penser au cancre de la classe mais que tout le monde adore

darren


Joyeux anniversaire'Lord' Bendtner :ascfr:  :lol:  :guinness:  :thanx:
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

Vince

16-01-2020, 17:54:19 #6703 Dernière édition: 16-01-2020, 17:57:22 par Vince
Pourquoi poster cette vidéo ? :look:

Pour la peine, voilà ses buts (il en manque) :


Skoxy

Emirates: Arsenal 2-2 Barça
Le match retour, il marque le 0-1, quel régal  :love:



Après on perd 4-1 :P

darren

Citation de: Vince le 16-01-2020, 17:54:19Pourquoi poster cette vidéo ? :look:

Pour la peine, voilà ses buts (il en manque) :



Très drôle! J'ai posté des vidéos qui se focalisent sur les qualités de nos anciens joueurs. T'es venu me sortir la liste de tous leurs défauts. Là je me moque "amicalement" des défauts  d'un joueur : Tu veux que je me focalise sur ses qualités. Comprends plus rien  :lmao: 
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

DiosBergkamp

T'es vraiment surpris que Vince se place dans le camp de l'opposition ? :P

Un beau gâchis lui aussi vu comment il a fini.

darren

Oui Dios ! Je connais un peu Vince que je croise depuis des années sur ce forum   :lol:  oui, effectivement quel beau gâchis l'évolution de sa carrière  :sorry:
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

Vince

J'étais justement surpris qu'il ait pas droit au même traitement :lol:
Pour plus d'équité j'ai posté une vidéo de ses buts.

C'est exactement le même principe que de rappeler les défauts de certains de nos anciens joueurs après une compilation de leurs meilleurs moments. Si tu postes une vidéo des buts de Hleb, ceux qui ne le connaissent pas auraient cru que c'était une goal machine.

darren

Je pense que tout le monde ici , a une petite dose de lucidité pour réaliser qu'un joueur sans faille n'existe pas?  :look: Et que les joueurs que nous admirons , ont aussi leurs imperfections... Et que justement la magie de ce sport , c'est lorsque l'étincelle jaillit de entre ces failles.  :thanx:
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

Vince

09-10-2020, 15:58:38 #6710 Dernière édition: 09-10-2020, 16:47:14 par Vince
CiterBendtner Interview



https://www.arsenal.com/news/lockdown-back-nicklas-bendtner

Nicklas Bendtner est invité dans le podcast officiel d'Arsenal In Lockdown. Quelques extraits ..

Sa relation avec Adebayor ..

C'est pas vraiment ma tasse de thé. Je me suis bien entendu la plus part des joueurs de l'équipe, j'avais de bons amis, mais pas lui ? Pas trop. Je me rappelle une fois il entré en jeu, et c'était un moment clé alors qu'on ne lui a pas passé le ballon. Il y a eu un échange chaud, beaucoup de choses ont été dites, et alors on s'est battu. Il m'a donné une sorte de coup de boule au niveau du nez. Gallas est arrivé pour nous séparer.

J'étais très déçu. C'était une très mauvaise performance, je crois qu'on a perdu 5-1 (contre Tottenham). J'étais très déçu de moi et de l'équipe pour la performance, donc cet incident n'a pas aidé. On a essayé de régler ça dans le vestiaire, pas avec des mots ... d'une autre manière. On a été séparé et on a été appelé dans le bureau du Boss le lendemain. On a pris une amende et c'était tout. A partir de là on ne s'est jamais plus adressé la parole.

On a jamais cherché à se réconcilier. On avait du respect pour le Club et l'équipe. On était dans la même équipe, donc on allait donner le maximum pour l'équipe ensemble, mais on ne serait pas amis. Ce n'est pas comme si je ne lui passerait pas le ballon si il est libre devant le but, ça n'a jamais affecté mes décision sur le terrain. Je faisais tout mon possible pour le bien de l'équipe. On a juste appris à jouer ensemble après ça, par respect pour le groupe.

Son but face aux Spurs en 2007 ..

C'était un moment très spécial pour moi. Je me rappelle très clairement être debout à côté de Wenger sur la touche, on a un corner. Et il se dit, "on doit le faire rentrer". Il me tape dans le dos et me dit, "rentre et fait la différence". C'est comme si ce ballon m'était destiné, je suis sauté très haut, on a pas assez parlé de ma détente sur ce but ! La façon dont ont félicite les joueurs qui sautent haut de nos jours, mais peu importe !
 
Normalement j'aurais une célébration prévue, ou quelque chose qui me passe par la tête. Mais sans parler de tout ce que j'ai vécu pour en arriver là, tout s'est exprimé d'un coup. Tout ce que je pouvais faire c'est courir sur la longueur du terrain jusqu'à ce que Kolo Toure m'attrape. C'était un moment très spécial, devant les fans, contre Tottenham, difficile d'imaginer mieux.

