Arsenal Supporter Club France

Unai Emery

Démarré par Taz, 23-05-2018, 11:45:56

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gunner597

Content de sa nomination il est jeune,a de l'expérience ,bosseur,a une idée précise de ce qu'il veut faire .. son aventure parisienne est peut etre arrivé trop vite mais je pense que le club a fait le bon choix :up:

Vince

23-05-2018, 20:18:52 #31 Dernière édition: 23-05-2018, 21:50:32 par Vince
CiterCONFÉRENCE DE PRESSE EMERY & GAZIDIS



Gazidis commence ...

IG : Bienvenue à tout le monde. Aujourd'hui je suis ravi et excité d'annoncer Unai Emery comme nouveau Head Coach d'Arsenal Football Club. Je sais que ça vient un peu comme une surprise, et certaines choses devront être réécrites [par rapport à ce qu'ils avaient déjà écrit en pensant qu'Arteta serait l'entraineur] ! Mais comme je l'ai dit au début de ce processus, ceux qui savent ne parleront pas, ceux parleront ne savent rien. Je vais vous décrire un peu le déroulement de ce processus qui se termine aujourd'hui.

Après l'annonce du départ d'Arsène, on a formé un comité de 3 personnes, mené par moi, soutenu par Sven Mislintat, notre responsable du recrutement, et Raul Sanllehi, responsable du département Football. On avait des critères clairs de sélection, le premier est qu'il développe un jeu progressif et divertissant. Ensuite il faut qu'il ait une personnalité qui convienne aux valeurs d'Arsenal, et enfin qu'il ait dans sa carrière développé la carrière de joueurs, notamment celles des jeunes joueurs, à travers des instructions tactiques et selon la demande culturelle, poussant les joueurs en étant exigeant avec eux.

Évidemment, chaque Club conduit une évaluation au quotidien, mais on a regardé en profondeur et analysé les bases de chaque coach au Monde qui pourraient être intéressé par ce poste. On ne considère pas de poste plus attractif dans le monde du Football que celui à Arsenal Football Club. Et après avoir traversé ce processus, avec beaucoup de références et d'analyses, on a créé une longue liste, de 8 personnes. Chacune de ces 8 personnes ont été contactées, ciblés, et elles étaient toutes intéressées par le poste. Chacune de ces 8 personnes ont pris part à des entretiens exhaustifs avec nous, en personne. Et à aucun moment l'un d'entre eux ne s'est désintéressé du poste - ils étaient tous intéressé jusqu'au moment où on les a informé de notre décision.

On était dans une position chanceuse dans ce processus car on a pu nommer notre premier choix, et c'est ce que l'on a fait. Le premier entretien a eu lieu le 25 Avril, le dernier a eu lieu le 15 Mai. L'entretien avec Unai a eu lieu le 10 Mai. Une fois tout les entretiens terminé, on a fait notre recommandation au Board le 18 Mai dernier, c'était une recommandation unanime pour nous 3 [Gazidis, Sanllehi et Mislintat], et elle a été appuyée par un dossier de 100 pages avec des références, analyses, vidéos du coach en action, et un grand nombre de d'informations.

On a donc rencontré à Londres les membres du Board lundi dernier. Ensuite, Unai, moi, et Raul, on s'est envolé vers Atlanta le lundi soir. On a rencontré Stan et Josh Kroenke. Puis on a pris le dernier avion hier soir, donc on est pas en grande forme. Mais tout les membres du Board étaient énergisé et enthousiastes à propos de notre recommandation, ils ont approuvé avec enthousiasme notre recommandation.

Donc pourquoi Unai Emery ? J'ai suivi de très près sa carrière depuis Valence, il a toujours été dans mon radar. Il a obtenu des succès fantastiques dans tout les Clubs qu'il a connu, et une chose qui est remarquable c'est qu'il a fait progressé chacune des équipes qu'il a entrainé. On a aussi senti, et depuis un moment, qu'il convenait superbement à nos critères établit. Mais je pense que c'est très important d'aller au-delà de ça, et donc après avoir écouté l'avis des gens du Football les plus respecté, des gens de confiance, c'était important pour nous de le rencontrer en personne. Et lors de cet entretiens, Unai a été incroyablement impressionnant.

Il est arrivé extraordinairement préparé, avec des connaissances détaillées sur Arsenal Football Club. Il avait une analyse à nous faire partager, pas simplement de sa façon de travailler, mais de sa façon d'entrainer, et de la façon dont travaille les gens qui sont avec lui. Il avait fait une analyse approfondie de chacun des joueurs, leurs qualités et comment il pense pouvoir les aider à se développer individuellement et collectivement - en détail. Aussi ses grandes connaissance de notre staff, et comment ils peuvent contribuer, et comment l'équipe d'Unai se mélangerait à eux de manière productive.

Mais ce n'était pas un pure exercice technique, je pense que ce qui distingue Unai au-delà de tout ça, de tout ce processus, de toutes les choses que l'on peut lire sur lui, c'était l'alchimie qui a eu lieu entre nous, et d'un point de vue Footballistique, dans la salle. Unai a de l'énergie, de la passion, c'est un compétiteur, et c'est son soucis du détail, le fait qu'il soit travailleur, passionné et son amour pour le Football, sa volonté de gagner, tout ça nous a convaincu qu'il convenait exactement à Arsenal et aux gens qui travaillent au Club. C'est pour ces raisons, et par la conséquence de ce processus exhaustif et je suis fier et ravi de vous présenter aujourd'hui Unai Emery.

UE : Bonjour tout le monde - je suis honoré d'être là avec vous. J'aimerai aussi remercier la famille Kroenke. On a voyagé vers Atlanta pour les rencontrer, et c'était une très bonne réunion, une très bonne conversation avec lui et son fils. Merci aussi au Chairman et aux membres du Board. On a eu une réunion lundi matin avec eux, et je sentais à quel point ils avaient Arsenal dans leur cœur. La conversation avec le Chairman et le Board était très importante pour moi. Il n'y a pas mieux qu'Arsenal.

Aussi merci à toi Ivan, merci à Raul et à Sven. Le premier entretien avec les gens d'Arsenal était avec ces 3 personnes, on a passé 3 heures, j'avais un très bon feeling pour travailler ensemble avec eux, pour créer un nouveau présent et l'avenir d'Arsenal. Merci à Arsène Wenger, pour son héritage. Pour tout les coachs au monde, c'est la référence, et j'ai appris de lui dans tout les aspects du Football.

Mon anglais n'est pas très bon, je veux faire l'effort de parler avec vous, pour les supporters, expliquer mes idées, expliquer mes ambitions, expliquer que je suis très excité par cette opportunité. C'est un grand Club, une grande ville, un grand stade, et aussi de grands joueurs avec lesquels travailler. Merci.

C'est un gros challenge pour vous ..

C'est un très beau challenge. Dans ma carrière, chaque année, j'ai toujours un nouveau challenge. Pour moi ce challenge c'est un rêve devenu réalité.

Quelles sont vos priorités immédiates ? Vos objectifs ?

Immédiatement, c'est vous. Les conférence, les interviews, les réunions, avec Ivan, les gens qui travaillent ici. C'est très important pour moi d'avoir toutes les informations sur le Club. Après je veux savoir comment améliorer ce groupe. Je connais tout les joueurs, tout les joueurs sont importants. Je veux parler avec chacun des joueurs individuellement. Je veux leur parler face à face.

Jack Wilshere sera-t-il dans vos plans ?

Aujourd'hui, je veux parler de l'équipe en général. Je ne veux pas parler de car individuels. Toutes les réunions que l'on a eu avec Ivan, Raul, Sven ... cette équipe c'est une grosse équipe, de grands joueurs, de bons joueurs, on a juste quelques petites choses à changer. Quelques joueurs. Aujourd'hui, je veux travailler, je veux parler de l'équipe de manière globale.

A quel point c'est dur de succéder à Arsène Wenger ?

C'est un gros challenge pour moi, mais j'ai déjà travaillé dans de grands projets. Je suis fier d'être là, et de travailler après Arsène Wenger.

Comment avez vous convaincu lors de cet entretien ?

Lors du premier entretien, avec Ivan, Raul, Sven, le plus important c'était la connexion entre nous. On a discuté sur leur manière de travailler, comment partager ensemble les responsabilités. J'ai parlé de mon ambition, ma passion, j'ai expliqué comment je voulais faire progresser cette équipe dans mon projet pour Arsenal. C'est une grande responsabilité, mais ce sentiment était très important. Et pour eux, mon expérience dans un grand Club c'était important. Et pour moi, toutes les conversations se sont très bien passé, avec les mêmes idées, la même façon de faire, de progresser, pour le présent et l'avenir.

Quels sont vos objectifs et comptez vous dépenser beaucoup d'argent pour les atteindre ?

Je crois dans les joueurs déjà présent, l'objectif est de travailler ensemble, travailler dur avec tout ces talents. L'objectif c'est d'être candidat dans toutes les compétitions. C'est très important après 2 ans sans Champion's League de travailler pour être le meilleur Club, en Premier League comme dans le Monde.

Question pour Ivan, vous avez parlé de pousser les joueurs plus durement, et ce Club a finit 6ème en Premier League, à quel point la reconstruction sera importante ?

IG : Je ne crois pas avoir dit "pousser plus durement" David [Ornstein], j'ai dit "pousser" les joueurs à se surpasser. On pense que les joueurs réagiront à cette nouvelle énergie qu'Unai amène avec lui. Je pense qu'avec lui ils pourront progresser d'un point de vue individuel et collectif. Et si ces joueurs accepte ce nouveau challenge, on sera meilleur. Je pense que personne n'accepte que la position de 6ème est une position acceptable pour Arsenal Football Club. Donc on doit améliorer ça. Et en ce qui concerne la reconstruction, c'est un processus dont on a discuté avec Unai évidemment, et cette discussion continuera. Mais le challenge c'est comme l'a dit Unai, de se battre pour remporter les plus gros trophées en Angleterre et en Europe. Mais il faut comprendre que ça ne se fera pas du jour au lendemain, ça passera par le travail, l'énergie, la concentration, l'engagement, la volonté de gagner. Et c'est ce qu'on doit faire comprendre aux joueurs, et je crois qu'ils le feront. Et je suis sûr que quand les fans verront sur le terrain l'énergie et la qualité apportée par Unai, ils seront derrière eux.

Ce challenge est très gros, je l'ai déjà dit, c'est le plus gros que le Club fera face, réussir la succession d'un des géants du Football Arsène Wenger, et je le maintiens. Donc ce n'est pas une procédure prise à la légère. On a passé beaucoup de temps pour préparer ce moment. Ce n'est pas juste ces 6 dernières semaines, ça fait plusieurs années que l'on prépare le Club à travers l'amélioration des installations, du département physique, médical, psychologie, analytique, scouting ... et cette année avec les arrivées de Sven Mislintat comme responsable du recrutement, Raul Sanllehi comme responsable du département Football on travaille d'une manière différente. Ce sera maintenant plus un travail d'équipe, on soutiendra la vision et l'énergie d'Unai, on fera en sorte de l'aider à réussir, et à travers lui, le Club.

Vous auriez préféré faire d'Unai Emery l'entraineur d'Arsenal plus tôt ?