Vince

11-10-2020, 02:06:54 #6711 Dernière édition: 11-10-2020, 02:13:18 par Vince
CiterBendtner Interview



https://www.theguardian.com/football/2020/oct/09/nicklas-bendtner-i-became-too-fond-of-the-lifestyle-that-came-with-the-money#img-2

Il est 3h du matin lors de l'été 2011, il n'avait que 23 ans et était un jeune joueur prometteur d'Arsenal, et sa carrière commencer à lui échapper alors qu'il est dans un de ses casinos préférés de Londres. "J'étais bien trop bourré, pour jouer à une table. Par contre à la roulette, je peux encore me débrouiller. Je mise rouge, noir, rouge, noir ... c'est pas si compliqué ? Après 90 minutes j'ai perdu £400.000. De l'argent que je n'ai même pas. Mon compte est vide et je suis ruiné si ma chance ne tourne pas. Je titube vers les toilettes, je me met de l'eau sur le visage, et ensuite je cherche un distributeur pour récupérer £50.000 de jetons."

Voilà un extrait de son autobiographie, où on est témoin de la démence d'un jeune Footballeur qui est en perte de repères et séduit par le glamour et les richesses de la Premier League. 7 ans plus tard, Bendtner n'est pas sélectionné pour la Coupe du Monde 2018, il raconte comment il est "assis aux chiottes à chialer". Aujourd'hui il admet avoir gâché sa carrière. "J'aimais trop ce style de vie avec tout l'argent qui va avec. J'aimerai revenir dans le temps et taper ce gamin sur la tête avec un marteau. Lui faire comprendre la chance qu'il a eu. C'était quelque chose de spécial - quelque chose qui doit se préserver."

Assis sur un sofa à Copenhague il revient sur sa carrière. "Il y a clairement des regrets, je n'ai pas assez pris ma carrière au sérieux. Avec le recul, ça m'a vraiment fait du mal, car il y a des moments qui sont vraiment douloureux et je peux difficilement en parler. Mais je ne pouvais pas écrire une de ces autobiographie de sportif qui s'auto-congratulent. Heureusement j'ai eu suffisamment confiance en Rune Skyum-Nielsen [qui l'a aidé à écrire ce livre] pour complètement m'ouvrir et le faire avec une totale honnêteté.

[Par rapport à ce moment au casino] Quand on est plus ou moins ruiné, on se dit, vaut mieux arrêter. J'étais à - £400.000, mais finalement j'ai réussit à réduire ma perte." Il est passé de -£400.000 à -£20.000 quand le soleil se lève. Il a eu une chance incroyable, et cet expérience l'a marqué. "Même pour moi à l'époque, c'était bien trop risqué. C'était un réveil qui m'a aidé à stopper une spirale négative. Je n'ai jamais été un gars qui considérait l'argent comme un moyen de frimer. Au début c'était surtout pour m'amuser, et être avec des gens que j'aime."

Au Casino il pouvait revivre l'adrenaline des matchs. "Quand j'étais blessé, et que je n'avais plus cette excitation, ce sentiment de toujours vivre sur le fil du rasoir sur le terrain, alors les jeux me donnaient cette adrénaline. Evidemment, plus le risque est élevé, plus il y a d'adrénaline. Donc je misais gros."

4 ans avant, Bendtner a 19 ans, et il vie une expérience d'explosion d'euphorie et d'adrénaline. Moins de 2 secondes après être rentré, il marque le but vainqueur contre Tottenham d'une tête puissante sur corner, un but qui est resté dans l'histoire. C'était le but le plus rapide marqué par un remplaçant de l'histoire de la Premier League. "A ce moment là, c'était comme si j'étais à 100% accepté à Arsenal. Tu marques ton premier but, et contre Tottenham, ça ne peut pas être mieux."

Un but qui symbolise bien ses qualités de puissance et de talent qui ont convaincu Wenger qu'il avait le potentiel pour devenir un joueur clé d'Arsenal. Il a quitté le Danemark a 16 ans. Il était un jeune avec une incroyable confiance en lui, et beaucoup de culot. Il faut aussi savoir d'où il vient. Il a grandit dans l'île graveleuse de Amager, près de Copenhague, là-bas les opportunités étaient très limitées. "Amager c'est la classe la plus basse, les gens de Copenhague les regarde de haut. C'est appelé Shit Island car il y a le système d'égouts. C'est un endroit pas très agréable à vivre, mais les gens d'Amager sont soudés."

Dans sa famille et son éducation, on ne manque pas de confiance. "Les 15 règles de la famille Bendtner" sont écrites sur une feuille collée au frigo. "Règle numéro 1 : Tu dois penser que tu est quelqu'un de spécial. Règle numéro 2 : Tu dois penser que tu peux faire ce que t'as envie de faire ..." Et son père donne l'exemple. Sur la touche quand son fils fait des erreurs, il blâme toujours tout le monde. Cette éducation l'a façonné et il admet "ce sentiment de toujours croire qu'on sait mieux que les autres - ça me hante encore. Je progresse, j'arrive de plus en plus à m'excuser, mais c'est quelque chose que je travaille car ce n'est pas naturel."

"Les moments où j'ai pu vivre l'amour de mon père c'est quand j'étais bon au Football. Donc cette confiance était récompensée. La façon dont il était toujours à me défendre, c'était le père le plus incroyable. Mais il n'était pas toujours correct et une fois que je suis devenu professionnel et que j'ai gagné beaucoup d'argent, ça a inversé la balance dans notre relation. Plus je gagnais de l'argent, plus mon père s'affaiblissait." Est-ce qu'il a parlé de ce livre à son père ? "Non. Je ne lui ai plus parlé depuis des années."



Bendtner était le jeune en manque de repère qui passe son temps à faire la fête et gaspiller son argent. Wenger est très intelligent et a beaucoup de compassion, mais aurait-il dû se montrer plus rigide pour aider Bendtner ? "C'est difficile car il n'allait pas passer son temps à se concentrer sur moi. Je pense que si j'avais eu une personne forte dans mon entourage, ça aurait fait la différence. Mais j'avais une bonne relation avec Arsène et j'ai énormément de respect pour lui. Il n'est pas responsable de ce qui m'est arrivé. Il a toujours été honnête et il comprends qu'il y a des choses dont je suis pas fier."

Il devient alors Lord Bendtner, et les histoires extra-sportives dû à son arrogance et ses erreurs de jugement s'accumulent. "Je voulais m'exprimer en tant que personne sur le terrain et pour ça j'avais besoin de confiance. Comment je suis devenu ce personnage c'est à cause des histoires qui me sont arrivé. Mais je ne me suis jamais mis devant l'équipe à jouer un rôle. J'étais honnête avec moi même car je n'essaie pas de jouer le rôle de l'homme ordinaire. Je veux donner mon avis."

Skuym-Nielsen prend la parole. "Ce qui était intéressant pour moi en tant qu'interviewer c'est que j'ai rencontré beaucoup de sportif, et quand vous leur posez une question, il vont toujours réfléchir à donner la réponse qui fera le moins de bruit. Nicklas est très différent car il vous donne une réponse honnête. Les gens vont le moquer sur Twitter, et ce sera toujours le cas, pour sa réponse quand on lui demande si il veut devenir un des meilleurs attaquants au monde. Bien sûr qu'il le voulait, et à cette époque il marquait beaucoup de buts pour Arsenal, on est en 2010, aussi en Champion's League."



Sa carrière décline - des prêts à Sunderland, Juventus avant d'être transféré à Wolfsburg, Nottingham Forest, Rosenborg et Copenhague. Avec la sélection il a toujours été constant, auteur de 30 buts en 81 sélections. "J'ai toujours senti que mes coéquipiers croyaient en moi pour faire la différence. Mon sélectionneur, c'était en grande partie Morten Olsen, il m'a le mieux compris que n'importe quel autre entraineur. Il était très présent, il voulait me faire progresser en tant que joueur et en tant qu'homme."

Au moment où le coronavirus a frappé le monde il était sur le point de s'engager dans un Club chinois. "Je dois dire, à part la naissance de mon fils et la possibilité de passer du temps avec lui, rien ne me donne plus de plaisir que de jouer au Football. C'est difficile actuellement avec le Covid. Si quelque chose arrive, je réfléchirais. Sinon, je me préparerai pour un nouveau chapitre."

Outre sa participation dans une télé réalité danoise avec sa copine, le modèle Philine Roepstorff, Nicklas Bendtner souhaiterait devenir manager. "C'est mon ambition actuellement, je commence les cours en Décembre. Je devrais passer des examens mais heureusement j'ai beaucoup d'amis dans le Football qui pourront m'aider à obtenir de l'expérience." Un bon moyen de partager son expérience aux jeunes joueurs et leurs éviter certaines erreurs ? "Je pense que ce sera une de mes forces. Je suis passé par là. Je suis chanceux d'avoir connu de grands managers, donc j'ai un temps d'avance sur eux d'une certaine manière."

A propos de son ancien coéquipier Mikel Arteta à Arsenal, "Il a une détermination d'acier comme j'ai jamais vu. Il ne donne a personne mauvaise conscience. Son engagement, sa volonté et son leadership étaient indéniable en tant que joueur. C'était un de ceux qui allaient forcément devenir entraineur, et c'était le gars vers qui aller pour des conseils. Je regarde tout les matchs d'Arsenal que je peux, et si je loupe quelque chose pendant un match d'Arsenal, mon téléphone m'avertit. Donc je suis toujours Arsenal."