IG : Non, je ne dirais pas ça David. Je ne regarde plus derrière, c'est un moment où la page a été tournée et on commence un nouveau chapitre dans le livre de l'histoire d'Arsenal. C'est vrai qu'on le fait d'une nouvelle manière. Mais ça ne veut pas dire que je suis critique dans la manière dont les choses se passaient avant. Notre histoire avec Arsène était absolument fantastique, vous ne m'entendrez jamais critiquer ce qui s'est passé avant. Mais c'est une nouvelle opportunité, le premier dicton en 1886 était "Forward", et maintenant il est temps pour nous de regarder "forward" (de l'avant) et avancer avec confiance. Et je crois que c'est un Club fantastique, on s'en est rendu compte pendant le processus de nomination de l'entraineur, le nombre et la qualité des gens qui étaient intéressés par ce poste. C'est parce qu'ils comprennent à quel point ce Club est spécial. Et je le crois du plus profond de mon âme, ce Club est spécial. On doit recapturer ça, et faire progresser le Club, être derrière Unai et ce qu'il peut apporter à cette équipe. Et si on fait ça on peut aller loin.

Quel sera le budget à disposition pour Unai en terme de transfert cet été ?

IG : Comme vous le savez David, on ne discute pas publiquement de notre budget. Mais on est une entreprise transparente, donc tout ceux qui veulent savoir n'ont qu'à lire les bilan comptables rendus publiques. Il n'y a rien de très compliqué. On est géré de manière claire et transparente, un modèle d'auto-suffisance, et ce sera toujours le même modèle. Donc tout ceux qui veulent savoir l'étendu du budget n'ont qu'a regarder nos comptes.

Mais tout l'argent sera disponible ...

IG : Tout l'argent a toujours été disponible pour notre Manager, et ce sera toujours le cas. Toutes les ressources du Club seront disponible pour qu'Unai développe l'équipe.

Unai, comment décririez vous votre style de Football, et comment se prononce votre nom ?

UE : Unai Emery ... Durant ma carrière, j'ai toujours été très exigeant par rapport à moi. J'attends aussi beaucoup des joueurs, qu'ils soient aussi exigeant par rapport à eux. Mes idées c'est prendre l'initiative. On joue contre n'importe qui avec personnalité. L'histoire, la personnalité de cette équipe, c'est la possession. J'aime cette personnalité. J'aime quand l'équipe prend l'initiative avec le ballon. Et quand on a pas le ballon, j'aime que mon équipe soit très, très intense dans son pressing. Ce sont deux choses importantes pour moi, prendre l'initiative et la possession du ballon et pressing dans le jeu sans ballon.

Qu'est-ce qui vous a plu dans ce projet par rapport aux autres offres en Espagne ?

(en espagnol) J'ai eu 3 réunions fantastiques, par rapport aux personnes que j'ai rencontré. D'abord Ivan, Raul et Sven. Ils m'ont analysé en tant que personne, en tant que coach, et ils ont considéré que je pouvais être une option pour cette équipe. Je dois dire, après cette réunion qui a duré 3 heures, il y avait une alchimie fantastique entre nous. Cela vient du fait qu'Arsenal est un Club avec une histoire fantastique. J'espérais un nouvel avenir pour ce Club. La seconde réunion c'était avec le Chairman et le Board. Ils sont le cœur du Club, et ils m'ont transmit ce que les fans veulent. J'ai senti une énergie positive en terme de leur amour pour Arsenal. La troisième réunion c'était avec le propriétaire à Atlanta. Encore une fois, c'était fantastique notre discussion à propos de ce projet. Je pense que chaque étape jusqu'à aujourd'hui ont été très positives par rapport à ce que je voulais après l'Espagne et la France, le fait que ce soit Arsenal, et les challenges qui m'y attendent. C'est quelque chose qui me rend très fier et c'est une grande opportunité pour moi de progresser.

Est-ce que se qualifier en Champion's League sera un succès ?

(en espagnol) Un succès ce serait progresser - mais comment ? Il faudra se battre pour le titre dans chaque compétition. C'est dans l'histoire du Club, dans la mienne aussi, et je veux que ça continue. Notre objectif c'est de faire partie des meilleurs d'Europe, donc ce sont deux objectifs. J'aimerai aussi rendre les fans fiers. Je sais qu'ils le sont déjà, mais je veux qu'ils soient encore plus fier de leur Club.

Ses plans pour ramener la Premier League et rejouer en Champion's League ..

On veut travailler individuellement, collectivement autant que possible. Tout les titres sont importants pour nous. Je pense qu'on peut y arriver. Je ne promet pas aujourd'hui que l'on gagnera, mais je promet qu'on travaillera dur, tous ensemble, avec passion, avec exigence, pour y parvenir.

Mesut Özil, la star du Club un joueur brillant mais qui s'est révélé parfois absent, que pensez vous de lui ?

(en espagnol) C'est un des plus gros talents d'Arsenal, et je veux les joueurs talentueux ici. Je veux passer du temps avec tout ces joueurs, leur parler de mon inspiration, de mon excitation à être ici. Je veux que les joueurs le ressente aussi. Au-delà de ça, je pense que c'est un projet merveilleux et on doit tous donner 100%, que ce soit les joueurs ou moi-même.

Vous n'avez jamais battu Jose Mourinho et Pep Guardiola dans votre carrière, ce sera un challenge à relever aussi ?
Et est-ce que vous avez contacté des collègues Managers pour en apprendre plus sur ce championnat ?


(en espagnol) Je pense au présent et à l'avenir. Par rapport à mon passé, ça me rend fort, et ça me permet d'apprendre pour l'avenir. Je suis très excité d'être là, de rivaliser contre les meilleurs entraineurs, de rencontrer de grandes équipes. Je dois le dire, la Premier League c'est le top. Tout le monde veut évoluer dans le meilleur championnat. Je parle a beaucoup de coach en privé, mais maintenant je suis ici, et toutes les informations sont les bienvenues.