En paix avec son passé trouble, "Oui, je suis fier de ce que j'ai réussi et j'ai vécu une vie excitante. J'ai seulement 32 ans. J'ai encore beaucoup de choses à vivre, beaucoup d'objectifs à atteindre. Comme tout joueur professionnel qui arrive vers la fin, la meilleure façon d'accepter ce moment c'est de se dire qu'il reste 2 tiers de notre vie devant nous".

Quelle carrière il aurait fait si le jeune Bendtner avait la sagesse du Bendtner actuel ? "J'avais des rêves et des espoirs, j'aurais pu faire mieux. Mais je ne veux pas apparaître présomptueux, et me retrouver à nouveau piégé." Il rigole, "voilà une réponse très mûre".

(Guardian)

Gunmed

Un physique à la Giroud mais une technique bien plus élevée, il s'est brûlé les ailes.
Quand on y repense, on avait de bons joueurs intrinsèquement pour viser très haut mais le mental ou le physique ne suivait pas (Wihlshere, Rosicky, Bendtner, Van persie sur une période, Diaby, et sûrement d'autres)
Wenger doit avoir pas mal de regret là-dessus, il a souvent eu pas mal de malchance avec les blessures de ses joueurs.

Nono

Technique bien plus élevée ?
Euh, on parle de Bendtner ?
Le gars qui a empêché une frappe de Fabregas rentrer en LDC ?


Giroud est peut-être limité techniquement mais il maitrise son corps à 100%.

darren

Je pense a Guendouzi en lisant l'article. Une jeunesse hors sol qui ne réalise pas la chance qu'elle a d'être a cette place. J'aime bien le recul qu'il a sur son passe  :up:
« on réussit dans la vie en faisant bien ce qu'on sait faire. On a pas toutes les qualités, mais il faut exprimer celles qu'on a  »
« Personne n'a assez de talent pour se contenter de vivre avec ce seul talent. Sans travail, vous n'allez nulle part. »
ARSENE WENGER

Vince

CiterLord Bendtner prend sa retraite

The greatest striker that ever lived a décidé de raccrocher ses crampons à 33 ans.  :respect:  :respect:


DiosBergkamp


Vince

D'ailleurs ce but à la dernière minute à l'Emirates m'a beaucoup fait penser à celui-là


Vince

CiterBendtner - The Portrait



Nicklas Bendtner sera le sujet d'un documentaire en 3 épisodes, où il reviendra sur sa carrière. Il sortira sur la plateforme de streaming viaplay.

Il y a déjà quelques extraits. "Quand les choses arrivent vite comme c'était mon cas, il y a une opportunité en or à saisir pour un jeune homme, de mettre en place les fondations pour sa carrière. Mais à l'époque tout le monde me laissait faire ce que je voulais. Personne ne me disait non, personne ne m'a averti des conséquences. C'était difficile pour moi. Au fond de moi, je savais que je ne devais pas faire tout ça. Mais en même temps, j'ai une personnalité où je veux tout expérimenter - tout gouter, essayer différentes choses. Mais ça aurait été plus sain si quelqu'un m'avait aidé à tempérer ça. Et d'une certaine manière, j'ai appris à me rendre heureux quand j'étais triste. Par rapport au Football, c'était pas toujours une bonne chose les choses que je faisais."

Il revient aussi sur sa dispute avec son père pour des problèmes financiers. "C'était pleins de choses, mais ça a enflammé la relation, je ne veux pas rentrer dans les détails, il a refusé de participer au documentaire, donc par respect on ne va pas évoquer tout les détails. Mais avec le recul on aurait dû séparer la familles et le travail. Il n'y a aucune mauvaise intention derrière tout ça. On essayait de faire les choses de manière juste, mais on était pas qualifié pour se rendre compte des problèmes que ça pouvait créer. Il était mon père, mon meilleur ami, et mon confident. J'ai eu une enfance fantastique, avec des parents fantastiques, d'un grand soutien, qui m'ont poussé à jouer au Football."

Malgré tout ses déboires qui ont perturbé sa carrière, il assure aimer profondément ce sport. "Pour moi le Football c'est l'Amour. C'est la seule chose que j'ai toujours adoré faire, c'est la seule chose qui me donnait une chance, une place où je me sens chez moi. Dès que j'entrais sur un terrain, tout mes problèmes disparaissaient. Et dans le vestiaire, je faisais partie de quelque chose de plus grand que moi. J'aimais beaucoup ça. Mais ailleurs c'était plus difficile de trouver ma place."