Thearsenal

Superbe taff Vince, merci ! On l'oublie souvent mais franchement tu gères !  :strong:
Victoria Concordia Crescit

Vince

Premier jour d'Unai Emery à Arsenal (VIDEO)


Robert P.

Merci pour la traduction ultra-rapide et très intéressante..
J étais comme beaucoup surpris de cette nomination et je ne savait pas trop quoi en penser, mais plus ça avance (et également grâce à vos divers avis), plus j ai envie d y croire..
Sont discours, même si ce n est pour le moment que de belle parole, me plaît bien et me réconforte en tant que supporter ..
( Oui, il m'en faut peu en ce moment, mais au niveau communication, il a pour moi déjà marqué des points, même si je sais bien qu il n allait pas dire le contraire ;) )...

we are the Arsenal !

Merci pour la trad Vince, j'avais la flemme de regarder la vidéo :P

bads

23-05-2018, 23:08:15 #36 Dernière édition: 23-05-2018, 23:10:47 par bads
Merci Vince  :strong: ça ne sera pas évident pour lui  :ascfr:

Vince

23-05-2018, 23:09:48 #37 Dernière édition: 23-05-2018, 23:13:05 par Vince















A10GunnerFan

Bon, dans l'itw d'Emery et de Gazidis on voit clairement que Wenger s'est fait foutre dehors par les 3 gigolos cités (Sven, Ivan et Raul).
Victoria Concordia Crescit
13 Leagues - 13 FA Cups - 2 Leagues Cup - 15 Community Shields

London is RED!!!

gunners_dz

Je le pense aussi, Wenger aurai du quitté le club la saison passée, mais je crois qu'il est possible que sa prolongation etait un moyen de laissé le temps au club de ce restructuré en interne, avec les arrivée de Sven Mislintat et Raul Sanllehi le pouvoir qu'avait Wenger c'est réduit ce que je pense a provoqué son départ, on remarque aussi qu'Emery et le nouveau Head Coach d'arsenal et non le nouveau manager mais bon j'espere qu'il fera du bon travail et qu'avec lui Arsenal continura a gagné des titres.

TheArmoury

C'est une bonne chose, avec Arteta, je pense que certains joueurs auraient été trop dans le confort, Emery aimé que son équipe presse, ça va faire tout drôle à certains, on pense tous à Özil et j'espère que Ramsey se souviendra d'une époque où il était actif dans ce domaine (moins aujourd'hui).

Merci Vince pour la traduction, super taff  :strong:

Fly Millenium

Merci à Vince pour la traduction.

Tout cela me conforme un peu plus dans l'idée que Unaï peut rapidement devenir l'homme de la situation. Wenger s'est clairement fait lourder, c'est triste, mais c'est aussi plus que justifié au vu des résultats catastrophiques de ces deux dernières saisons. Dans n'importe quel autre club, il se serai fait dégagé bien avant. C'est un véritable mythe chez nous, le club lui a accordé beaucoup de faveurs de par son statut de légende vivante, ce qui est compréhensible dans un sens, mais à un moment il faut savoir dire stop et les dirigeants ont fait le bon choix en le poussant vers la sortie.

Maintenant à Emery d'assurer la relève.

Atys

Merci Vince, beau boulot et très intéressant

we are the Arsenal !

Je sais pas si on pourra le faire dès cet été, mais il faut vraiment se renforcer défensivement, c'est le chantier N°1, un mdf serait plus que bienvenue. J'ai lu quelque part qu'il voulait construire autour de Auba et Ramsey, mais pour ça faudrait déjà prolonger Ramsey :lol: Il pense qu'on a un effectif assez fort, euh faut faire un peu le ménage quand même.


Vince

24-05-2018, 04:12:26 #44 Dernière édition: 24-05-2018, 04:23:48 par Vince
CiterPremière Interview d'Unai Emery



Un nouveau chapitre pour Arsenal et un nouveau chapitre pour vous. Que ressentez vous aujourd'hui en devenant le Head Coach d'Arsenal ?

Je suis fier de cette opportunité. Je suis très excité de débuter un nouveau chemin ensemble, avec le projet Arsenal et mon projet aussi. J'aime la passion, l'intensité, je suis très, très content d'être là.

'Arsenal Football Club', qu'est-ce que ça signifie pour vous ?

Un grand Club, une grande ville, de grands supporters, un grand stade. Pour moi c'est un rêve devenu réalité de travailler ici. C'est une belle opportunité et un challenge.

Quel message donner aux fans ?

Je veux dire à tout les supporters que l'on va travailler dur. Je ne promet pas qu'on gagnera, mais je promet que l'on travaillera dur.

Comment faire vibrer les fans ?

Pour moi, durant ma carrière, deux choses ont été importantes : travailler dur, avec le cœur, et penser à l'avance. Le mélange des deux est très important. Penser avec des émotions positives et intelligence.

Quel potentiel a l'équipe actuelle ?

J'aime le talent, je pense que c'est une équipe talentueuse. Quand on est talentueux, il faut travailler avec ce talent, et faire de grandes performances avec le talent et le travail.

Vous succédez à un homme qui est resté chez nous 22 ans - combien admirez vous Arsène Wenger ?

C'est une grande référence pour tout les coachs dans le monde, et moi aussi. Je veux lui dire : merci beaucoup.

Il y a un ancien joueur d'Arsenal qui vous connait bien, Jose Antonie Reyes ..

C'est un talent. Un grand joueur de talent, et j'ai travaillé avec lui pendant 3 ans. On a gagné l'Europa League ensemble. Les supporters à Séville adorent Reyes, et c'est un joueur à part grâce à son talent. Mon expérience avec lui est la même que vous avez eu avec lui. Il a du talent, il travaille dur, et son travail tout les jours à l'entrainement c'est ce qui fait les grands joueurs.

Pouvez vous décrire votre passion pour le Football ?

Je pense que l'on joue pour les supporters. Je pense que le Football est un jeu, mais on veut transmettre de l'intensité sur le terrain aux supporters, marquer des buts. L'émotion que l'on peut donner aux supporters. Ensuite les supporters sont derrière nous.

Quelles sont les caractéristiques de vos équipes ?

On joue avec personnalité. Pendant toutes les minutes du match, prendre l'initiative. J'aime la possession du ballon, j'aime un bon pressing contre l'adversaire. Je préfère que l'on gagne 5-4 que 1-0.

Pouvez vous nous parler de la préparation des matchs ?

J'aime l'analyse, regarder un match comme un film. Ensuite revoir toutes les situations, toutes ces choses dans ce match, les sessions d'entrainement. J'aime travailler avec les joueurs, et individuellement avec les joueurs, améliorer leur technique, la tactique, l'aspect mental. J'aime aussi parler aux joueurs directement, parler avec le cœur, faire une connexion entre l'individu et l'équipe.

Nono

Merci Vince.
D'entrée, il s'est fait critiquer pour son niveau en anglais et comme réponse, il a fait en partie sa première conférence en anglais, c'était la meilleure réponse possible.
Ca faisait longtemps que j'avais pas eu aussi hâte d'être à la prochaine saison, enfin !
Et on devrait voir une équipe qui presse, ça va faire tout drôle à certains de nos joueurs. :lol:

we are the Arsenal !

24-05-2018, 11:45:46 #46 Dernière édition: 24-05-2018, 11:49:30 par we are the Arsenal !
Citation de: Nono le 24-05-2018, 11:36:43
Merci Vince.
D'entrée, il s'est fait critiquer pour son niveau en anglais et comme réponse, il a fait en partie sa première conférence en anglais, c'était la meilleure réponse possible.
Ca faisait longtemps que j'avais pas eu aussi hâte d'être à la prochaine saison, enfin !
Et on devrait voir une équipe qui presse, ça va faire tout drôle à certains de nos joueurs. :lol:

Je ne veux pas pointer du doigt mais tous nos joueurs savent et sont capables de faire un pressing, sauf un :P On verra si Unai va s'écraser ou s'imposer dès le début avec certains joueurs.

Taz

24-05-2018, 12:03:13 #47 Dernière édition: 24-05-2018, 12:06:17 par Taz
Je l'aime bien ce Unai je sais pas pourquoi mais je sens qu'il va apporter de la rage de se battre dans se club !
Only One Arsenal ! ! ! 


Bouligoal

Citation de: Thearsenal le 23-05-2018, 21:08:31
Superbe taff Vince, merci ! On l'oublie souvent mais franchement tu gères !  :strong:

Yes, merci Vince :up:
229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bouligoal

Citation de: Nono le 24-05-2018, 11:36:43
D'entrée, il s'est fait critiquer pour son niveau en anglais et comme réponse, il a fait en partie sa première conférence en anglais, c'était la meilleure réponse possible.

Unai who ? :P
229 !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Vince

Même si c'est une belle marque de respect de parler anglais, ça reste un anglais moyen. Est-ce qu'à son âge on peut rapidement améliorer son anglais ?
Parce que c'est pas comme un joueur, un entraineur doit parler suffisamment bien anglais parce que beaucoup de choses passent par son discours envers les joueurs (et les médias et donc les fans) pour transmettre des émotions en plus de transmettre des informations. Pour l'instant c'est quand même laborieux, et en France ça l'avait déjà desservit.

Thearsenal

Citation de: Vince le 24-05-2018, 15:13:25
Même si c'est une belle marque de respect de parler anglais, ça reste un anglais moyen. Est-ce qu'à son âge on peut rapidement améliorer son anglais ?
Parce que c'est pas comme un joueur, un entraineur doit parler suffisamment bien anglais parce que beaucoup de choses passent par son discours envers les joueurs (et les médias et donc les fans) pour transmettre des émotions en plus de transmettre des informations. Pour l'instant c'est quand même laborieux, et en France ça l'avait déjà desservit.

Quel rapport entre l'âge et apprendre une langue ? Si il est pas con en 2-3 mois il est fluent hein... Je vois aucun problème perso.
Victoria Concordia Crescit

Vince

Citation de: Thearsenal le 24-05-2018, 16:08:06
Citation de: Vince le 24-05-2018, 15:13:25
Même si c'est une belle marque de respect de parler anglais, ça reste un anglais moyen. Est-ce qu'à son âge on peut rapidement améliorer son anglais ?
Parce que c'est pas comme un joueur, un entraineur doit parler suffisamment bien anglais parce que beaucoup de choses passent par son discours envers les joueurs (et les médias et donc les fans) pour transmettre des émotions en plus de transmettre des informations. Pour l'instant c'est quand même laborieux, et en France ça l'avait déjà desservit.

Quel rapport entre l'âge et apprendre une langue ? Si il est pas con en 2-3 mois il est fluent hein... Je vois aucun problème perso.

Parce que plus on est jeune, plus on apprend facilement une nouvelle langue. T'apprends beaucoup plus vite à 16-17 ans qu'à 45 ans.

Fly Millenium



Je l'aime déjà ce brave Unai.

Thearsenal

Citation de: Vince le 24-05-2018, 16:12:55
Citation de: Thearsenal le 24-05-2018, 16:08:06
Citation de: Vince le 24-05-2018, 15:13:25
Même si c'est une belle marque de respect de parler anglais, ça reste un anglais moyen. Est-ce qu'à son âge on peut rapidement améliorer son anglais ?
Parce que c'est pas comme un joueur, un entraineur doit parler suffisamment bien anglais parce que beaucoup de choses passent par son discours envers les joueurs (et les médias et donc les fans) pour transmettre des émotions en plus de transmettre des informations. Pour l'instant c'est quand même laborieux, et en France ça l'avait déjà desservit.

Quel rapport entre l'âge et apprendre une langue ? Si il est pas con en 2-3 mois il est fluent hein... Je vois aucun problème perso.

Parce que plus on est jeune, plus on apprend facilement une nouvelle langue. T'apprends beaucoup plus vite à 16-17 ans qu'à 45 ans.

Mouais, je ne suis pas convaincu. Si tu veux vraiment apprendre une langue, je pense que tu te fais comprendre aisément après quelques semaines d'entrainement. Mais on verra bien, au pire on a encore des espagnols dans le vestiaire donc ça devrait aller !
Victoria Concordia Crescit

Vince

Premier jour à Colney



















Tiens voilà enfin Sallnehi


Vince


jones79

Bienvenu à cet homme qui ouvre une nouvelle page dans l'histoire de club.

17Alexis

Je suis vraiment impatient de voir là pré-saison commencer. Voir quelle approche tactique, qui on aura comme adjoint, et comment il organise l'equipe c'est intéressant

Vince

CiterInterview Emery

Après son départ du PSG, Unai Emery avait été interviewé longuement par Marti Perarnau pour Tactical Room. Cette Interview a été traduite par Culture PSG :

Sur le banc du PSG, on vous a vu moins gesticuler, et plus mesuré dans vos gestes et les instructions que vous donniez aux joueurs. C'est le cas ou bien ma perception est erronée ?

Je me suis davantage contrôlé, c'est certain. Ma priorité, c'est de m'adapter à l'équipe. Il y a peu, un journaliste demandait à Garitano pourquoi il ne portait pas de costume durant les matchs, et Asier a répondu qu'il souhaitait s'adapter au club. Leganés est une ville modeste de la périphérie de Madrid, et pour lui, le costume ne lui paraissait pas naturel dans ces circonstances. A Paris il m'est arrivé quelque chose de similaire. En arrivant à Paris, je devais m'adapter au PSG et me conformer à certaines formalités qui font que je reste le même, mais avec certaines nuances dans mes relations avec les joueurs, la direction, le stade, les supporters. J'ai un peu réduit mon expressivité sur le banc pour m'adapter au PSG.

Durant la semaine, vous faites votre travail d'entraîneur, mais durant le match, vous êtes dépendant de ce que font les joueurs. Comment gère-t-on cette sensation d'être toujours à la merci soit d'un coup de génie, soit d'une erreur, qui peut ruiner votre travail ?

Je gère cette sensation grâce à l'expérience, le fait d'avoir vécu de nombreuses situations comme celles-ci. Je me souviens de quarts de finale d'Europa League avec Séville. Nous avions battu l'Athletic 1-2 à San Mames et tout jouait en notre faveur, mais Bilbao réussit à nous remonter au Sánchez Pizjuán en nous poussant aux prolongations. Et à un moment, Susaeta se retrouve en face-à-face avec notre gardien et je sentais que cette action déterminerait sans doute l'issue de l'éliminatoire. S'ils marquaient, tout était terminé. Et en voyant l'action, je me répétais à moi-même : « Normalité, normalité, normalité ». Parce que Susaeta pouvait aussi bien rater cette occasion que la convertir. J'ai appris à vivre ces moments avec normalité. Les moments qui vont dans ton sens et ceux dans le sens de l'adversaire. Susaeta n'a pas marqué. Ce n'est pas facile de le faire dans certaines circonstances ! Et la même chose se produit quand c'est au tour de mes joueurs d'avoir un coup de génie ou de rater un but facile. Normalité. Ce sont des choses qui arrivent. Après, quand tu es dans une équipe comme le PSG, qui gagne souvent, tu es habitué à gagner et au fait que chaque action de but soit un peu moins décisive que dans d'autres équipes où ce type d'actions se répète moins souvent.

Au PSG, il est plus naturel que se produise ce genre d'actions et c'est pour ça que je les vis avec davantage de calme. Et pour revenir à la 1ère question, c'est aussi pour cela que je gesticule moins. Parce que nous gagnons plus souvent. Au PSG, quand un de mes joueurs réussit un coup de génie et marque, je ressens une certaine normalité. C'est « normal » que ce joueur réussisse un coup de génie. J'en ai parfois parlé avec Neymar. J'ai toujours eu pour habitude de beaucoup préparer les coups de pied arrêtés, et cela m'a souvent réussi. Mais quand tu as Neymar, parfois tu n'as pas besoin de beaucoup plus : la stratégie, c'est lui. Marcelo Bielsa l'explique très bien quand il distingue les joueurs de talent, qui réalisent certaines actions de façon naturelle, et les autres joueurs, plus nombreux, qui n'ont pas ce don et à qui, dans le cas de Bielsa, il s'agit de leur faire répéter les actions pour qu'ils puissent les réussir sur le terrain.

En tant qu'entraîneur, j'ai toujours eu tendance à indiquer la marche à suivre à mes joueurs, un peu comme quelqu'un qui bougerait un joystick, mais quand on arrive au PSG, on se rend compte que bien souvent ce sont les joueurs eux-mêmes qui choisissent la solution la plus efficace. Un jour, je l'ai dit à Neymar : « Ney, il y a des situations de jeu que j'ai toujours travaillées avant les matchs et dans ton cas, tu les imagines de toi-même ».

En quoi est-ce mieux d'entraîner une grande équipe qu'une équipe plus modeste ? Je ne parle pas des possibilités accrues de gagner des titres, mais plutôt des différences méthodologiques que cela suppose.

Partons d'un principe que je considère comme basique : entraîner est très, très, très difficile. A partir de là, entraîner des joueurs de très haut niveau est encore plus difficile. Pourquoi ? Parce que réussir à convaincre est la chose la plus fondamentale pour pouvoir entraîner : les joueurs doivent croire en toi. Qu'ils croient en toi parce que tu as un palmarès, parce que tu es très fort, parce que ta présence en impose, parce que tout ce que tu dis finit toujours par se réaliser... Peu importe la raison. Mais ils doivent croire en toi. Et dans les grandes équipes, les joueurs attendent précisément cela : que l'entraîneur ne se trompe jamais. C'est aussi ce qu'ils recherchent dans une équipe plus modeste, mais ils sont également conscients que la marge d'erreur y est plus importante, que tu peux avoir de mauvais résultats plus souvent. Ce n'est pas le cas dans une grande équipe. Tu dois avoir raison jusque pour le plus petit des détails : dans le travail, la planification, dans tes discours, la façon dont tu les prononces, le moment où tu les prononces. Tout est un peu plus difficile. Peut-être que de l'extérieur, on peut penser qu'on peut se permettre de moins travailler, mais c'est le contraire. Tu dois avoir la parole juste au moment adéquat et que ceci aide l'équipe à gagner. Dans des équipes comme le PSG, gagner est la norme et c'est ce qui donne de la pertinence à tes actes et tes paroles. Dans des équipes plus modestes, les résultats sont plus variables. Ici, non. Ici, tu gagnes presque toujours et c'est ce qui t'oblige à viser juste au moment précis. A chaque fois.

Un effectif avec des joueurs comme Neymar, Cavani et Mbappé, est bien servi en termes d'égos.

La première des choses, c'est d'avoir une relation normale au niveau personnel. Individuellement ou par groupes. Un entraîneur doit avoir auprès d'un joueur une relation similaire à celle d'un père avec son fils. A ce niveau, cela ne plaît à personne d'avoir à réprimander un joueur parce qu'il a fait quelque chose de mal, de la même façon qu'un père n'aime pas crier sur son fils. Mais pourtant, il est parfois nécessaire de le faire, et il faut le faire sans que cela n'entraîne une dégradation de ta relation personnelle avec lui. Avec ton fils, c'est plus simple, parce qu'après une réprimande, il sait que tu resteras son père, toujours avec le même amour. Alors qu'avec un joueur, il peut arriver que la relation se rompe et qu'il décide par la suite de quitter le club. Pour cette raison, savoir ce que tu dis et la façon dont tu le dis est une question plus délicate. Parce que cela peut avoir une répercussion irréversible dans ta relation avec le joueur. Dans une équipe plus modeste, le risque est moins grand parce que tout le groupe sait que c'est toi qui commandes. Dans une équipe plus grande, la responsabilité est parfois détenue par des personnes différentes.

Un jour, Jorge Valdano m'a fait la réflexion suivante : « Au Barça, le leader c'est Messi ; au Real, c'est Florentino Pérez ; et à l'Atlético de Madrid, c'est Simeone ». Un joueur, un président et un entraîneur. A chaque fois, un profil de leader différent. Je sais quand je suis le principal responsable au sein d'un groupe et quand je ne le suis pas. C'est un processus que chaque entraîneur doit vivre et intérioriser, c'est quelque chose que tu apprends avec le temps et l'expérience. Dans chaque club tu dois savoir quel rôle tu occupes et quel rôle te confie le reste du groupe. Mon opinion est qu'au PSG le leader s'appelle Neymar. Ou plus exactement, le leader s'appellera Neymar, car il est en train de le devenir. Neymar est venu au PSG pour être le leader, pour vivre ce processus nécessaire afin de devenir le numéro 1 mondial. C'est un processus auquel il manque encore un peu de temps afin de se consolider. A Manchester City, le chef c'est Pep. Au PSG, le chef doit être Neymar.

Je pense que j'ai bien contrôlé ce vestiaire. Ma plus grande satisfaction, c'est qu'après avoir perdu contre le Barça l'année dernière et contre le Real cette année, l'équipe n'a pas coulé. Il y a quelques semaines, par exemple, nous avons disputé une 1ère mi-temps horrible à Saint-Etienne, mais après la pause, avec un joueur de moins, nous avons bien réagi et réussi à égaliser. Un membre du staff m'a dit à la fin du match : « Unai, aujourd'hui les joueurs ont démontré qu'ils étaient avec toi. Si ce n'était pas le cas, nous aurions perdu ». Et il avait raison. Si l'équipe avait voulu me tuer, c'était le moment pour le faire, tout était en notre défaveur. Mais l'équipe a su réagir. C'est ma principale satisfaction, même si bien sûr il s'agit de quelque chose de très personnel qui sera peu valorisé à l'extérieur. Bien sûr, je ne contrôle pas tout. Les deux éliminations en 1/8èmes de finale le démontrent. C'est difficile de contrôler tous les facteurs nécessaires à la gestion d'une grande équipe, et je dois encore m'améliorer.

Il y a quelques mois, un joueur du PSG m'a dit : « Mister, cette année tu as changé ». C'est évident. Je ne peux pas être le même avec ou sans Neymar. Nous avons connu un processus d'adaptation mutuelle avec le joueur, un processus qui suit encore son cours. Ce n'est pas quelque chose d'instantané, il faut apprendre à connaître et à se connaître. Entraîner Messi, Cristiano Ronaldo ou Neymar n'est pas facile : ce sont les meilleurs au monde et cela pèse beaucoup. Il faut s'adapter à eux. Regarde, l'une des chances de Guardiola à City, c'est de ne pas avoir une figure majeure à laquelle se plier. Il a de grands joueurs qui, lors du moment de vérité, ne font plus qu'un. Et quand il a fallu prendre des décisions radicales, Pep les a prises, par exemple en se passant de Deco, Ronaldinho ou d'Ibrahimovic quand ce dernier a eu des problèmes avec Messi. Et ce faisant, il s'est évité de sérieux problèmes.

En parlant de relations avec les joueurs, à aucun moment vous n'avez mentionné le thème de la langue, qui est pourtant une barrière cruciale pour connecter avec un joueur.

Par bonheur, le français que j'ai étudié étant petit m'a été utile. C'est indiscutable que je ne le maîtrise pas à 100%. Un jour j'ai entendu Benitez dire qu'il ne réussissait pas à transmettre tout ce qu'il voulait en anglais, et cela m'a surpris parce qu'il le parle parfaitement et qu'il est arrivé dans ce pays il y a 15 ans, mais il lui manquait un petit pourcentage pour connecter à la perfection avec ses joueurs. Ma maîtrise du français a été suffisante pour m'expliquer et me faire comprendre. Il est évident que l'une des raisons du succès d'un entraîneur réside dans la communication et la connexion avec les joueurs. Je parle de connexion émotionnelle. De plus, j'ai tendance à beaucoup parler dans un vestiaire, même s'il est évident qu'au PSG j'ai réduit l'intensité de mes discours à 60%, mais je réussis à transmettre en français grâce à ce que j'ai étudié étant petit à Fontarrabie et ce que j'ai appris pendant ces deux années. Toute ma communication avec l'équipe s'est faite en français, et je crois que nous nous sommes bien compris et que la langue n'a pas été une barrière dans ce processus.

Le fait de jouer tous les 3 jours ne facilite pas le processus de perfectionnement des équipes.

Nous sommes passés des cycles d'entraînements servant de préparation aux matchs, à des cycles où les matchs se succèdent. D'un autre côté, une semaine pleine de travail me paraît presque trop longue à présent, mais j'essaye d'en profiter parce que cela te permet de progresser à travers les séances. Mais au plus haut niveau, c'est devenu une rareté, on va de match en match. Cela réduit ton travail à l'analyse des matchs et au visionnage des vidéos avec les joueurs. A ce niveau tu ne peux presque pas travailler des situations de matchs à l'entraînement. Tu n'as pas le temps. Mieux vaut préparer une petite vidéo avec l'action précise que tu as en tête, et les joueurs, qui en général sont intelligents, peuvent saisir l'idée en 5 minutes. J'ai toujours privilégié le type de séquences suivantes : travail sur le terrain, puis travail de vidéo, répétition générale et match. Cette séquence se réduit désormais à seulement deux étapes : travail de vidéos et match.

Ce changement méthodologique inclut également les phases arrêtées.

Oui. Habituellement je travaillais les coups de pied arrêtés une demi-heure le vendredi et une demi-heure le samedi, mais à présent cela se limite à 5-10 minutes durant la causerie d'avant-match à l'hôtel, ce qui réduit considérablement l'éventail des possibilités. Tu te retrouves à disposer d'un nombre plus limité d'actions sur phases arrêtée destinées à surprendre l'adversaire. Même si parfois tu as des surprises. J'ai toujours eu 3 normes sur phase arrêtée : la jouer vite avant que l'adversaire ne s'organise ; la jouer court (à la rémoise) afin de déplacer l'adversaire et créer des espaces ; la jouer direct à partir de combinaisons définies. J'ai toujours travaillé ces 3 principes. Mais il se trouve qu'en début de saison, Neymar venait d'arriver et nous n'avions pas encore eu l'occasion de travailler ces actions avec celui qui allait être notre tireur. Premier match au Parc contre Toulouse, corner, Neymar la joue vite et Kurzawa marque. Nous ne l'avions pas du tout travaillé avec lui. C'est ce que j'ai dit par la suite à Neymar : « Tout mon travail est réduit à tes coups de génie ».

Question sur le modèle de jeu (la longue digression initiale a été supprimée pour ne garder que la fin de la réponse)

Etre compétitif, c'est s'adapter à la réalité de l'adversaire. Parfois, tu gagnes parce que tu utilises mieux le ballon et parfois tu dois t'adapter et renoncer à l'avoir. C'est pourquoi je suis autant admiratif de Guardiola et de Simeone. Parce qu'ils sont très compétitifs, dans des styles opposés. Bien sûr, je suis arrivé au PSG et je le savais : c'est une équipe de possession, qui aime avoir le ballon, qui cherche à toujours marquer. Je suis arrivé avec une idée de continuité. Laisse-moi te dire ceci : le PSG a bien joué et a gagné. Il se peut que les gens ne le valorisent pas assez et estiment que c'est très facile. Qu'est-ce qui nous est arrivé ? Il nous a manqué un peu de compétitivité dans les moments importants. Pourquoi ? Parce que cette équipe n'a pas dans son championnat des matchs qui t'habituent à souffrir. Etre compétitif, c'est savoir souffrir. Souffrir comme le font les équipes de Simeone pour gagner. Souffrir comme souffre Pep pour gagner en Angleterre.

Mon équipe a deux principes de base : nous voulons être une équipe de possession et de pressing. C'est la base. Avoir le ballon et le récupérer le plus vite possible. Je nuance : je parle de jeu de possession et non de position parce qu'il existe des moments où tu peux gagner à travers le jeu de position, il y en a d'autres où tu as besoins de beaucoup de permutations pour surprendre l'adversaire. Après bien sûr, comme le dit Guardiola, s'il faut gagner avec un dégagement long du gardien vers l'attaquant et que celui-ci marque un but avec le cul, très bien. On travaille cela aussi, évidemment.